samedi 6 février 2016

Blackwood, le pensionnat de nulle part.







Blackwood quel joli livre déjà, une jolie couverture et puis une fois qu'on ouvre l'objet et qu'on se plonge dans l'histoire on est ravi, heureux, et... On a quelques frissons.

Blackwood c'est un pensionnat où kit est amenée par sa mère et son beau-père. Kit ayant perdu son papa dans un accident de la route. Kit n'est pas très heureuse d'arriver dans ce pensionnat et de  plus sa mère va partir en voyage avec son nouveau compagnon qu'elle n'accepte pas trop...

Son mépris pour ce pensionnat et l'idée d'y passer une année, va devenir encore plus fort une fois arrivée à la demeure de style ancien, ancrée dans un décor sombre et frissonnant. Devant la grande maison, le pensionnat de Blackwood un mot un seul vient à l'esprit de Kit: Maléfique.

Pourtant, elle va devoir se plier à la volonté de sa mère et du beau-père et faire connaissance de la directrice, d'un seul professeur et du fils de la directrice, Jules. celui-ci enseigne la musique, Jules est pourvu d'un physique qui mettra un peu de piment au séjour qu’espère Kit. ce séjour, pourtant, va prendre des tournures étranges, malsaine, machiavélique même. En réalité une seule personne dans le personnel paraît normale c'est la cuisinière à qui il est défendu de parler aux élèves pensionnaires.

Il n'y aura que quatre demoiselles qui intégreront le pensionnat, à la grande surprise de Kit qui comptait beaucoup sur leur arrivée afin de dédramatiser le lieu et le rendre vivant. Ce sera tout le contraire.

Des chambres qui ne ferme que de l'extérieur, un couloir peu éclairé, un miroir sombre  tout au bout qui ne reflétera pas que l'image de celle qui s'y regardera. Des chambres dignes des meilleurs manoirs... voilà quelques ingrédients de ce qui attend Kit et ses quelques jeunes collègues de Blackwood.

Si cela s’arrêtait aux décors et à l'ambiance cela pourrait passer pour une année scolaire... mais il n'en est rien.... c'est bien pire que cela.

Kit va devenir somnambule et se réveiller les doigts engourdis, douloureux, la musique va hanter ses nuits sans raison précise. Sa voisine de chambre, elle, va se mettre à parler à une visiteuse imaginaire? la nuit dans sa chambre transie de froid. Une autre encore, va se mettre à peindre des heures durant alors qu'elle n'a jamais que gribouillé, elle fera de vraies œuvres d'art au point de ne plus s'arrêter même pour dormir ou manger, son physique va se détériorer. 

Il y a alors une évidence qui saute aux yeux de Kit et des autres pensionnaires, elles sont prises au piège de Blackwood et de sa directrice, pour des raisons qu'elles vont chercher à découvrir.

Si je devais donner mon avis je dirais que c'est une belle histoire, mais elle ne fait pas aussi peur qu'on pourrait l'imaginer, je dirais plutôt qu'elle pousse à lire la suite, on veut savoir...

Kit est de plus en plus mature dans le récit et devient presque enquêtrice de ce qui se passe autour d'elle et en elle, la nuit... Le lieu et l'endroit sont deux ingrédients essentiels au récit, et puis la directrice est juste comme il faut: Sombre et malsaine.

On a envie de lire le roman et c'est une bien belle intrigue, qui m'a fait penser, pour vous donner une idée, aux dix petits nègres d'Agatha Christie, mais en plus" bâclé" si je puis-dire.

L'auteur:




Lois Duncan, est auteur de pictures-books pour enfants et est plus connue pour ses roman de suspens pour adolescents et jeunes adultes.

Source : Babelio.com



samedi 30 janvier 2016

Deux nouvelles présentations. Partagez les ami(es) !!

Le plus bel endroit du monde est ici.





Bien le bonjour les lecteurs!!

Il y a des livres, des romans qui se lisent avec un thé, un café, mais celui-ci donne envie d'être lu avec un chocolat chaud.

