mercredi 31 mai 2017

Laisse moi penser...






Depuis nous je fais semblant d'oublier,
depuis toi je me suis mis a aimer.
Après tout ça je croyais pouvoir t'oublier
Aurions- nous pu continuer ?

Sans toi je me suis mis à prier et à rêver,
Que pouvions-nous encore espérer?
mon cœur t'était dévoué, mon esprit lui, tourmenté...
Tu as tout sali tout gâché, fais sortir de moi ce que j'avais de plus mauvais.
Depuis, chaque matin je suis devant cette glace et parfois je me demande si toi tu sais comme moi, te regarder...

Mais bon sang, sors donc, sors de mes pensées!

Je garde en mon sein tout ce que tu m'as laissé de mauvais,
rien n'y fait je n'y arrive pas, je n'oublie pas...
Il a essayé de me consoler, de m'aimer, mais cette passion... cette aspiration à viser plus haut, toucher les sommets.
Tout ce que tu m'as laissé est puéril, je me connais par cœur je sais que mon âme n'est plus à l'heure...
Cette passion qui entre nous est née, peut-être n'était-elle qu'en moi...

Ce parfum est différent, je suis mon propre prisonnier, prisonnier de ça...
que fais-tu, qui es-tu ou es-tu?
J'ai trouvé la force de laisser un peu de toi dehors mais je me retourne trop souvent, je n'y arrive pas...
Je tente en vain de panser mes blessures...
Quand tu penses à moi là-bas, quelque part... je sais que tu as cette douleur qui te tirailles, ton passé t'as toujours rattrapé.
je vis au milieu des pots cassés... Les tiens.  Tes cris, tes injures, je t'ai aimé...
Je te respire dans mes draps... quitte mon âme, laisse moi penser...

mardi 23 mai 2017

Auprès de ma blonde de Thierry-Marie Delaunois.



Il est de convenance de se lire entre auteur(es) et lors de mes différents salons littéraires j'ai fais la connaissance de Thierry-Marie Delaunois, une rencontre sympathique, enrichissante.

Thierry-Marie est l'auteur de plusieurs romans déjà, il est un romancier mais tout comme moi, il rédige des critiques, des chroniques. La littérature est un moteur à sa vie c'est indéniable.

Je ne l'avais pas encore lu, et récemment j'ai appris que Thierry-Marie était publié chez Chloé Des Lys, une maison d'édition belge, avec  " Auprès de ma blonde ".

Dés le début du livre, nous entrons dans un presque huis-clos avec ce parc que l'auteur décrit, un parc où André, écrivain en passe d'être connu, aime à se promener, chercher l'inspiration. Il y rencontrera une grande et jolie blonde,magistrale presque, selon la description de l'auteur.

Dans ce presque huis-clos, nous ferons connaissance avec André bien entendu, Serena, Hélène, Danton, une gitane diseuse de bonne aventure, et bien d'autres encore dont le rôle ne sera pas très important pour le récit, sauf les coccinelles...

Dans ce parc, un lac, avec en son centre un îlot. Réputé dangereux, le lac sera central tout au long du roman, il sera un tournant narratif non négligeable.
Une histoire d'amour va naître entre André et la majestueuse blonde du parc, mais très compliquée, une relation semée d'embûches, de doutes, de remise en question.

Ce que je peux dire d'ores et déjà, c'est que ce roman de 226 pages ne manque pas de rebondissements, de surprises.
Les 50 dernières pages en sont d'ailleurs riches. Ce dont il est traité dans ce roman, c'est de passion, d'amour, de folie, d'éducation,mais aussi de suicide. Un sujet délicat qu'il faut maîtriser.

Ce que je peux dire également c'est que je ne me suis pas ennuyé à lire le dernier roman de Thierry-Marie Delaunois, je l'ai bien entendu un peu reconnu dans quelques narrations, descriptions, d'ailleurs l'auteur ne s'en cache pas, il a fortement raison, on écrit toujours un peu de soi.

