vendredi 29 décembre 2017
mardi 12 décembre 2017
vendredi 24 novembre 2017
Ma seconde lettre au poète, Verlaine...
Cher Paul Verlaine,
Voici un an maintenant,
je me suis rendu sur votre tombe ici même, il pleuvait, j’avais chaud d’avoir
marché si longuement pour trouver le cimetière. En poche, une lettre qui vous
était adressée, une lettre où, je confiais mon projet, mes craintes, mes
ambitions, ma louange envers votre poésie, cette aura émanant de votre plume…
Je suis de ceux, cher
poète, qui croient en l’âme comme je vous l’écrivais dans ma première
lettre. Je suis de ces écrivains qui rêvent et croient en leurs rêves. Je suis
de ceux qui vont au cimetière pour rencontrer une âme, se rapprocher
physiquement d’un corps inerte voire en poussière, car il leur est alors plus
facile de confier certaines choses, d’épancher leurs plaintes et leurs demandes…
Dans ma première lettre,
cher Paul, cher Verlaine, je vous confiais avoir pour projet d’écrire à votre
sujet, mais pas que. Je tenais à rendre hommage à votre épouse en parlant d’elle,
à votre fils Georges, qui est là avec vous, et à Rimbaud, votre amour de
jeunesse parmi tant d’autres vous en conviendrez. Mais quel amour, quelle
passion que la vôtre à son égard. Une passion non partagée certes, une passion
pour la littérature, la poésie assurément… Cette passion vous a conduit en
prison, vous à ruiné l’esprit et pour longtemps, tandis que lui jeune éphèbe,
est parti asservir quelques hommes, autrement, sur le continent africain. Il
est demeuré fidèle à lui-même : Opportuniste.
Cependant, il est aussi
un génie, sa poésie vous a séduit et tant d’autres après vous. Dans le roman
que j’étais occupé à écrire quand je suis venu ici la dernière fois, je disais
et je maintiens, que ce jeune homme, Rimbaud, est lui aussi à sa façon tombé
amoureux de vos mots, de votre gentillesse. Il est tombé dans le piège de la
tendresse quand vous Verlaine, étiez follement amoureux, au point de tenter de
le tuer pour mieux le retenir.
Merci cher Lélian d’avoir
entendu ma requête quand je vous ai écrit la première fois. Merci parce que
tout comme vous j’ai écrit au début du roman cette phrase — va mon livre, où le hasard te mène —
sauf que je ne crois pas au hasard… Je crois au destin. Je crois aux âmes
sincères, animées d’une volonté de perdurer ici-bas, je sais que vous m’avez
lu, d’une façon qui m’échappe et qui, pour la nuit des temps échappera aux plus
grands scientifiques. Je vous ai demandé de donner du souffle à mon livre, de
lui donner une direction, celle de la réussite ou du dédain. J’ai réussi cher
Verlaine.
Mon livre est lu, aimé,
commenté, édité… Votre histoire d’avec Rimbaud est relayée encore aujourd’hui
par son biais, vous vivez encore, Rimbaud vit toujours, parce que ma plume avec
votre souffle et votre inspiration a donné un autre regard sur votre aventure.
Ensemble, cher Paul nous avons vécu un petit moment magique, j’ai voyagé avec
vous, marché dans vos pas, visité les lieux que vous avez tant aimé ou détesté.
Ensemble, nous avons marché à la suite de Rimbaud, ensemble nous avons couru
derrière lui, je suis si heureux et comblé de l’avoir fait… Vous étiez là, il
était devant… Parfois, j’ai dû ralentir pour mieux le retenir, comme vous, un
peu comme si vous aviez posé votre main sur mon épaule en me disant : « Attends, il va ralentir, il a besoin de
nous… » .
Souvent, mon livre à voulu s’en aller avant l’heure, mais ce n’était
pas son heure et on a continué le chemin n’est-ce pas, on a fait durer l’aventure.
On a continué de marcher, de courir, de visiter, de s’extasier, de rompre le
cou à ceux qui nous disaient de ne pas continuer que c’était du réchauffé. Nous
avons continué Paul, nous avons persévéré Verlaine ! Persévérer ! Ce n’est pas
moi qui ai écrit c’est vous, votre confession, votre passion, votre chagrin,
votre amour…
L’absinthe à conduit
beaucoup de vos poèmes, on a tous besoin d’un moteur parfois, le mien cher poète,
mon moteur à moi pour écrire votre confession, ce fut vous, uniquement vous
Paul. Je me suis fondu en vous, vous avez guidé mes mots, parlé au travers d’eux…
Je suis fier, si fier d’avoir été votre plume et Rimbaud son encre…
Avec toute ma reconnaissance,
mon amour, ma passion, je vous dédie ce livre, je vous envoie à nouveau ces
quelques mots issus de mon cœur, de mon âme peut-être…
Vive la poésie, les
petites musiques qui en émanent…
Vincent Vallée
mercredi 1 novembre 2017
Ils manquent à beaucoup ?
Ils manquent à beaucoup, ils sont partis et puis voilà...
C’est pas malheureux d’les voir ces pauvres hypocrites ?
Traînant leurs chrysanthèmes, ils ne trouvent plus le chemin, c’est cela...
« Y’en à tant », qu’ils disent... moi j’suis là j’admire le cirque...
Un seul chemin conduit à la vérité, la reconnaissance...
Plusieurs fois par an, j’viens là et je leur parle, me confie.
Si ce n’est à eux, mon passé, à qui devrais-je ma naissance ?
Au travers de leur mort, c’est criant de vérité, moi je vis.
Il faut avoir reçu une belle éducation que pour les respecter.
Et les vivants, mais surtout les morts, ils sont nos fondations...
Tant sont là bien vivants, mais ne font que vivoter...
Ils chouinent, se plaignent, pleurent sur cette vie qui est leur oignon...
J’essuie leur photo encore une fois, renifle et me relève puis leur chuchote : À lundi mamy, papy...
mardi 24 octobre 2017
Mon poème...
Mon poème, mon poème, il ne me parlait pas beaucoup…
Toute mon enfance, durant cette errance, mon Dieu ces méandres
fous.
Je vous confie ces moments, ces
quelques instants d’une enfance assoupie,
Cet angoissant enfant oui, ce petit qui jamais ne pense même pas
ne rit…
Il était somnolent, enfermé
sous ce dôme qui lui volait sa vie, c’est tout...
Revenir en arrière, tout reprendre après tout, jusqu’à la folie il
vivrait, serait fou…
Innocence. Voilà ce qu’on lui a volé… Son innocence…
samedi 21 octobre 2017
Avancer assis, de Gregory Delepeleere par Vincent Vallée
Gregory Delepeleere et moi-même
"Les gens heureux n'ont pas d'histoires..." Comme c'est vrai. Un peu comme ce que dit Musset qui à bien contribué à Amélie Nothomb : Frappe toi le cœur, c'est là qu'est le génie, Gregory fut frappé en plein cœur, en plein corps... De ce drame de la vie, la sienne en l’occurrence, il en a fait un tremplin, et aujourd'hui il livre sous forme de livre intime, des récits, des posts comme on dit, de son blog de l'époque et ce pour notre plaisir mais aussi afin de nous édifier au travers de ses témoignages. Gregory est victime d'un accident de la route qui le laisse assis pour le reste de sa vie, cependant, il avance !
Gregory n'est pas un as de l'orthographe mais il travaille comme bien des auteurs en herbe et se fait aider, il y met du cœur à l'ouvrage et puis que dit Brel, une référence pour lui d'ailleurs :
Le talent c'est d'avoir envie.
« Très beau... Ton livre affirme qui tu es, ce que tu es devenu et ce que tu étais. Cet accident t'as brisé mais tu as réussi à construire un autre GREGORY, tu as décuplé ta foi dans l'épreuve, quel témoignage de foi et de sagesse, de combativité... » Voilà ce que j'ai dit à Gregory après ma lecture, j'étais très touché...