C'est ce qui est offert à Iris 36 ans, dans un bistro qu'elle découvre après avoir voulu en finir avec la vie, sa vie...

"Le plus bel endroit du monde est ici", c'est ainsi que se nomme le fameux bistro où Iris se rendra après s'être raisonnée d'en finir...  c'est là qu'elle fera connaissance du barman un peu magicien mais aussi et surtout de Luca, un bel italien plein de charme et de mystères.

C'est ce qui fait le fil conducteur de ce roman, le mystère. Iris est plongée après la mort accidentelle de ses parents, dans le désarroi, la voici seule et plus aucun goût de vivre, son boulot l'ennuie, sa vie l'ennuie...

Mais le destin parfois bizarre va lui faire rencontrer Luca et ce bistro un peu étrange, mystérieux ... Petit à petit sa vie va changer grâce à Luca qu'elle ne rencontrer qu'au bistro mystérieux, ce qui va l'amener à se faire une amie et aussi retrouver un ex amour de jeunesse qu'elle avait oublié.

Ce roman est court et long de sens à la fois... On plonge dans un univers étrange, on sent tout le long du récit que Iris vit quelque chose de loufoque ou étrange. La folie? Un univers parallèle? la fin du roman va tout éclaircir, et c'est rassurant, cet épilogue fait du bien et on ferme ce petit roman avec une envie de chocolat chaud et l'envie de vivre en se servant du passé pour voler vers le futur, les deux créant notre présent...  Vous comprendrez si vous le lisez.

Quelques citations car il en est plein ce beau roman:
- Penser,c'est s'extraire du présent pour aller pêcher dans les eaux du passé ou du futur.Pourtant , l'expérience s'inscrit toujours dans le présent.

- N ’oublie jamais ceci: tout sentiment a son pendant. 

Se sentir malheureux prouve que I'on est capable de se réjouir.
C 'est une bonne nouvelle.

Quand tu es seul, tu te rends compte à quel point, tu serais bien en compagnie de quelqu’un.
C ’est une bonne nouvelle.

II te faut souffrir pour apprécier le bonheur de n'avoir mal nulle part.
C ‘est une bonne nouvelle.

Voilà pourquoi iI ne faut jamais craindre la tristesse, ni Ia solitude, ni Ia douleur car elles sont Ia preuve que la joie, I’amour et Ia sérénité existent.
Ce sont de bonnes nouvelles.

- Au lieu de te lamenter que cela soit terminé, réjouis-toi que cela soit arrivé

On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière, mais on ne peut la vivre qu'en regardant vers l'avant.

- C'est ce qui se produit avec le passé : il est partout, mais il n'est pas visible. Voilà pourquoi il n'est pas facile de s'en défaire. Nous sommes comme un navire immobilisé par son ancre mouillée dans des profondeurs. Ce qui ne veut pas dire que nous ne soyons pas capables de la lever pour reprendre la route.

- Ceux qui partent sans dire au revoir ne partent jamais tout à fait (…) Et pour être heureux, il faut laisser partir les morts et retenir les vivants (…)

Source citations: Babelio.com




Francesc Miralles est romancier et journaliste spécialisé dans la psychologie et la spiritualité, il est aussi musicien et traducteur.

Il débute dans l'écriture avec deux ouvrages pour la jeunesse, puis rédige le roman L'amour en minuscules, le premier d'une longue liste et le deuxième à paraître au Fleuve Noir, après Le plus bel endroit du monde est ici (septembre 2010).



dimanche 24 janvier 2016

Will § Will.




Will et Will,

C'est le moins qu'on puisse dire ce roman m'a fait vivre toutes sortes de ressentis. J'ai eu bien du mal à rentrer dans l'histoire et pour commencer et en finir avec ce qui m'a le plus gêné, j'ai été perdu par ces deux Will Grayson.

