La suite de la saga Ingalls devient une saga Ingalls-Wilder.
En effet, la petite Laura si sage, bien que plus audacieuse qua sa soeur Marie, grandit. Elle commence a avoir un avis, et à le donner, elle s'intéresse à la mode de l'époque comme la frange bouclée sur le front que sa mère n'apprécie pas.
Décidemment, Caroline Ingalls, en plus de détester les Indiens, est rabat joie... Laura a un objectif malgré elle, c'est de devenir institutrice sous l'insistance, l'impulsion de nouveau, de Caroline, sa mère.
C'est pour Marie surtout, que Laura va se battre pour obtenir son certificat d'étude afin de pouvoir enseigner. Son but est de pouvoir financer le déménagement de Marie, aveugle, pour une école spécialisée. Elle y parviendra et Marie, dans ce tome, part pour une institution pour aveugles.
Mais aussi, Almanzo Wilder va faire son entrée dans la vie de Laura, à tâtons. En effet, Laura ne comprends pas de suite. Elle trouve Almanzo âgé, et s'intéresse surtout à ses chevaux, si magnifiques. Ce tome se déroule durant un hiver clément comparé à l'hiver horrible et si long que la petite famille a subi. Cependant, Charles Ingalls ne veut pas prendre de risques et emmène sa famille dans la maison qui lui est allouée en ville, tandis qu'il continue de construire sa ferme sur la concession qu'il a obtenue.
Ce que je retiens, c'est que Laura s'est sacrifiée pour permettre à Marie de vivre une vie plus ou moins normale et pour ce faire elle se battra pour devenir institutrice, alors qu'elle déteste ça. Je note aussi que Caroline Ingalls ne bouge pas des masses, elle a beaucoup d'avis et de préjugés, mais au contraire de Charles et Laura, elle ne travaille pas, n'apporte pas d'argent au foyer...