" J'ai appris que parfois on veut mais on ne peut plus " C'est si vrai... Et dans ce livre on comprends que parfois malgré les encouragements, malgré la volonté ce n'est plus possible, pour un temps...Ce n'est pas définitif.
" Nous sommes le fruit de deux êtres qui se sont aimés " C'est très profond on devrait y penser parfois... Plutôt que de se lamenter sur nos bobos, nos afflictions.
" Je ne me vois pas vivre cette vie...Toute une vie " J'ai encore des frissons en l'écrivant, ce passage est très parlant et l'auteur trouve les mots justes pour décrire ce qui lui paraissait insurmontable alors....
Gregory a écrit là un bien beau livre très touchant et je vais dire que son humour est plus touchant que les passages où il décrit sa souffrance. Quelle leçon... Citer la Bible dans ses écrits c'est porteur, c'est beau, juste beau... Je suis encore ému de cette lecture, le passage au sujet de l'ange de ses nuits qui est une dame un peu âgée qui ne semble pas être une top modèle et pourtant... Elle lui a apporté beaucoup... Mais pas qu'elle.
Comme je l'ai entendu une fois, ce qui compte ce n'est pas ce qui nous arrive, c'est la façon dont on y réagit, Gregory lui, a écrit, il continue et travaille chaque jour à s'améliorer. Avec de bonnes influences et un bagout qui donne envie de lire encore, c'est magnifique ce que fait Greg, chapeau bas et puis, vivement les prochains n'est-ce pas?
Hurler en silence, de Dominique Bulinckx par Vincent vallée.
Dominique Bulinckx et moi-même.
J'ai le plaisir de chroniquer un " jeune " auteur qui a rédigé son premier recueil, mais comme beaucoup, il écrivait déjà, de là à publier il y a toujours un pas à faire. Et quel pas !
https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier/463-hurler-en-silence
J'ai lu ce recueil de poésie, textes, il y a des coquilles, de petites fautes qu'on pourrait facilement corriger en relisant ou avec un programme didactique, une aide. Des textes sont empreints de profondeur d'âme, de sensibilité, c'est touchant et intéressant je suis convaincu qu'avec un peu de travail et un peu d'aide, cet auteur peut clairement se positionner parmi les auteurs plus avertis. Courage et persévérance !!
Je cite " Une main sur l'épaule,un simple mot laissé sur une feuille, un café partagé " j'adore lire ce genre de réflexions.
Mais encore :
" Ne t'arrêtes pas en chemin, accrochent toi aussi fort que te le permettent tes mains..." J'adore !
Les premiers écrits, et puis les ressentis, c'est chaque fois pareil ça m'interpelle, ça me touche parce que ça vient du cœur, des tripes. C'est forcément bon, forcément beau...
Ce qui est à retenir ce sont ces quelques poésies, cette envie de l'auteur d'écrire de partager et rien que pour ça il mérite d'être lu, d'autant plus que c'est beau !
Dominique est souvent touché s'il reçoit une critique négative pour être négative, mais souvent je constate que ces gens là n'ont même pas lu le travail de celui qu'ils critiquent, j'ai lu Dominique et croyez-moi ça vaut le coup d'y aller, lisez-le.
mardi 17 octobre 2017
Monsieur Brel.
Monsieur Jacques, comment rimer sans vos mots, comment
respirer sans les airs de vos chansons, comment frissonner sans vos vers…
Ho, monsieur Brel, comme je vous admire, comme j’aime votre
arrogance, comme j’aime votre émotion, comme j’aime vos coups de gueule en
chansons…
Monsieur, vous me faites
pleurer en musique vous me faites vibrer et de frissons en frissons je réfléchis
à la profondeur de vos mots, si bien choisis.
Monsieur le poète, vous êtes
de ces hommes qu’on n’oublie pas, qui chantent et honorent la poésie, monsieur
Brel, monsieur Jacques, dans ce flot de variétés où l’on ne chante plus, on
singe, vous nous manquez…
Sur le bout de ma langue.
Sur le bout de ma langue, les mots fusent
Ainsi espérant un virelangue, ils me refusent.
Je ne puis me souvenir de ces maux dire,
Ils sont pourtant là et ne veulent venir.
Pourtant hier encore ils m’affectionnaient,
De loin de près ils étaient mes amis, mes mots au rabais…
Je les sens, ils sont là, attendez…
Non… Quel effroi, partir, ils ont fait.
Dès lors, comment faire si à ne pas revenir ils persistent ?
Je les souffle, je les susurre, je les dis, et j’insiste !
Sur le bout de ma langue pourtant, ils se bousculent,
Mais rien à faire, ils demeurent aphones et m’acculent.
Revenez donc demain, dits et écrits même, ils seront,
Soyez-en assurés, de mon mieux avec diction je les dirai.
samedi 14 octobre 2017
Une lettre encourageante de Amélie Nothomb
On me demande souvent en salon littéraires, ce que me dit Amélie dans sa lettre, je vous la partage donc.
vendredi 22 septembre 2017
Borinamalgame ! Par Vincent Vallée.
Borinamalgame ! Pourquoi ?
Tout bonnement parce que j'en ai marre d'entendre dire que le Borinage est le nid des cas sociaux, le berceau des "Barakis"... C'est malheureux de réduire une si belle région, un si joli pays à des critères, qui en réalité , sont des préjugés.
Pourquoi cette appellation : BORINAGE ? Cela vient du mot BORIN qui désigne les ouvriers de la mine, car en effet, lorsqu'on parle du Borinage on ne peut pas ne pas penser aux Charbonnages de la région, cette activité d'extraction du charbon, cette période difficile qui vit les pires catastrophes arriver ainsi que la misère ouvrière, l'exploitation minière dans la région remonte à l'an mil, imaginez...
Faut-il rappeler que de cette activité, le Socialisme est né dans cette région ? Le Borinage est la rampe de lancement du parti socialiste. Le but premier du socialisme étant de défendre l'ouvrier, les petites gens, améliorer les conditions de vies. Les aspirations politiques ont parfois eu raison des valeurs premières de ces partis ouvriers, pourtant pour les ouvriers, né des ouvriers.
Ce que peu savent également, c'est que le Borinage à vu passer en ses contrées d'illustres personnages...
Pour ne citer que quelques-uns, je dirais Victor Hugo qui séjourna non loin de là, à Mons. Mais aussi Paul Verlaine et Rimbaud qui traversèrent le Borinage pour s'arrêter à Quièvrain le temps d'une énième cabriole au mariage de ce cher Verlaine.
Mais aussi et surtout celui qui résida au sein de la population Boraine, dans ses murs et avec sa misère de l'époque : Vincent Van Gogh.
Je pourrais encore citer le grand Verhaeren qui succomba au charme des Hauts-Pays, à Roisin. Zweig qui visita régulièrement son ami Verhaeren.
Un magnifique château fit les beaux jours de la commune de Boussu jusqu'à ce qu'il soit bombardé par les allemands, mais soit, ceci étant dit pour expliquer que notre Borinage a aussi une base culturelle.
Ce qui me gêne, vous l'aurez compris, c'est l'amalgame. Catégoriser le Borinage à une région dangereuse, pitoyable, socialement médiocre est juste très réducteur, facile... mais c'est surtout faire preuve d'une étonnante ignorance... Car, pour avoir un tout petit peu voyagé, je remarque ce qu'on appelle des "Barakis" un peu partout comme à Londres, à Bruxelles, en Italie, en Espagne, je vous épargne les USA car là, mais pourtant les USA c'est autre chose que ça... Ne retenir que les cas sociaux du pays de l'oncle Sam serait aussi très réducteur.