Je ne comprend toujours pas le but d'avoir choisi des homonymes, si ce n'est pour la fin du livre mais encore, ce n'est qu'un détails, évitable ...
Il m'aura fallu arriver  à la 140 ème page pour commencer à rentrer dans le récit, lorsque les deux will Grayson se rencontrent. Pour moi le personnage que je retiendrais surtout, c'est Tiny Cooper, ce grand et " gros " gay, empli de joie, qui dissimule un peu de solitude mais beaucoup d'assurance.
Ce Tiny est un exemple pour démontrer que l'on n'a pas qu'un physique, on a un cœur aussi.

Durant la seconde partie du récit, là où j'ai accroché... Les auteurs, puisqu'ils sont deux, nous montre à quel point l'adolescence est une étape difficile. Surtout si l'on est pas dans la " norme ", c'est à dire hétéro.
Les auteurs vont démontrer que l'amitié est aussi difficile à préserver que l'amour, que c'est difficile d'avoir un vrai ami et de le garder.
Entre un Will qui ne sais pas comment aimer, tout en vivant son amitié difficile avec Tiny, et l'autre Will qui est gay et croit vivre l'amour par écran interposé, il déchantera face à la vérité, mais finira par tomber amoureux de Tiny... Vous l'aurez compris il y a un seul Tiny Cooper pour deux Will. J'ai été partagé, parfois perdu, ému, amusé, sensibilisé ...

J'ai mis du temps à lire ce roman, mais le final et la seconde partie du livre m'ont plus accroché.

Ce roman parle d'amitié, d'amour, d'homosexualité et de recherche de soi. Il m'a fait du bien tout en me dérangeant parfois par son coté brouillon, du moins le début. Je ne comprend toujours pas pourquoi avoir choisi des homonymes c'était largement évitable et cela aurait donné plus de cachet à l'histoire qui mérite d'être lue.

Vous l'aurez compris ce roman me partage, me divise, pour sa qualité de rédaction, mais aussi parce que j'ai aimé une bonne partie, et que cela me parle, me touche...








jeudi 14 janvier 2016

Room.



Hello, et bien une fois n'est pas coutume je viens vous parler d'un livre... Mais quel livre, quel roman dites-moi...

Celui-ci s'est lu rapidement mais il y a une bien bonne raison ce récit est très prenant, très attirant, j'étais comme un aimant face à mes pages....

Dés le départ on fait connaissance de Jack, un enfant de 4 ans et c'est lui qui nous raconte son histoire, avec son langage à lui.

C'est ce qui m'a fait tiquer dés le début, les " Monsieur table, madame baignoire, etc " Je me suis dit " heu... je vais pas avoir droit à des monsieur et madame un tel tout le long si??

Ben si, mais en réalité quel bonheur de lire cette vision des choses... Jack est un enfant de 5 ans qui vit avec sa maman, une maman qui le couve tout en lui faisant respecter des règles d'hygiène de vie, des règles de tous les jours. 
Celle-ci est bien obligée, il lui faut préserver la santé de son fils à tout prix, être malade serait une angoisse pour elle, elle qui souffre tellement des dents mais prend des a-mal-gésiques comme le dit Jack .....

La maman de jack lui raconte que tout ce qu'il voit à la télé est fictif que ce sont des scènes et des êtres inventés, imaginaires... Comme dans " Alice aux pays des merveilles" son conte préféré.... En réalité, elle et jack sont prisonniers d'un malade mental qui à kidnappé la maman de Jack quand elle avait à peine 16 ans. De ce rapt et de ces viols, est né Jack....

Confinés et enfermés dans une remise de jardin aménagée mais surtout blindée et insonorisée, ils vont devoir tous deux survivre et puis ....

Un jour la jeune maman n'en peut plus et imagine avec Jack un moyen de fuir et prépare durant de longues heures une éventuelles fuite.

Sa seule solution: Jack


L'auteure:





Emma Donoghue.

Née le 24 octobre 1969, elle est dramaturge, historienne et romancière.

Elle est une des rares auteurs lesbiennes Anglo-Saxonne, elle à contribué largement à l'expansion des romans à caractères Gays et lesbiens.