vendredi 29 avril 2022

Blackwater TOME II La digue de Michael MC Dowell par Vincent Vallée






 Ah! Ce deuxième tome tant attendu, enfin là. Aussitôt reçu, aussitôt commencé. Pourquoi prolonger l’attente inutilement.

Alors comme pour le premier, dès que j’ai commencé les premières pages, je me suis retrouvé plongé en plein Perdido. Si le premier tome était un tome introductif, là on commence à entrer un peu plus profondément dans l’histoire. Dans l’évolution de Perdido, mais surtout des personnages et je les aime tout autant que dans le premier ! J’ai aimé les retrouver, j’ai aimé en voir certains s’affirmer, en voir d'autres arriver.


Cependant, dès les premières pages on sent que cette fois l’ambiance sera plus électrique, les caractères affirmés donneront du fils à retordre à certains, les plus sombres s’assombrissent, ceux qui paraissaient plus secondaires dans le premier tome, prennent ici enfin leur envol et deviennent plus importants. Et cela paraît si évident que les choses devaient se passer comme ça. Non vraiment, encore une fois c’est juste excellent, il n’y a pas d’autre mots pour le décrire. Pour contrecarrer de futures crues, les habitants décident cette fois de faire construire une digue. Mais, Elinor la jeune femme mystérieuse fraîchement arrivée dans la famille, y est farouchement opposée, à un point tel, qu' une nouvelle fois je me suis demandé pourquoi elle est si tyrannique chez des étrangers pour elle, toujours aussi charmante avec certains mais machiavélique également. Si elle a rapidement creusé sa place dans la communauté en séduisant celle-ci, elle manipule pour arriver à ses fins, d'autres femmes persistant à vouloir lui mettre des bâtons dans les roues.



Maintenant côté noirceur, Michael McDowell à encore fait le travail ici, et ces pages glauques, sombres, angoissantes, n’étaient peut-être pas aussi nombreuses qu’on aurait pu l’espérer, mais elles étaient beaucoup plus intenses, plus sombre, plus angoissantes. 


Surtout que notre cher auteur nous laisse sur une sensation annonçant que le troisième sera tout aussi bien, et il me laisse même apercevoir l’espoir qu’il soit encore plus flippant que les 2 premiers.


Alors oui, j’ai encore plus hâte de lire le troisième, vivement le retour au sein de Perdido afin de retrouver la famille Caskey !

dimanche 17 avril 2022

La petite maison dans la prairie, tome II par Vincent Vallée


 J'ai terminé hier soir le tome deux de cette jolie saga. Et donc il me fut donné de découvrir ainsi la véritable histoire de la famille Ingalls, famille de jeunes pionniers dans une jeune Amérique.

Cette fois, les Ingalls s'installent à proximité d'une ville, ils vivent en premier lieu dans une petite maison peu commune puisque construite dans une espèce de talus. Une maison creusée dans la terre est une aventure amusante pour les petites filles que sont Laura, Marie et Carrie mais qui s'avérera peu commode. Le père Ingalls va donc entreprendre de construire une autre maison et il va s'endetter pour ce faire. Une maison cette fois, faite de planche fine et toutes ajustées. Les descriptions des prairies aux herbes folles et de l'ambiance de la campagne est décrite de telle façon que l'on s'y croirait.

C'est à nouveau une découverte du quotidien des pionniers d'alors qui nous est décrite, avec son lot des désillusions... L'invasion de sauterelles très bien décrite, l'hiver sans fin et la débrouillardise qui s'impose. Laura est une petite fille espiègle et à la fois polie et rusée, courageuse mais elle ne s'en laisse pas compter lorsqu'elle rencontre Nellie Oleson, une petite fille riche qui aime dénigrer ses amies. 

En effet, la famille Ingalls va surtout apprécier cet emménagement car ils y trouveront une école et une église. Une église qui est le lieu où se déroulera une scène qui m'aura le plus marqué lors de la distribution des cadeaux de Noël...