Pour ne rester qu'en Belgique, que ce soit Liège, Charleroi, Les Ardennes, le Littoral, les Flandres... Partout il y a des " Barakis" comme ils disent! Mais partout il y a bien plus que ça. De la culture, des paysages et des domaines fantastiques, une architecture si belle, si belge...
Le Borinage, c'est ce sol noir, cette terre fumante, ses terrils, vestiges de l'industrie minière, ce sont nos corons, nos bois, nos champs à perte de vue, notre agriculture. Quel plaisir je prends à partir en vacances, loin de chez moi et du quotidien. Mais bon sang ! Quel bonheur de rintrer d'vin mes cayeaux! ( renter dans mes cailloux: Chez moi ) Parce que c'est là que je suis né, là que je vis, là que mes ancêtres ont aussi vécu.
Comme toutes les régions, le Borinage fait des efforts, il y a des hommes politiques avec de véritables ambitions et projets pour cette belle région, mais beaucoup me déçoivent car ils ne les défendent pas leurs ambitions ils les laissent se faire étouffer par la hiérarchie qui les étouffent, comme partout n'est-ce pas ? Ne médisons pas... Fort heureusement il y a des passionnés et des gens de talent qui prennent des initiatives culturelles chez nous, en voici quelques exemples : Box Théâtre, La roulotte Théâtrale, Les centres culturels, même notre propre Mr Météo !...
La culture est présente, surgit de partout et c'est plaisant. Le cadre est beau et bucolique, urbain,campagnard...
Non, de grâce, cessez de réduire mon beau Borinage à une région sinistrée de par des attitudes et des cas sociaux, croyez-le, c'est de la caricature et pour les cas réels, ce sont les mêmes que chez vous, que chez eux...
Allez, sans rancune, je vous partage un refrain bien de chez moi, mon cher Borinage, et en borain bien entendu :
On est borégne ou on n'l'est nié, ( On est borain ou on ne l'est pas )
Ca viét d'famie, on n'y peuwt rié, ( Ça vient de la famille, on n'y peut rien )
On éme el patois de s'village; ( On aime le patois de son village )
Pour nous, c'est l'pu biau des langâges. ( Pour nous, c'est le plus beau des langages )
On est borégne dins l'ardeyon, ( On est borain au fond de soi )
On n'rougit'nié de ses cayaux. ( On ne rougit pas de ses cailloux )
On s'fout des faizeux d'imbaras; ( on se fiche des faiseurs d'embarras )
On s'ra borégne tant qu'on vivra ( Nous serons borain tant qu'on vivra )
vendredi 15 septembre 2017
Frappe-toi le cœur de Amélie Nothomb, par Vincent Vallée.
"Frappe-toi le cœur, c'est là qu'est le génie"
Ces quelques mots de Musset résonnent durant le récit de Amélie Nothomb, on veut comprendre pourquoi elle choisit ces quelques mots si profonds, si lourd de sens...
Amélie, comme à son habitude, opte pour un roman court, très stylé, très soigné. Un roman qui plus est, qui comme souvent rend hommage à l'objet "Livre", de par sa qualité de papier épais et agréable au touché, merci Albin Michel.
Marie est une jeune fille séduisante, mais insensible aux autres, narcissique dans ce sens qu'elle aime qu'on la jalouse, qu'on la déteste parce qu'elle est belle, unique dans sa beauté et sa froideur qui en découle.
Cependant, tout va aller très vite pour cette stalactite de toute beauté. Elle va se laisser tenter par un jeune pharmacien, se laisser succomber... Et là, se terminera sa conquête du regard jaloux d'autrui, un enfant va naître, sa déchéance, sa rivale est arrivée, la reine du royaume de la jalousie est tombée.
Diane, une enfant délicieuse, belle comme une déesse, l'admiration de son père et de ses grands-parents, va rendre amorphe sa mère, le boomerang de la cruauté va se retourner pour frapper de plein fouet Marie, sa mère. L'enfant ne sera pas aimée, ou alors juste un peu... Et encore, inconsciemment.
Diane grandira très vite, trop vite ? Elle sera vite mature, mais devra fuir sa mère pour recevoir un peu d'amour maternel par le biais de ses grands-parents. Elle deviendra grande sœur d'une petite Célia et d'un gentil Nicolas, mais tout est différent avec ses cadets, Marie, sa déesse des tout débuts, va donner un amour démesuré à Célia, surtout.
Le monde va s'écrouler pour Diane, qui elle même, va se fermer aux autres sans le vouloir, sans le comprendre. C'est dans l'amitié que Diane va s'épanouir un peu, ses études vont la conduire à étudier le cœur, son fonctionnement, tout est là ! Frappe toi le cœur...
Elle va rencontrer Olivia, une jeune prof universitaire, non nommée, Diane va s'éprendre pour cette prof talentueuse, elle va lui proposer son aide pour être nommée et se donner à elle sans compter, on pourrait croire à un amour naissant plutôt qu'à de l'amitié mais non... Diane est juste altruiste, ses sentiments étouffés se sont décuplés pour se donner aux autres sans compter, mais la vérité est parfois plus sournoise, plus proche de notre vécu qu'on ne croit...
Marie, Olivia, la petite fille de Olivia, Diane... Le monde est petit...
Je découvre depuis quelques années Amélie Nothomb, et je dois avouer très sincèrement que j'aime de plus en plus son style, son travail, ses contes... Car au final, on peut comparer ses romans à des contes modernes.
Le style d'Amélie, est attachant, propre, de grande classe. Cet écrivain est selon-moi, une des plus grande de notre génération, altruiste, sincère, humble, douée, stylée... J'arrête-là car, loin de moi l'idée que vous pensiez que je sois une "Groupie", non, je suis juste sincère dans le choix des mots que je vous livre pour cet auteure, et je les pèsent.
Je terminerais cette critique, en disant que les quelques mots de Musset qu' Amélie a choisi pour ce dernier roman, résonnent en moi d'une façon peut être différente de celle d'Amélie, bien que je ne crois pas...
FRAPPE-TOI LE CŒUR C'EST LÀ QU'EST LE GÉNIE...
Cette phrase me renvoie à Louis-Ferdinand Céline, qui disait avec justesse, que pour écrire et avoir du style, il faut payer... Il faut donner de soi...
La souffrance, le vécu, le ressenti, la foi, donnent des écrits majestueux, car cela touche au cœur, aux sentiments propres, et cela devrait être l'encrier de tout écrivain, le cœur...
mercredi 13 septembre 2017
Bas les masques les Jésuites ! Par Vincent Vallée.
Ah comme la vie est décevante parfois...
Comme je suis déçu par ceux qui qualifient les autres de ce qu'ils sont eux-même la propre incarnation : Des Jésuites!
C'est généralement lorsqu'on est trop flatteur, trop proche, trop imposant qu'il faut se poser les bonnes questions. Il faut se méfier...
Parfois on est solidaire, on prends patience au sujet de certains comportements, mais il y a des détails qui mettent la puce à l'oreille, des flous, des propos trop hypocrites que pour être sincère. Mais... Si nous mêmes sommes sincère, tolérant, alors on fait l'impasse, on laisse couler et ainsi, on poursuit la mascarade révélée bien plus tard.
C'est magnifique... tu dégages quelque chose, je t'assures... je suis ému... ou encore des : je n'en peux plus... je suis fatigué... je n'ai pas d'amis... Plaignez moi mon bon Blaise !!! Fourberie que tout cela !
Franc du collier ? Mon Dieu comme j'ai ri... Franc... Je n'ai jamais vu un niveau de franchise aussi pathétique, si puéril, si enfantin, si ridicule... Flattez-moi donc... Je vous flatte ! Dame ! Quelle horreur !
