dimanche 30 août 2020

Les nuits blanches de Dostoïevski par Vincent Vallée

 



Les nuits blanches.

C'est Félix Radu, jongleur de mots et comédien belge qui m'a donné envie de lire cet ouvrage.

Dostoïevski est un écrivain un peu spécial, il torture et met à nu nos sentiments les plus enfouis, la face et le côté sombre de tout un chacun.

D'aucun me diront que ce roman court parle d'amour et de désespoir, moi j'y vois et y ressent autre chose : Une soumission ridicule et un mépris en guise de conclusion, verrouillé par un énième coup de couteau.

Un jeune homme erre dans Saint-Pétersbourg, s'ennuie et semble très seul, la lecture nous démontrera qu'il l'est. Et puis, un soir il voit une jeune fille seule et malheureuse comme lui, sauf qu'elle, ne le cache pas. Ils finiront par faire connaissance et dans une attitude et un dialogue fielleux ils vont s'épancher en confidences. Lui et sa solitude, elle et son chagrin d'amour... 

Pour beaucoup ce sera un éloge à l'amour, mais personnellement je n'y ai vu que la sottise et l'aveuglement d'un jeune garçon, une admiration et des sentiments amoureux poussés à l’extrême pour une jeune fille jamais rencontrée et qu'il ne connait que depuis 3 jours à l'issue de ce roman.

Mais, je sais que notre cher Dostoïevski est connu pour faire ressortir la laideur, la mièvrerie ou la bêtise de chacun de nous. Dès lors, je suis rassuré, avec cet ouvrage c'est l'abrutissement amoureux qui ressort et se contemple... J'oublie de parler de la cruauté de la jeune fille à la fin de ce roman qui, par une lettre envoyée au jeune homme, va retourner le couteau dans SA plaie, le torturer une fois encore, là où il aurait fallu lui rendre sa paix intérieure. Autant ce jeune homme me fait pitié par  sa sottise que cette jeune fille m'agace.

Bon, cher Dostoïevski, nous avons fait connaissance mais nous en resterons là toi et moi. Sans rancune car de nos jours, la sottise et la laideur humaine ne doit plus être décortiquée par un écrivain de talent, elle s'étale en quelques clics, oui ça tu ne connais pas...


Petit passage que j'ai aimé :


"Qu'as-tu donc fait de tes années ? Où as-tu enterré la meilleure part de toi ? As-tu vécu ou non ?"



vendredi 28 août 2020

Métaphysique des tubes de Amélie Nothomb par Vincent Vallée

 


Un roman qui commence étrangement, bizarrement, Amélie Nothomb y parle d'un tube... Ce tube est un nouveau né, et ce nouveau né... C'est elle.

C'est là qu'en tant que lecteur tu te dis : Ce roman va m'ennuyer.

Cependant, j'ai appris à force de lire, à laisser une chance à un roman, ne pas le refermer de suite, lui laisser le temps de m’appâter, me ferrer et parfois ça marche, je me laisse pêcher. Cette métaphore est utile car je peux faire la transition avec un des symboles asiatiques, le Koi, la carpe quoi. Amélie la déteste et je vous laisse découvrir pourquoi.

Revenons à notre tube, ou plutôt Amélie. Ses parents l'avaient surnommée la plante, c'est dire. Car en effet, elle ne bougeait pas, elle attendait et se contentait de boire sans pleurer ni avant, ni après. La vie débutait étrangement pour elle, son meilleur ami était le plafond et ses fissures. Et puis un beau jour, dans le champ de vision du tube, un visage se glissa, fini le plafond, c'était une dame inconnue qui laissa vite la place à une forme étrange mais olfacivement agréable : Du chocolat blanc. La vieille dame fit goûter la délicate douceur à la plante et c'est là que se fit le réveil, Amélie vint au monde, elle venait de naître. De sa naissance jusqu'à ses premières années c'est au Japon qu'elle se prit d'abord pour un tube puis pour Dieu... 