La famille Ingalls :



Caroline ,  Grace ,  Laura ,  Charles, Carrie et Mary Ingalls


vendredi 8 avril 2022

La petite maison dans la prairie TOME I de Laura Ingalls Wilder par Vincent Vallée.


 

Ce petit roman, premier d'une série de 9 tomes est tout sauf mièvre comme je le lis parfois. De plus, la série télévisée bien que très réussie est très éloignée des romans qu'a écrit Laura Wilder.

Car oui, Laura Ingalls Wilder a bel et bien existé. Cette dernière s'est lancée dans la rédaction de ses souvenirs durant les années 30 jusqu'en 1942, motivée et encouragée par sa fille rose. J'ai pour habitude de dire que Harry Potter, d'un tout autre genre, n'est pas la première saga littéraire. Celle-ci est passionnante et par sa lecture, je continue de rattraper mon retard de lecture jeunesse. 

Cependant, je me demande souvent ce qu'il y a de "niais ou simple" pour qualifier cette série de romans  jeunesse... En effet, c'est une famille de pionnier américains que nous découvrons, qui part conquérir comme tant d'autres à l'époque, le territoire amérindien. La famille Ingalls quitte les bois du Wisconsin pour se retrouver dans de larges plaines, prairies encore territoire indien, mais les pionniers encouragés par Washington qui affirme posséder sous peu le pays, partent à la conquête de terres nouvelles.

C'est alors que nous allons entrer dans le récit avec la description de la vie des premiers pionniers américains. La construction d'une maison en rondins nous sera décrite, le creusement d'un puit avec tous les dangers qui y sont liés mais aussi la chasse et ce que cuisinaient les femmes de l'époque. La faune et la flore nous est aussi contée. 

Mais le climat était aussi de la partie et les pionniers n'étaient pas à court d'idées, comme lors de ce feu de prairie qui faillit les brûler vifs. L'hiver rude et Noël qu'ils faillirent rater en raison du froid. C'était sans compter sur l'ami que s'était fait le père Ingalls qui s'improvisera commissionnaire du père Noël pour les trois filles de ce dernier.

Mais n'oublions pas les indiens. Là je trouve que l'auteure est honnête et décrit bien la façon dont beaucoup les voyaient, les décrivaient. N'oublions pas que ceux-ci furent chassés de leur terre par l'armée américaine et les colons de différents pays. Ils étaient pour beaucoup, pacifistes, tranquilles et leur terre leur fut volée... C'est la mère Ingalls qui les décrit souvent comme des sauvages, affirmant qu'un bon indien est un indien mort...

Ce premier tome m'a enchanté et rend hommage à cette époque particulière qui fait partie de la création des USA. Les descriptions, les désenchantements, les efforts vains, les catastrophes contre lesquelles les pionniers avaient peu d'armes sont des éléments très bien décrits. Mais aussi, Laura Ingalls Wilder nous raconte une bien belle histoire que l'on doit à tout prix détacher de la série TV pour la découvrir ou re découvrir. Si la lecture est pour vous, avant tout, une évasion, un moment de détente et d'instruction alors foncez, lisez les romans qui vous parlent.

Pour ma part cette série me tente depuis des années et la lecture de ce premier tome m'encourage à lire les neuf autres !





Laura Ingalls Wilder, née le 7 février 1867 à Pepin dans le Wisconsin et morte le 10 février 1957 à Mansfield dans le Missouri, est une femme de lettres américaine, autrice de la série de romans pour enfants La Petite Maison dans la prairie, inspirée par sa propre enfance au sein d'une famille de pionniers américains à la fin du xixe siècle. Le succès de cette série de romans a assuré une vie confortable à l’autrice pour ses dernières années et a donné lieu à plusieurs adaptations télévisées, dont la première a été la série américaine La Petite Maison dans la prairie, dans laquelle l'actrice Melissa Gilbert jouait le rôle de Laura.

(Source Wikipédia pour la biographie).