Tout réside dans ce que cachent ces hypocrites, dans leurs arrières pensées, dans leur for intérieur, sous la ceinture parfois, se trouvent les cerveau... C'est tristement vrai. On dissimule une pensée, un désir, une attirance sous le fard de l'amitié, on se pare de son plus joli masque, celui de la compassion, de l'admiration tel une Groupie! Comme c'est laid ce qu'il y a dessous le masque, comme c'est moche ces attitudes frisant avec la folie... Comme ça fait peur surtout ! Et puis, en creusant un peu, vous rencontrez tout ceux qui ont vécu la même chose avec ces individus, ceux qui ont déjà compris et rient jaune de voir que ça continue, ils sont passés par là...
Jésuites ! Hypocrites ! Parés d'un fard masquant leur laideur de cœur, leur laideur de sentiments malsains, comme je suis soulagé de cet abcès !
Chassez les blattes, pourchassez la connerie, évitez les sournois, les faux... La véritable entente, la jolie amitié ne réclame rien, elle donne, le dévouement n'est pas un distributeur gratuit éternellement... Ah chassez moi ces capitaines Haddocks ! Ces Barabas tout juste griffonnés, ces brouillons, que jamais plus ils ne fassent de mal autour d'eux ! Laissant la place aux vrais personnages, ceux qui amusent, les complaisants, les véritables, les amis sincères, et vive l'amitié !
Rédigé à Londres le 12/09/2017
mardi 12 septembre 2017
Paul Verlaine par Stefan Zweig
Je suis déçu...
J'ai déjà lu Stefan Zweig et j'en avais rédigé une critique ici :
https://lesmotsricochent.blogspot.co.uk/2017/04/lettre-dune-inconnue-de-stefan-zweigun.html
Mais là, cette biographie qui en réalité n'en est pas une, me déçoit au risque de déplaire à certains. Ce que j'attends d'une biographie c'est qu'elle m'apprenne la vie de celui qui est dépeint, que j'apprenne des détails sur son parcours. Là je n'ai appris que le mépris teinté de flatterie de Zweig ,pour Paul Verlaine.
Alors oui je pars d'un préjugé car j'admire Paul Verlaine et sa poésie, certes, mais pourquoi le salir dans cette biographie ?
Zweig est qui plus est, un peu désordonné dans la chronologie des faits, la rencontre avec Rimbaud... Le lieu du coup de feu à Bruxelles par exemple, est au début du récit en plein rue, ce qui est faux et puis plus loin en évoquant Rimbaud, c'est bien à l'hôtel...
Aussi (et là je peux comprendre que pour son époque c'était une folie, un acte hors la loi) l'homosexualité de Verlaine est évoquée mais Zweig dit bien qu'on ne vas pas s'étaler sur le sujet... Mais plus loin, il y revient pourtant, c'est très décousu...
Mais ce qui me gêne le plus c'est la manière dont Verlaine est dépeint : Laid comme un singe, versatile, faible, etc.
Sa poésie est aussi pointée du doigt comme étant bâclée parfois, niaise... Il est évoqué aussi ses poèmes quasi pornographique comme étant une déchéance, une erreur ignoble, mais pourtant... Zweig devrait savoir (puisque contemporain de Verlaine) que l'homme, était tout ça et son contraire !
Verlaine était lubrique, colérique, aimable, gentil, affable, versatile, alcoolique, obsédé par le sexe et tout ce qui s'y rattache... C'était Paul Verlaine.
Les hommes et femmes qui considèrent ces traits de personnalités chez lui, comme étant des tares, n'ont rien compris au poète qu'il était, à l'homme tout simplement. Peu m'importe qu'ils se prénomment Zweig ou autre...
J'ai lu l’entièreté du récit qui se dit autobiographique, par respect pour l'auteur que je continue d'apprécier, et je vais mettre cet opus raté selon-moi, sur le compte du fait que c'était sa première tentative au niveau biographie... J'ai bien trop de respect pour le poète pour dissimuler un seul aspect de la personnalité de Verlaine.
samedi 2 septembre 2017
Nicostratos de Eric Boisset par Vincent Vallée
Nicostratos, voici le nom que Yannis un jeune homme vivant sur une île grecque avec son père, va donner à l'oisillon qu'il découvrira sur un bateau de pêche.
C'est lors de la livraison d'une commande que Yannis va découvrir ce petit animal abandonné au fond d'une nasse, gisant dans sa fiente. Le jeune homme va s'éprendre de l'oisillon et l'échanger contre la croix en or qu'il porte depuis la mort de sa mère.
Le père de Yannis, Démosthène, un homme bourru et aigri depuis la mort de son épouse, est autoritaire mais travailleur, il subvient aux besoin de son fils mais n'est jamais démonstratif envers celui-ci, ce pourquoi Yannis se rend régulièrement au monastère non loin de là, pour se confier à Papa Kostas, un vieil homme d'église. C'est à lui que Yannis va avouer l'adoption du jeune volatile et c'est ainsi qu'il va apprendre que l'oisillon est un pélican, un animal qui, à l'âge adulte, atteindra presque les 1 mètre 30 et se goinfrera de poisson frais toute la journée !
Peu importe pour le jeune Yannis, il continuera de cacher l'oiseau dans sa chambre, que son père ne fréquente jamais, et continuer de l'élever, le nourrir. Lors des départs en mer Ionienne de son père, Yannis va sortir avec son jeune pélican qui grandit déjà très vite, et jouer avec lui, lui apprendre à obéir, il se noue entre eux une tendre complicité.
Cependant, l'oiseau devient grand, encombrant et bruyant bien que intelligent, et lorsque Démosthène, le père de Yannis va découvrir l'oiseau et par la même occasion qu'il est le responsable de la disparition de la croix d'or de son fils, il va entrer dans une colère noire...
Yannis devra fuir pour cacher l'oiseau sur une île, qu'il rejoindra chaque jour à la nage.
Ce roman est digne d'un grand classique, il est prenant dès le départ, on est plongé, immergé dans l'ambiance des plages grecques, du port, des pêches et de la nourriture à l'huile et aux légumes frais.
Mais ce qui est beau c'est l'amitié qui se noue entre ce jeune garçon orphelin de mère, avec ce petit pélican qui devient vite énorme et qui au final, encombrera surtout le cœur du jeune Yannis.
Mais aussi il y a un vocabulaire simple mais riche utilisé par l'auteur, ce roman est fluide, nous ne sommes pas perdus par une multitude de personnages et tous ont leur place bien ancrée dans le roman, à contrario de certains romans où parfois arrive un belligérant qu'on ne retrouve que 50 pages plus loin sans se le remémorer.
Lisez-le vite !
L'auteur :
Eric Boisset est un auteur français.
Il a obtenu de nombreux prix pour ses ouvrages, tant pour adultes que pour enfants (Prix PEEP 97 -Prix des Incorruptibles 98 - Prix des Dévoreurs de Livres 99).
Il est l'auteur des séries d'Arkandias, de Nicostratos et des Pierres de fumée publiées chez Magnard et a écrit près de 22 livres.
jeudi 24 août 2017
L'homme qui fouettait les enfants, de Ernest James Gaines.
L'homme condamné avançait entre deux policiers et sa prison, sa sentence, c'était le vieil homme qui se tenait debout devant lui et qui cria : " Fils !" , un seul coup de feu fut tiré, comme ça à bout portant.
Le vieux Brady, venait de faire justice lui-même,en effet, il avait toujours dit qu'aucun d'entre eux n'irait en prison vivant... Avant de s'enfuir il demanda deux heures, ce que lui accorda les autorités locales, qui connaissait très bien le vieux Brady.
Dans la salle du tribunal se tenait un journaliste, Louis Guerrin, jeune, plein d'ambition, à qui fut confié le reportage sur les derniers événements.
Mais rien de bien concret ni de croustillant à noter là sur les lieux du drame, car son rédacteur en chef voulait un article "humain"...