Oui Dieu c'était elle, c'était ainsi, elle l'avait décidé ou peut-être y croyait-elle vraiment du haut de son enfance. Le Japon, le métier de son  père, les carpes qu'elle haïssait au plus haut point et puis Nishio-san... Cette dernière était sa nounou et elle s'adoraient toutes les deux. Il y avait tant de bienveillance dans les propos et les gestes de la nounou, qu'Amélie ne jurait que par elle. 

Alors voilà, une façon étrange pour certains, agréable à mes yeux, de découvrir les premières années de la vie de cette auteure incroyable et puis belge ! C'est ainsi que Amélie va se raconter, au travers de ses premiers romans et j'aime cette façon de faire, sans filtre ou alors ceux qui l'amuse. C'est un Japon magnifique et respectueux qui est décrit, une enfance dont on a du mal à croire les souvenirs si exacts et puis pourquoi pas ? Qui nous dit que nos souvenirs sont exacts, n'avons nous pas un peu, nous aussi, fantasmé les nôtres ?

Je vous recommande vivement ce petit roman. Un bijou.




mercredi 26 août 2020

Tu étais une fille de la mer… Par Vincent Vallée

 




Tu étais une fille de la mer…

 

 

Tu t’en es allée.

Et avec toi, est aussi parti une certaine époque, un temps que moi je regrette tant, mais tant. Le Borinage, Bruxelles, Popeye, tes visites et puis cet autre aspect de la famille.

Avec toi s’en est allé un souvenir doux, une voix, un rire, une fille de la mer.

Et puis un jour voilà, c’est ainsi on se réveille et sans le savoir, on se souvient qu’on l’avait pressenti. C’est étrange, je ne sais l’expliquer mais quelque part c’est écrit, cela me fut prédit.

Avec toi s’en est allé un souvenir doux, une voix, un rire, une fille de la mer.

C’est triste de ne s’être pas revu, triste de ne s’être pas parlé plus, car à travers toi c’est eux que j’aurais pu voir… À travers ta mémoire, leurs vies, leur amour, leurs souvenirs.

Avec toi s’en est allé un souvenir doux, une voix, un rire, une fille de la mer.

Je ne peux, et eux non plus, rattraper le temps perdu, mais avec une ancre on peut s’arrêter un moment. Regarder au loin et le visage au vent, s’endurcir comme toi, résister au temps. 95 ans c’est grand…

Oui c’était ça ton secret, tu étais une fille de la mer…

Alors maintenant c’est mon tour de te le dire : Grosse bise Babeth…

samedi 22 août 2020

Les aérostats de Amèlie Nothomb par Vincent Vallée

 


Les aérostats... Je suis d'abord allé voir ce qu'était un aérostat, oui, oui... Je me suis alors dit que de nouveau, Amélie allait nous faire voltiger, planer.

Avant tout je dois dire qu'après "Soif" son avant dernier opus, j'avais une crainte car j'avais été déçu, très déçu par ce petit roman caricaturant l'homme Jésus et ce qu'il représente également.
Là, nous allons découvrir une jeune fille, Ange, simple certes, à première vue studieuse et cultivée. 
Elle est en colocation et pour une fois, nous sommes à Bruxelles, une première pour un roman d’Amélie. C'est un des seuls soucis de ce roman à mon sens, car Amélie nous dépeint une colocataire acariâtre, limite tyrannique et un peu cinglée et puis en face, une désinvolture dans le chef de Ange qui contrecarre le tempérament de la jeune colocataire un peu agaçante. 
Cependant, Donate la jeune voisine de studio de Ange va être un peu oubliée par l'auteure au fil des pages. Je me pose encore la question de savoir pourquoi elle est ainsi décrite et dans quel but...