Je me suis fait une remarque au sujet de ce livre, durant sa lecture, ça me fait penser à un TINTIN  de Hergé, et je ne le dis pas avec péjoration que du contraire, ce récit est une véritable enquête, de soi, de l'autre, de sursaut en surprises le lecteur trouve matière à poursuivre son récit, à savoir la suite.

Ce que j'ai un peu déploré, c'est peut-être que le récit se déroule beaucoup en un seul lieu, le parc, je ne sais d'ailleurs pas le nom de la ville ni le pays d'où se déroule l'action, mais c'est intéressant pour l'imaginaire du lecteur.
Les personnages manquent aussi de description, c'est un peu loin dans le récit quand j'apprends que André est assez bien fichu, beau garçon, rien de bien grave vous me direz, vous aurez raison.

Pour terminer, je dirais que si étant petit, on vous a dit que les coccinelles étaient les petites bêtes à bon Dieu, vous verrez que l'auteur les apprécies beaucoup aussi, et qu'elles ont un très grand rôle dans le casting de ce roman qui donne envie de découvrir ce que nous proposera encore Thierry-Marie Delaunois, à qui je dis merci pour ce moment de lecture, et bonne chance pour la suite de son aventure littéraire.


http://www.thierry-mariedelaunois.com/


L'auteur:


samedi 20 mai 2017

La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina Bivald.




Ce qui m'a séduit quand j'ai vu ce roman en librairie c'est son thème, j'adore les livres ce n'est pas un secret. Katarina Bivald est suédoise et je me suis dit que c'était deux bons arguments pour lire ce premier roman de l'auteure.

J'ai dû me forcer un peu j'avoue, ce qui m'a le plus gêné dans cette lecture c'est tout d'abord les longueurs. Bivald nous traîne son récit dans des longueurs interminables.
Ensuite je croyais que j'allais terminer ce roman en étant surpris, mais en réalité il se termine comme un film d'amour quelconque qui tiendrait plus du navet que d'un bon film...

Le sujet pourtant aurait pu être bon,  Une correspondance entre une vieille dame, Amy qui vit dans un coin un peu paumé de l' Iowa aux USA, elles se passionnent l'une l'autre par leurs échanges littéraires, et puis Sara, une jeune fille qui vit en Suède.

La jeune Suédoise va rejoindre Amy lors d'un voyage planifié mais à son arrivée elle va apprendre une terrible nouvelle concernant Amy, découvrir une ville presque vide et une population qui se compte sur les doigts de la main.

C'est donc parti pour des récits qui vont traîner, traîner pour ne rien apprendre après 200 pages, ce roman en comporte 400...
Deux choses intéressantes tout de même, Sara la jeune suédoise va ouvrir une librairie dans ce bled et partager son amour des livres aux habitants.
Après cela... ben pas grand choses j'en suis navré.

Je ne vous spolierais rien, car en gros il n'y a rien à dire de plus, si ce n'est de petites anecdotes concernant les personnages qui accompagnent Sara dans le récit, c'est sans intérêt.

Voilà donc pour moi, un roman à lire chez le docteur ou sur une plage en vacances, n'y cherchez pas de la grande littérature, un style bien particulier, de grandes envolées littéraires, un récit palpitant ou prenant, il n'y en a pas, l'histoire est belle, mais longue pour se dire à la fin:

Tout ça pour ça??


Katarina Bivald :




Nationalité : Suède 
Né(e) : 1983
Biographie : 

Katarina Bivald a grandi en travaillant à mi-temps dans une librairie. Aujourd’hui, elle vit près de Stockholm, en Suède, avec sa sœur. 
"La Bibliothèque des cœurs cabossés" est son premier roman il a été traduit dans plus d'une vingtaine de langues. 
'Le jour où Anita envoya tout balader' est son second roman paru aux éditions Denoël.