C'est dehors, dans la rue, plus précisément dans un vieux salon de coiffure, aussi vieux que ses occupants, que le jeune reporter va aller enquêter. Là il découvrira une petite bande de vieux du coin, occupé chaque jours à papoter, refaire le monde. Ceux-là connaissaient bien le vieux Brady, et c'est eux, qui vont évoquer chacun leur tour les anecdotes, les faits marquants de la vie du vieux Brady, l'homme qui fouettait les enfants...
Pour ceux qui me connaissent, ce n'est pas un scoop, j'adore les romans qui se déroulent dans le sud des USA, la Louisianne ici en l'occurrence. Ce petit roman est très concis, bref, bien écrit, j'ai parfois été perdu par les différents récits narré dans le salon de coiffure
Ernest J. Gaines, l'auteur
Né dans une plantation de Louisiane, il rejoint à l'âge de quinze ans avec sa famille la Californie où il s'attelle plus sérieusement à ses études et commence à lire avec passion, tout en regrettant que "son monde" ne figure pas dans les livres.
Il décide donc d'écrire pour le mettre en scène et publie ses premières nouvelles dans un magazine en 1956, suivies de plusieurs romans.
Il s'affirme comme un des seuls écrivains américains à peindre un Sud en évolution, où les Noirs de la nouvelle génération s'opposent aux anciens dans une quête de dignité. La mutation est porteuse de conflits et de drames, car les règles du jeu ne sont plus codifiées.
Ernest J. Gaines est aujourd'hui considéré aux États-Unis comme un des auteurs majeurs du "roman du Sud".
vendredi 11 août 2017
Van Gogh, la déraison ?
Ta peinture et ses courbes me fascine,
Elle me fait du bien, m'entourloupe et caresse ma rétine.
Partout autour de moi, elle emplit ce vide statique,
À ces courbes, très adroit, tu donnes cette plastique.
Ta folie supposée est devenue un mythe,comme d'aucuns le proclament,
Quelques gribouilleurs ou critiques voient en cela une logique, mais dame !
Moi petit auteur, je veux feindre et ne voir que ton esprit, ces embruns empathique,
De tous ces peintres que tu as côtoyé, Gauguin fut de passage, opportun, le plus sadique.
Il t'as sali et ton art fut rabaissé en plein pic, lui, ton talent si pur... pour nous, si emportant,
Ton don aplati, mutilé par cet opportuniste, ta peinture, tes coups si ondulants.
Et puis en plein labeur, un jour, tu es parti on ne sait à cause de qui, ta déraison ?
Dans ton cœur et autour est demeuré caché ton souhait, ton répit, notre déception...
lundi 7 août 2017
Et vole l'oiseau...
Tu es libre et sûr de toi, de ton point de vue tout est si petit ici-bas...
Te voilà en quête d'une proie, d'une pitance ici ou là, qui sera tienne mais toujours trop amère.
Quelque part au gré de tes errances tu feras ton nid, celui de l'abri... Des heures durant pour lui tu te battras.
Un labeur de construction précis, un besoin éphémère que tu quitteras... C'est ainsi, c'est ta loi.
Une fois ta progéniture élevée ou chassés par ces hommes égoïstes, ces pauvres fous...
Tu t'en iras, lassée d'être chassée ou par crainte de subir leurs folies, leurs lois...
Plus loin alors, tu fendras l'air tes ailes déployées, vers des contrées plus accueillantes... Un vent plus doux.
De jours en saisons passants, au gré des saisons tu ne cesseras de vivre...
Vers des contrées lointaines, avec passion tu t'en iras reprenant sans cesse ton envol.
De loin les hommes t'observeront eux, ces miséreux qui sont là au plus pire...
Toi tu as choisi l'évasion, la liberté... Eux sont prisonniers, bras ballants... comme attachés au sol...
Au dessus de ce marasme tu ne retiens toi, que le plus magnifique, et plus haut te retires...
vendredi 4 août 2017
Je m'souviens... Mé...
Le coron tu ne l'as quitté que parce que tu ne pouvais plus y rester. Il m'a bercé, m'a accueilli avec toi qui venait m'ouvrir la porte quand j'arrivais.
Comment pourrais-je oublier ton sourire quand tu voyais que c'était moi et mon vélo...
Tu marchais un peu en te dandinant pour venir m'ouvrir la porte, j'adorais alors te voir si radieuse, si belle, si heureuse...
Quand Tintin nous a laissés seuls, tu fus au plus bas, tu n'as pas connu pire je crois, et pourtant... Tu as tenu bon ma foi, pour nous... Seule dans cette maison emplie de souvenirs et de bonnes odeurs, de cris de joie, de rires, de pleurs, de bruits de couverts à n'en plus finir...
Chez toi on a fait les plus beaux repas tous ensemble, on a passé les plus beaux après-midi... Chez toi j'ai fais monter des cerfs-volants, joué à courir dans la prairie juste à coté. J'ai accompagné Tintin jusqu'à la ferme, assis sur ses épaules car on s’enfonçait dans la boue, j'avais si peur d'être englouti... Mais il était là me tenant aussi la main.
Chez toi, j'ai dormi, si peu... je le regrette des fois. Avec toi Mé, j'ai conversé tant et tant de fois, je t'ai confié tellement de choses... Tu m'as parfois raconté tes moments forts avec Tintin, c'était si beau, si profond, une vraie osmose. Tu finissais émue, tes épaules se secouaient parce que tu ne ne savais cacher qu'il te manquait. Alors on parlait d'autre chose et je revoyais ton sourire, malgré tes yeux rougis, embués...
Je me souviens chez toi, il y avait toujours la radio qui chantait, une vieille station qui passait des airs d'autrefois ceux qui te faisaient fredonner tout bas... Écouter un air d'accordéon aujourd'hui te ramène, là... À coté de moi. Tout comme ta citronnelle que tu aimais tant, tu m'en avais donné une bouture et je l'ai encore, elle me rappelle ton jardin, l'été, une des ces multiples odeurs de chez toi, ces odeurs que je n'oublierais pas...
Je me rappelle de ce tiroir où tu rangeais tes mouchoirs qui sentait si bon, tellement bon...
Tu avais aussi cette tonne de photos que j'aimais tant regarder et toi tu m'expliquais qui était qui, les temps étaient si bons... Chez toi j'ai mis en pratique ce que j'apprenais à l'école pour rafistoler ceci ou cela, c'était maladroit mais tu aimais me regarder faire, chaque fois tu me disais que je te rappelais Tintin, que j'avais ses manières, sa façon de faire... Tu me faisais plaisir tu sais...
Et puis, comment oublier ces moments douloureux où tu étais hospitalisée, je ne pouvais pas te laisser seule, je devais venir te voir, en vélo encore tu te souviens ? Tu grondais les infirmières qui voulaient te mettre ta pommade en leur disant que c'était ton petit-fils qui allait arriver, qui le ferait... Tu aimais me le raconter, j'aimais l'entendre tu sais...
Comme j'aimerais venir nettoyer ta maison encore une fois, te voir m'ouvrir la porte en te dandinant le sourire si sincère, la bouche serrée... Comme j'aimerais sentir encore la douceur de ta joue quand tu m'embrassais pour me dire : " Bonjour em' biau..."
Oui c'est ainsi que tu m'appelais... Mais toi Mé, t'étais ma mémée, ma deuxième maman. Douce, gentille, à l'écoute... Aujourd'hui je ne te laisse pas seule, je suis là pour toi encore, comme toi tu l'es aussi n'est-ce pas...
Ton sourire, ta gentillesse, tes histoires ne m'ont pas quittés. Tu es chez moi et dans mes pensées, mais surtout... Tu es dans mon cœur, là on ne t'arracheras pas à moi, là tu continues de m'ouvrir la porte en te dandinant avec ce si joli sourire...
mardi 1 août 2017
Et aujourd'hui, où sommes-nous ?