Ensuite, arrive Pie, un jeune homme de 16 ans dyslexique et qui devient un travail, une tâche confiée à Ange par le père de celui-ci. Pie, Donate, Ange... quelques prénoms encore bien spéciaux et loufoques à l'image de l'auteure. Le style d'Amélie Nothomb est bien là et le décor est planté ! Le jeune Pie est très spécial, enfermé c'est le moins qu'on puisse dire, renfermé aussi... mais qui va petit à petit s'ouvrir et guérir de sa dyslexie grâce à Ange. Cependant, Pie attend autre chose d'Ange.

Le seul rappel à Donate sera lorsque Ange se racontera, se confiera après avoir donné une leçon de littérature à Pie. En effet, le père de l'élève est un peu spécial ayant des façons un peu étranges et malsaines...
La fin mon Dieu... Le machiavélisme si j'ose dire, de l'auteure est là et bien là. Je suis resté abasourdi une minute et puis cette désinvolture à la narration me laisse pantois. Oui, c'est un bon cru d'Amélie Nothomb, je suis rasséréné.

Je suis passé par trois étapes lors de ma lecture : La confiance, la crainte, l'étonnement.
J'ai eu confiance en ce récit car une jeune fille qui va donner goût à la lecture à un jeune homme par le biais de classiques, je ne pouvais pas être déçu. Cependant, les classiques choisis...

J'ai donc craint, craint d'être à nouveau déçu et de baisser les bras à la lecture de ce court roman, mais... La seconde partie du livre et puis le dénouement m'ont surpris, étonné car je suis resté stupéfait par l'issue choisie.

Alors, n'en déplaise à ses détracteurs j'ai aimé ce dernier roman d'Amélie Nothomb. Quant à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lue, soyez rassuré, Amélie ne mords pas, si ce n'est avec la plume.

vendredi 21 août 2020

Le bleu de tes mots de Cath Crowley par Vincent Vallée

 



Le bleu de tes mots.

Une fois le roman terminé, ce titre prend tout sons sens. En voilà une belle et constructive idée que d'ouvrir une librairie avec un rayon épistolaire. Dans ce rayon, on y trouve des livres dont les pages sont cornées, annotées. On y trouve des lettres également, des lettres que les lecteurs et lectrices laissent dans un livre que le destinataire ouvrira à coup sûr.
Cependant, une de ces lettres ne sera pas trouvée, pas ouverte, pas lue... 
Cette lettre est de Rachel pour Henry, ils sont amis depuis presque toujours et cette amitié va se transformer en amour du moins pour Rachel, seulement elle va déménager. Henry est propriétaire avec ses parents et sa sœur Georges de cet endroit magique qu'est la librairie, parfumée de mots, les sentiments, les livres se respirent là... Mais Henry ne lira jamais cette lettre, du moins, pas au bon moment, celui qui aurait pu tout changer... Henry va sombrer dans une folie amoureuse pour une fille volage et instable mais si jolie à ses yeux.

Rachel, une fois partie, continuera de répondre aux lettres d'Henry mais déçue, parfois fâchée de ne pas avoir eu de réponse à sa lettre d'amour, répondra brièvement.
Henry ne comprendra pas cette distance, forcément. Et puis un jour, au bord de l'océan que Rachel et son frère Cal aiment tant, un drame arrivera, la mort s'invitera et détruira Rachel.

C'est chez sa tante, près de chez Henry qu'elle ira se réfugier un peu à contre cœur. Henry lui, toujours entre amour et tristesse avec Amy sa dulcinée, verra son amie revenir en même temps qu'il apprendra la possible vente de sa librairie, son antre, son refuge...
Rachel, Henry, Cal, Georges et tant d'autres que nous apprenons à connaître et à aimer. Le drame de Rachel, cette mort, elle va la confier après avoir retrouvé Henry, ce qui ne se fera pas sans fracas et incompréhension. Henry sera loin de comprendre la froideur, la distance de Rachel car perdu dans son amour pour Amy cette fille un peu délurée... L'amour lui, ne meurt jamais, mais le sincère, celui qui possède de bonnes racines, une terre fertile.
Les mots sont des pansements, les écrire un onguent, un baume pour l'âme et les sentiments et c'est là, au milieu des mots que Henry et Rachel amis depuis toujours vont se comprendre, s'épancher, se retrouver.