Dorénavant des souvenirs, des relents d'ambiance...
Quelques sons et la nostalgie fait son nid, ça relance...
En son sein, une amitié endormie, une fraternité assoupie, un peu rance ?
Te souviens-tu de ces moments d'évasion, de nos balades, de nos passions ?
Nos escapades au gré des routes sur un deux roues, on se soutenait, nous nous défiions.
Les heures passées à deviser, à refaire notre monde et parler du leur sans ambition...
Ces films visionnés et reconstitués au gré de nos imaginations enthousiastes...
Ces cabanes touffues et maladroites, nichées au sein de notre petit coin de verdure, notre repère cocasse.
Nos partages, nos confessions, on se racontait, on était comme des frères, c'était notre carapace...
Et aujourd'hui, où sommes-nous ?
Et si demain on mettait à nouveau notre amitié debout ?
Et puis vint l'adolescence, ses émois, ces moments, les nôtres...
Les parties de foot, de tennis, ces marches encore et encore, et les autres.
Nos fous-rires, nos querelles, tous ces interdit, les divisions qui taraudent...
Et puis, vint la fracture, légère mais nette.
Les malentendus, les chemins qui se divisent, les choix de vies désuet...
Je suis allé au nord tu es parti au sud, notre amitié elle... Oui en moi, elle reste.
Éloignée du regard et au loin tel un phare...
Cette complicité ne meurt pas et demeure, bien qu'il se fait tard.
On peut fermer nos maisons, nos yeux, nos oreilles... les portes du cœur elles,à nos rancœurs demeurent ignares.
Et aujourd'hui, où sommes-nous ?
Et si demain on mettait à nouveau notre amitié debout ?
samedi 29 juillet 2017
Le Rhône de Vincent Van Gogh
La nuit éclaire le Rhône de milles lumières, il ondule et danse au gré de la bise légère et amicale...
Les reflets bleus et encrés donnent une lueur tendre à l'étendue paisible. Les astres hauts perchés se reflètent avec amour sur l'eau calme et agréable.
Au loin, quelques maisonnées sont elles aussi éclairées...
J'imagine un enfant lisant ou un grand-père songeant et contemplant ce que moi-même j'admire depuis la berge...
jeudi 27 juillet 2017
Verlaine avoue Rimbaud
Quelle récompense pour un auteur auto-édité que d'être reconnu pour son travail.
C'est magique et magnifique...
Une autre aventure commence pour moi et une longue route, j'espère, pour mon roman, au sujet de ces deux géants de la poésie francophone.
Au-delà de leur histoire d'amour tumultueuse, de leur talent d'auteur, Verlaine et Rimbaud m'ont ramené à moi-même. Ils ont éveillé en moi des souvenirs enfouis, des rancœurs, des révélations...
Il n'est jamais évident de parler de soi, mais pour être un bon écrivain, disait Louis-Ferdinand Céline, il faut se coucher... Étaler sa peau sur la table!
Autrement dit, pour cet écrivain stylistique, on n'écrit bien que si on parle de nos vécus, de nos ressentis, de sujets qui nous touchent...
Cela étant, je trouve qu'il y a déjà matière à écrire avec ces raisons...
Verlaine est touchant, émouvant, énervant parfois... Si je pouvais parler, me confier à un seul poète ce serait lui que je choisirais, sans hésitations.
Rimbaud est génial et détestable, il n'a aucun scrupule, il le dit de lui-même, il est une petite crasse... Mais une crasse de classe ! Il me passionne pour son adolescence géniale qui mit au monde des vers de génie...
Si vous désirez partager mon aventure avec ces deux génies littéraires, cette aventure qui m'a ramené à la mienne... je vous invite à me lire.
lundi 17 juillet 2017
Boîtes à livres, par Vincent Vallée.
Une boîte à livres...
Je poste cette photo ici car on m'a demandé ce que je pensais des boîtes de ce style, je précise que c'est un auteur qui m'a posé la question... En effet, pour cet auteur c'est stupide presque.
sa réflexion était la suivante :
" Si les gens ont accès à la littérature gratuitement, pourquoi nous achèteraient-ils nos romans à nous auteurs ? "
Donc pour cet auteur, écrire c'est comme vendre des patates...
En ce qui me concerne, je soutiens toutes ces initiatives car ce qui m'importe c'est la littérature. En être acteur est très valorisant, c'est ma passion d'écrire, j'aime vendre mes romans, mais parce que j'aime les retours, les avis, le partage. Je vais en choquer plus d'un peut-être, mais l'argent qui en découle n'est pas ma priorité sinon j'aurais fait autre chose, les écrivains me comprendront je crois...
Il y a un tas de trucs qui rapportent bien plus et plus rapidement... Vendre des gadgets, tenir un stand de croustillons, faire des brocantes ou bien vendre mes livres d'occasions pour 1 ou 2 euros pièce non?
Moi c'est écrire qui m'importe, partager ma littérature, et faire en sorte d'attirer les plus jeunes à lire... Lire c'est s'évader, voyager, oublier, ne plus penser au quotidien... Lire c'est partager, s'oublier...
Alors non, je ne suis pas commerçant, j'essaye de devenir écrivain.
jeudi 13 juillet 2017
LE DERNIER ARRIVÉ, de Marco Balzano, par Vincent Vallée
Quand j'ai vu ce roman chez Tropismes Librairie, j'ai de suite été intrigué...
Après avoir lu la 4èm de couverture j'ai constaté que ça parlait d'un ouvrier et de l'Italie, pays que je venais de visiter.
Ce roman m'a soulevé des émotions intenses, il y a une philosophie si profonde derrière... Marco Balzano, l'auteur, réussit à jongler entre l'enfance et l'immigration d'un jeune sicilien, Ninetto, et Milan, sa vie de prisonnier libéré et repenti.
La vie d'un ouvrier immigré, qui au cours de sa dure vie de labeur et somme toute, commune, commet un acte maladroit pensant protéger sa fille, geste qui ne lui permettra plus jamais de pleinement profiter de sa vie.
Devenir libre, ce fut s'enfermer à nouveau...
Ninetto 57 ans, croupit en prison et il n'a qu'un moyen pour ne pas penser à son enfermement, c'est de rêver, se souvenir... Sa jeunesse... Manger des anchois sur du pain sec... Sa mère qui devient handicapée... Et puis,un instituteur qui lui donna le goût de la poésie.
L'auteur, Marco Balzano, va jongler dans ce roman entre la narration de Ninetto enfant, Ninetto en prison et puis on va suivre Ninetto sorti de l'enfer carcéral et qui va retrouver Maddalena sa tendre épouse. Celle-ci fera ce qu'elle peut pour revivre avec son époux si longtemps loin d'elle...
Une autre forme de prison va se refermer alors sur Ninetto. En effet, la vie a changé, le quartier aussi, sa fille est une femme et... il est papy. Á défaut de retrouver sa place d'époux et de père, il va tenter de conquérir sa petite-fille...
Ce roman m'a laissé pantois une fois terminé, car oui, dans la vie tout ne vas pas toujours bien, tout ne se termine pas toujours bien non plus.
Il y a des pensées très profondes dans ce récit très réussi, comme cette phrase :
" les choses qu'on ne touche pas du doigt, s'oublient... "
Ou encore ces deux pensées :
" Les souvenirs sont peut-être des événements que nous n'arrivons pas à oublier... "
" Parfois, on a plus que son histoire à quoi s'accrocher... "
Le travail à la chaîne, en usine, le boulot bête et abrutissant qui tôt ou tard sera fait par une machine rendant votre poste encore plus ridicule... Voilà des sentiments exprimés dans ce roman qui m'ont beaucoup parlé... La solitude, le manque, la culpabilité, l'amour, le travail, le courage et tant d'autres qualificatifs qui sont posés ici...