Ce roman est magique, roman jeunesse certes, mais une fois le résumé lu, j'ai craqué. Il n'y a pas d'âge pour lire un roman, celui-ci me parle beaucoup, m'interpelle, me fait du bien. Nous avons parfois des bleus à force que la vie nous donne des coups et moi comme vous, ce sont les mots qui les apaisent. C'est tout le thème de ce livre. Durant cette lecture je me suis épanoui, j'ai reculé dans le temps puisque c'est une littérature jeunesse pour pouvoir revenir à mes 43 ans, plus fort, plus serein, plus posé. Pansé...


Cath Crowley est d'origine australienne, vivant à Melbourne. Auteur de nombreux romans de littérature adulte, elle écrit aussi pour les adolescents.
Graffiti Moon, a remporté trois prix prestigieux de littérature ado: NSW Premier's Literary Award, Honour Book - Children's Book Council of Australia Book of the Year Awards - Prime Minister's Literary Award.





mercredi 19 août 2020

Etre ou ne pas être...




Etre ou ne pas être... pour moi signifie que l'on peut choisir entre vivre sa vie rêvée ou subir celle que "la vie" nous impose...
Je veux essayer, d'être. Je fais en tous cas, tout ce que je peux pour être. Ouvrier, certes, mais amoureux de lectures, amoureux des mots, je veux être celui que je rêve d'être depuis toujours. 

Celui que j'ai laissé passer quand j'aurai pu choisir ? 

Choisir d'être... Je veux me battre pour être, pour ne pas survivre en rêvant parmi mes regrets, je ne veux pas je veux juste saisir le temps, lui dire : Hé stop fieu! JE est un autre, tu te trompes parce que je ne serai pas ce type là, c'est une façade, un mauvais reflet ou que sais-je. 

Moi, le vrai MOI c'est un autre, c'est celui qui écrit, philosophe, pense, lit, écrit tout ça tout ça... 

Non ce n'est pas celui qu'on voit, que je vois, c'est celui que je ressens en moi, tu sais le pt'it, le gamin de 10 ans qui écoute son prof lire une histoire... 

Ouais, c'est lui que je suis.





Vincent Vallée




lundi 10 août 2020

Voyage au centre de la terre de Jules Verne par Vincent Vallée

 


Voyage au centre de la terre... Qui n'a pas lu ce roman célèbre  si ce n'est le plus connu, de Jules Verne?
Et bien moi pardi !
Mon fils de 19 ans m'a devancé et l'a lu, honte à moi direz-vous et pourquoi ?
J'aime découvrir les classiques qui me font de l’œil. Qui a décrété qu'il y avait un ordre de lecture et un chrono derrière nous ?

Alors ce roman ? Je n'ai pas de mots pour le décrire et pourtant je vais devoir en trouver. J'ai ouvert ce roman et suis tombé sur une description de l'objet livre par le personnage principal du roman, Otto Lidenbrock, professeur en minéralogie. Il trouve un livre très révélateur pour la suite de l'aventure et le décrit comme ceci :

« Vois, disait-il, en se faisant à lui-même demandes et réponses ; est-ce assez beau ? Oui, c’est admirable ! Et quelle reliure ! Ce livre s’ouvre-t-il facilement ? Oui, car il reste ouvert à n’importe quelle page ! Mais se ferme-t-il bien ? Oui, car la couverture et les feuilles forment un tout bien uni, sans se séparer ni bâiller en aucun endroit. Et ce dos qui n’offre pas une seule brisure après sept cents ans d’existence ! Ah ! voilà une reliure dont Bozerian, Closs ou Purgold eussent été fiers ! »

En parlant ainsi, mon oncle ouvrait et fermait successivement le vieux bouquin. 