Marco Balzano
Après avoir lu la 4èm de couverture j'ai constaté que ça parlait d'un ouvrier et de l'Italie, pays que je venais de visiter.
Ce roman m'a soulevé des émotions intenses, il y a une philosophie si profonde derrière... Marco Balzano, l'auteur, réussit à jongler entre l'enfance et l'immigration d'un jeune sicilien, Ninetto, et Milan, sa vie de prisonnier libéré et repenti.
La vie d'un ouvrier immigré, qui au cours de sa dure vie de labeur et somme toute, commune, commet un acte maladroit pensant protéger sa fille, geste qui ne lui permettra plus jamais de pleinement profiter de sa vie.
Devenir libre, ce fut s'enfermer à nouveau...
Ninetto 57 ans, croupit en prison et il n'a qu'un moyen pour ne pas penser à son enfermement, c'est de rêver, se souvenir... Sa jeunesse... Manger des anchois sur du pain sec... Sa mère qui devient handicapée... Et puis,un instituteur qui lui donna le goût de la poésie.
L'auteur, Marco Balzano, va jongler dans ce roman entre la narration de Ninetto enfant, Ninetto en prison et puis on va suivre Ninetto sorti de l'enfer carcéral et qui va retrouver Maddalena sa tendre épouse. Celle-ci fera ce qu'elle peut pour revivre avec son époux si longtemps loin d'elle...
Une autre forme de prison va se refermer alors sur Ninetto. En effet, la vie a changé, le quartier aussi, sa fille est une femme et... il est papy. Á défaut de retrouver sa place d'époux et de père, il va tenter de conquérir sa petite-fille...
Ce roman m'a laissé pantois une fois terminé, car oui, dans la vie tout ne vas pas toujours bien, tout ne se termine pas toujours bien non plus.
Il y a des pensées très profondes dans ce récit très réussi, comme cette phrase :
" les choses qu'on ne touche pas du doigt, s'oublient... "
Ou encore ces deux pensées :
" Les souvenirs sont peut-être des événements que nous n'arrivons pas à oublier... "
" Parfois, on a plus que son histoire à quoi s'accrocher... "
Le travail à la chaîne, en usine, le boulot bête et abrutissant qui tôt ou tard sera fait par une machine rendant votre poste encore plus ridicule... Voilà des sentiments exprimés dans ce roman qui m'ont beaucoup parlé... La solitude, le manque, la culpabilité, l'amour, le travail, le courage et tant d'autres qualificatifs qui sont posés ici...
Marco Balzano
Né à Milan, le 06/06/1978,
Marco Balzano est un écrivain italien.
Il travaille comme enseignant dans un lycée à Milan. Passionné de littérature, avec un intérêt particulier pour le XIX et XX siècles, il collabore avec des revues littéraires et de culture générale. Auteur de plusieurs articles et essais.
lundi 10 juillet 2017
Faire un " Pouit " ...
Petite réflexion personnelle hier soir de ma plume :
Pourquoi corner les pages d'un livre ? Prendre des notes au crayon peut-être... Je pense qu'ainsi, au lieu de le terminer et le classer pour peut-être des années, sur une étagère.... Tu laisses cet espoir à ton livre que tu vas revenir le voir, le relire très vite pour parler de lui à d'autres... Ainsi il n'est pas oublié... c'est triste d'oublier un livre...
Le livre, est un espoir.
Vincent Vallée.
Petite goutte, par Vincent Vallée
Sur des joues d'enfants tu passes... rapidement.
Tu ne laisses pas de trace, vite effacée.
Parfois tu nais à peine, petite goutte, que tu es dissimulée,
Tu gène sans doute, vite essuyée...
Dans des yeux cernés petite goutte, tu t'es attardée...
Comme pour mieux les marquer tous les deux, même fermés...
Tu es le lit secret des flots ténébreux,
Qu’ont ces vieux fatigués au coin des yeux...
Tu es le résultat des rires, ta présence
Ne saurait nous faire mentir.
Tu nous fais du bien, tu nous soulages,
On ne pense plus à rien, il n'y a plus de rage...
Tu es notre pire faiblesse, petite goutte, notre sel...
Malgré ta petitesse, tu nous révèles.
Mais le pire pour toi petite goutte...
Et c'est un drame... c'est lorsqu'on t'appelle larme...
jeudi 6 juillet 2017
Van Gogh...
Vincent... Quelle coïncidence non ?
Van Gogh qui plus est, c'est doublement troublant.
Véritable artiste, qui pourtant fit face à tous ces bougons...
Voyou de la toile, aujourd'hui tu les ferais taire pourtant.
Vincent... Tu m'inspire tellement, je te découvre.
Van Gogh m'émeut et parfois me perd...
Vraiment tu es fermé, devant ces toiles qui s'ouvrent.
Voilà pour moi un de tes nombreux mystères.
Vincent, tu portes mon prénom, j'admire ton talent...
Van Gogh, par chez moi tu t'es posé, toi et puis ton regard.
Voici une démarche démontrant ton empathie, ta beauté d'âme d'enfant.
Volant aux miens un peu de misère pour la retranscrire dans ton art...
Vincent, je vais écrire à ton sujet ce que tu m'inspires...
Van Gogh, je serais le temps d'un roman au bout de ta peinture.
Volant entre les coups de pinceaux, ta vie et tes délires.
Virevoltant entre les tournesols et tenter d'y apposer ta signature...
lundi 3 juillet 2017
Les sandales de Rama de Tristan Koëgel, par Vincent Vallée
Upendra, c'est le prénom de ce jeune garçon Népalais. Il vend des barbes à papa aux touristes avec son meilleur ami Arjun et il a un rêve: Devenir guide pour les nombreux touristes, comme le fut son père autrefois, suite à un malaise cardiaque celui-ci ne bouge plus de la maison...
Upendra va, un beau matin, rencontrer une jeune fille, ou plutôt la bousculer et la faire tomber, provoquant la colère de la mère de celle-ci, en effet, la jeune fille, Satiya, est une ancienne kumari, qui, de sa petite enfance à sa puberté, était considérée comme une déesse par les Népalais. C'est ainsi que va débuter la passion d'Upendra pour cette jeune et jolie Népalaise, fille de bijoutier en ville.
Malheureusement la jeune fille va être promise à un autre et le jeune Upendra va tenter en vain de faire échouer ce mariage forcé, provoquant ainsi un drame, un accident fatal pour Satiya, du moins le pensait-il...
Effondré de chagrin, Upendra va s'enfuir et vivre loin de tout et de tous, il va rejoindre les fakirs et tenter de s'approprier leur secret. C'est là que nous allons voyager au travers de l'Inde et de ses jolis décors, ces si beaux sommets... L'auteur Tristan Koëgel A voyagé dans ce beau pays et on ressent tout son amour et son éblouissement face aux décors qu'il a admirés.
D'une vie isolée de tous à une rencontre étonnante avec un vieil homme, un sage, Upendra va nous démontrer que durant tout son exil il va grandir, il va apprendre, mûrir et le vieil homme, Omkar Mukherju, va lui apprendre bien de choses sur lui-même.
Jusqu'au jour où le vieil homme va le laisser seul face à son destin, il va alors comprendre que sa vie est auprès des siens, il ne sait pas bien entendu, que sa tendre Satiya est toujours vivante, mais qu'après toutes ces années d'exil elle s'est finalement mariée avec son promis et est devenue une femme respectable dans sa ville.
C'est une histoire d'amitié tout d'abord, entre Upendra et Arjun, une belle complicité qui va les unir jusqu'au bout, même après les années écoulées et les épreuves.
C'est également une jolie histoire d'amour entre ces deux tourtereaux, si jeunes mais si amoureux, la supposée mort accidentelle de Satiya va faire sombrer le jeune garçon dans un repli, un exil enrichissant au final.