C'est là que Jules Verne m'a happé. J'ai pourtant cru que j'allais me lasser mais c'était sans compter sur la découverte de ce cher Otto, le professeur Lidenbrock, un autre savant comme lui avait laissé un code dans ce livre, une sorte de message crypté que le professeur va en vain, tenter de déchiffrer. Fort heureusement il y a son neveu, Axel, et aussi son élève qui va lui, comprendre et aussi prendre peur car il connaît son oncle, fougueux, entreprenant, enthousiaste, fou ?

Cette découverte va donner naissance à l'entreprise d'un voyage, mais pas n'importe lequel, celui d'un périple au centre du globe. En effet, le professeur et oncle d'Axel est persuadé d'y parvenir, de faire là des découvertes énormes ! Axel est bien plus sceptique, prudent et il faut bien le dire, craintif.
Mais rien n'arrêtera Otto Lidenbrock, le voyage va alors débuter et nous conduire dans les entrailles du globe terrestre, avec tous les dangers que l'on peut imaginer, et pourtant, Jules Verne va imaginer une descente toute autre que celle que nous pourrions nous, imaginer.
Une foule de termes scientifiques vont égrener ce récit, des hauts et des bas (n'y voyez qu'un petit jeu de mots...) vont nous permettre de ressentir le voyage comme Axel et son oncle mais il ne faut pas oublier Hans le fidèle chasseur et guide de la belle aventure ! Sans lui...
C'est toute un monde qui se cache sous nos pieds selon Jules Verne, un monde sous marin ? Un feu dévorant ? Ou juste quelques grottes banales ? Il y a du vrai et du faux dans mes questions, mais il y a dans ce roman toute une série d'autres aspects que je n'aurais imaginé. La descente et ses aléas parfois plus que dangereux nous font frémir et rêver... La ténacité alternant avec le presque découragement du professeur est inquiétante, osée, folle ? La crainte et la réserve d'Axel, plus pragmatique et réservé quant à l'issue de cette expédition permettent le doute et nous incitent à tourner les pages pour savoir jusqu'où vont aller nos amis.
C'est en Islande qu'ils vont entamer cette aventure, mais y reviendront-ils ? Et si oui, est-ce en Islande qu'ils reverront le soleil ? 

Ce que je tiens à dire, c'est que je suis interpellé par ce roman, ce classique, et en l’occurrence de Jules Verne et je vais dire pourquoi :

Bon nombre de romans contemporains me sont conseillés, je les achète puis je déchante, je n'entre pas dans l'histoire, c'est fade et insipide, je laisse alors tomber, non sans avoir insisté pourtant.
Et puis voilà un roman de Jules Verne, rien que l'évocation de cet écrivain fait pousser de longs soupirs aux étudiant(es). Et pourtant... J'ai été happé, surpris et suis entré de suite dans le récit, aucun passage ne m'a lassé ou énervé, j'ai frissonné et même ri. Alors, je me répète, un roman c'est une évasion, une aventure, une histoire, des sentiments, de la tendresse, de l'horreur etc, quelques personnages, quelques !! De nombreux romans de nos jours, sont publiés sans être compris ou lu, je commence à me le demander.

Jules Verne :





Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français dont l'œuvre est, pour la plus grande partie, constituée de romans d'aventures évoquant les progrès scientifiques du xixe siècle.


Bien qu'il ait d'abord écrit des pièces de théâtre, Verne ne rencontre le succès qu'en 1863 lorsque paraît, chez l'éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), son premier roman, Cinq Semaines en ballon. Celui-ci connaît un très grand succès, y compris à l'étranger. À partir des Aventures du capitaine Hatteras, ses romans entreront dans le cadre des Voyages extraordinaires, qui comptent 62 romans et 18 nouvelles, parfois publiés en feuilleton dans le Magasin d'éducation et de récréation, revue destinée à la jeunesse, ou dans des périodiques destinés aux adultes comme Le Temps ou le Journal des débats.