Ce récit est aussi une leçon d'amour pour la famille, l'attachement. Ce roman démontre qu'on peut apprendre des autres aussi. L'éducation n'est pas prodiguée que par les parents, on peut apprendre des étrangers parfois.
Un roman qui m'a un peu fait penser à Rémi sans famille, un exil, la rencontre avec un vieux sage et une éducation via celui-ci qui fera changer le jeune homme, comprendre la vie, sa vie...
Après avoir été tour à tour distributeur de prospectus, garçon de café, pizzaïolo, animateur radio, écrivain public, Tristan Koëgel obtient une maîtrise de Lettres et enseigne la littérature et la langue française. Parallèlement à son activité d'enseignant, il écrit des poésies et collabore avec plusieurs revues.
Son premier roman "Le Grillon" a été publié chez Didier Jeunesse en 2013.
Tristan Koëgel a l'ambition folle de visiter tous les pays du monde en ramenant à chaque fois une histoire à raconter.
Il vit à Aix en Provence.
jeudi 22 juin 2017
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de harper Lee, par Vincent Vallée.
Harper Lee, une auteure n'ayant écrit que ce roman jusqu'à ce qu'on découvre une suite il y a peu quelque temps avant sa mort à vrai dire... " Va et poste une sentinelle ".
Il se dit d'ailleurs que ce deuxième et dernier roman de l'auteure aurait été rédigé avant le premier opus.
Ceci étant dit, " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur " est une magnifique balade en Alabama, avec Scout la petite fille à la salopette bleue, Jem le grand frère qui est en passe d'entrer dans l'adolescence et admire de plus en plus son père Atticus Finch, avocat.
Sans oublier Dill le petit amoureux et surtout compagnon de jeu de Scout. C'est elle qui nous raconte son histoire, et le procès que son avocat de père Atticus s'apprête à plaider bien qu'il sait que c'est perdu d'avance.
En effet, Tom Robinson un brave nègre de la ville, travaillant sans cesse, se voit accusé par une fille de fermier de viol et de coups...
Atticus est persuadé de l'innocence de son client et fait un point d'honneur à défendre celui-ci, à une époque et dans une région où quoi que puisse faire un noir il sera coupable !
Tout près de la maison des Finch, Scout, atticus et Jem, une maison habitée, du moins Scout et ses compagnons de jeu le supposent, par Boo Radley, un espèce d'ermite...
Il règne dans ce roman une ambiance du style de Tom Sawyer, l'espièglerie et la curiosité des jeunes gens sont cocasse et amusantes. Le rapport entre Atticus et ses enfants est admirable, il est un père veuf et uniquement aidé par Calpurna, une domestique, noire, qui est comme une mère pour la petite famille.
« Tuer un oiseau moqueur est un péché », dit le proverbe américain. En effet, ces petits passereaux, si répandus dans le Sud des États-Unis, n'ont d'autre vocation que de nous charmer par leur chant.
Tuer un oiseau moqueur – comme s'en prendre à un enfant ou condamner un innocent – c'est nier la beauté, saccager l'espoir et étouffer l'étincelle d'enfance qui subsiste en chacun de nous.
Ce roman m'a fait un bien fou, je me suis évadé, et le thème de la ségrégation à de nouveau démontré toute son horreur et son injustice.
Lisez ce roman et son deuxième opus ils sont magnifiques !
Nelle Harper Lee, dite Harper Lee, née le 28 avril 1926 à Monroeville dans l'Alabama et morte le 19 février 2016 dans la même ville, est une romancière américaine connue pour son roman To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur), prix Pulitzer en 1961. Vendu à quarante millions d'exemplaires, ce livre est un classique de la littérature américaine, étudié à ce titre dans de nombreux collèges et lycées des États-Unis, et régulièrement cité en tête des classements des critiques et libraires.
Elle reçoit en 2007 la médaille présidentielle de la Liberté du président George W. Bush pour sa contribution à la littérature.
Source Bio: Wikipédia
samedi 10 juin 2017
Chute automnale.
Elle tente de s’accrocher encore un peu, elle a passé du si
bon temps sous les rayons lumineux de l’astre radieux…
Le souffle de la brise matinale l’effraie un peu elle sent
qu’elle tient force de mieux, encore un peu dit-elle, juste un tout petit peu…
De sa verdure printanière à son éclat vert foncé du bel été,
la voici jaunie d’avoir vieilli…
Pour elle c’est si dur cette dernière, elle aurait aimé s’accrocher,
mais la voici qui s’émoustille de ne pouvoir prolonger la vie…
Une ultime bourrasque automnale décroche la vieille feuille
fatiguée, comme lasse d’avoir brillé sous l’étoile chaleureuse…
Elle est envoyée loin de son ami de bois vieilli, elle
virevolte et s’envole pour enfin atterrir calmement sur le sol encore verdoyant
qui lui offre une sépulture chaleureuse…
lundi 5 juin 2017
Pentecôte...
Après les avoir enseignés, leur avoir tout dit,
Tu as expiré sur ce bois, à leurs yeux tu es parti.
Peu t'ont suivi dans ton nécessaire pèlerinage,
Quelques-uns ont compris qu'il en coûterait pour la suite des âges.
Tu les a enseignés, prévenus, consolés,
Eux t'ont nié, déçu, assassiné.
Ta mission était pourtant grande et emplie d'amour,
Tu venais représenter Dieu, délivrer son message pour toujours.
De si belles leçons tu nous à contées,
Près d'un feu ou sous une lune qui nous éclairait.
Tu incarnais simplement, la sagesse et la patience,
Aujourd'hui ils ont oublié que tu n'avais aucune arrogance.
Tu ne ressemblais aucunement à ces visages angéliques,
Le visage quelconque de cette contrée, tu étais typique.
Après la trahison, la souffrance sur cette croix, tu disparus,
Accablés ils t'ont pleuré, regrettant quelques pensées.
Certains se sont assemblés et t'ont, des heures durant, prié,
Sur eux tu es descendu, avec leur esprit tu as communié.
Je rêve qu'aujourd'hui tu nous prennes en pitié,
Afin de cette barbarie quotidienne, nous libérer.
dimanche 4 juin 2017
Paris...
Paris c'est moi, je suis heureux tu sais,
Il y a des lieux comme ça où tout...
s'enroule autour de vous.
Sans savoir pourquoi, on s'y précipite on y court.
Regarder le grand A
Sans jamais baisser les yeux, et je me met à penser...
C'est pas la solution à tout,
Mais faut bien rêver je crois...
Paris, empresse toi, on vit,
On ne passe qu'une fois...
Et on n'a le temps de rien,
Qu'on est déjà à la fin mais, c'est décidé, je viens...
Ce n'est pas écrit dans tes rimes,
Le plus important à retenir,
Est de vivre en troubadour.
Le temps peut se prénommer toujours...
Même, si je n'ai pas entre temps,
Assumer mes fichus boniments...
J'ai en moi, peut-être ai-je tort,
Des envies d'alors...
Tu sais Paris, non, je n'entends plus ton cœur,
Il me faut réparer cette erreur ou encore,
Refaire ce que j'ai omis de faire,
Revenir admirer ta dame de fer...
Paris ne m'arrête pas, je veux vivre
Un fragment de vie avec toi...
On aura à peine le temps de se voir,
Qu'il sera déjà trop tard..
Oh Paris, je vais faire le tour,
De tes paysages d'amour.
J'ai désormais bien assez dans mon bagage
Pour tourner avec toi d'autres pages, il faut que tu le saches...
Sache que Paris me fut conté.
Faut jamais s'y promener en pensant,
Qu'il est devenu dommage,
d'avoir passé l'âge d'y demeurer.
Paris, une fois mon périple fini, ne m'encombre pas,
De souvenirs, de songes de toi.
Aucun regret ne me tiendras debout
Parce que pour moi, tu es partout...
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