samedi 1 novembre 2025
Oh mon vieux Borinage de Vincent Vallée
samedi 10 avril 2021
Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Tes
lèvres... ma lèvre, ouais celle que j'ai tant aimé
Un
univers tout entier pour la retrouver, l'embrasser
On
rêvait de dormir enlacés, bouches soudées, unies dans la nuit noire
Laisser
parler nos passions, nos révoltes, ne plus croire l'illusoire
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
On
s'était promis des étoiles, des balades interminables
Les
chemins de hasard nous ont perdus, c'est si minable...
Que de
temps perdu, tous deux éperdus à chercher l'illusion
Et toutes
ces paroles en vain, taire le boucan, rallumer la passion
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Tant
de mains sur toi depuis, tant de frissons perdus sans nous...
Pour
un autre, feindre ce que tu n'es pas, mais moi je l' sais... pauvre fou
Courir
après des volutes enivrantes, se perdre dans une brume d'herbes folles
Te
prétendre être et savoir une fois perdu... c'est aujourd'hui et toujours ta
camisole
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Un
jour cruel viendra, tu t'éveilleras à une aube lourde et cruelle
La vie
sera passée et tes larmes nocturnes auront coulées sur elle
La
mélancolie est mon amie depuis, ma compagne de quelques soirs
Et je
nage souvent dans la rivière de la nostalgie, non, rien d'illusoire.
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Mais
t'es plus là auprès d'moi j'suis resté assis sur la route de d'main
Je le
regarde passer, et il m'attire, il me veut et me tente ce fichu destin
Toi
t'es perdu vieux, égaré et tu l'as souillée ta lèvre, abîmée sur d'autres
Moi
j'en rêve encore, tiède et tendre pour moi c'est ouf j'serais jamais bon
apôtre...
lundi 1 juin 2020
Lettre à Arthur Rimbaud par Vincent vallée
Parmi les villageois, les citadins peu importe tu étais. Ton JE était mais l'autre ?
Les poches usées et lisses de les avoir remplies de tes mains à plumes tu fus, tu es, tu resteras le génie de la poésie, oui Arthur on les emmerde les élites!
Les godasses trouées, les semelles râpées tu foulais la merde et les pavés suintants. Puis plus tard c'est le sable chaud qui ondulait sous tes pieds, puis...ton pied.
Les cheveux hirsutes, en bagarre comme cette vie qui fut la tienne, tu affrontais les bourrasques, les pluies pénétrantes, et puis ce soleil de plomb, t'écrasant, t'harassant...
Mais ainsi, tu avanças ta vie durant, vaille que vaille.
Souvent tu quittais ta plaine, ta campagne française que tu disais puante, répugnante d'ennuis et puis tu y revins, sans cesse, sans discontinuer jusqu'à y reposer. Tu t'es bien fichu de nous...
Ta besace, ta valise, que de cabotages entre villes et villages. Les pays lointains ne te repoussèrent pas et toi, toi tu les adopta. Tu t'y fondis, tu t'y immergea en te faisant adopter et par les cultures et par les idées, les autres.
Mais cette poésie t'as vraiment quitté dis ? Tu t'es découragé de ne pas voir tes manuscrits sur des étagères n'est-ce pas ? Oh Arthur comme je me retrouve en toi, comme j'aime regarder mes godasses foulant la poussière. J'en arrive presque à aimer être refusé par un libraire tu sais ? C'est quoi la célébrité ? Non mais à quoi sert-elle quand on écrit ?
Tout comme toi j'écris pour me libérer... C'est imprimé et puis après ? Je rechausse mes godasses et de par les routes et les sentiers je repars un autre cahier vierge sous le bras. Je cherche un coin de tranquillité et je m'y repose pour vider mon bras...
J'ai en moi, et depuis toujours cette mélancolie... On l'associa souvent, et moi aussi, à de la mélancolie triste mais elle est heureuse. Parce qu'écrire m'est vital.
Tout comme toi j'ai tourné ma vie dans tous les sens pour savoir son sens... J'ai demandé l'avis des gens et puis quoi ? La vie ne vaut rien, mais moi j'y tiens. Tu y tenais aussi pas vrai ? Sinon pourquoi repartir dans cette France que tu avais fui ?
Mes mains se mettent à briller quand j'écris et se racrapotent quand je n'écris plus. Et puis lire, Diable lire ! Rien ne vaut l'acte de lire. J'ai parfois tant de mal parce que cette saleté de vie me vole même ces instants uniques en fermant mes paupières sous le poids de cette fatigue imposée, pas saine, oh non pas saine.
Tout porte à croire que tout nous échappe Arthur... Même l'écriture ! J'aime me laisser bercer par le pépiements des volatiles, mais que ce monde me laisse m'envoler, franchir les rivières de cette vie ruminante. La foi qui m'anime est un mensonge ? Dieu le sait non ? Et toi tu y croyais dis ? Verlaine croyait aussi tu penses ? Je ne crois pas.
Et l'éternité Arthur ? Cette mer halée avec le soleil ? Tu l'as aimée ? Tu l'as admirée c'est vrai ? Moi je l'aime cette éternité retrouvée, elle me parle, elle m'apaise, elle me punit avec sa grandeur et tout ce qui s'en échappe.
Alors c'est ça la vie d'un auteur non reconnu ? Un fin sans fin ? Des pulsions ? Ne pas écrire des jours entiers et puis tout à coup, comme une vague qui se soulève de l'océan, les mots viennent mourir en s'écrasant sur le sable de ma feuille ?
Il me faudra aussi m'exiler dis ? Il me faudra donc tout laisser tomber et tout quitter pour partir crever loin ? Oh tu sais, il y a parfois aussi pire que de perdre une jambe pour succomber.
Allez Arthur, je vais rechausser mes godasses comme toi, user mes poches lustrées et ramasser ma besace, j'y mettrais ma plume et quelque feuilles, oui, on ne sait jamais...
Putain d'élite ! Saleté de vie ! Fichue inspiration et putain de fainéantise !
Je tourne pourtant les pages et je vais continuer à chercher, à comprendre, je te cherche...
Je me cherche dans les yeux des enfants et leur façon de rire... Il disparaît à chaque réveil le mien... Je te cherche mais jamais ne te trouve.
J'ai ancré ma tête dans les cris et puis j'attends... Soleil Arthur... Jour sans fin... Marche libératrice, écriture salvatrice, lecture apaisante, oui c’est pour ça qu'elle m'emporte et clos mes yeux avides de lectures...
Allez Arthur explique moi, laisse toi trouver tu veux ?
dimanche 19 avril 2020
Ces silences entre les mots… ... ... Par Vincent Vallée
lundi 13 avril 2020
Notre conversation… Par Vincent Vallée
samedi 11 mai 2019
C’est Dieu, c’est l’éternité.
Relents marins, cris volatiles sont ses compagnons, la mer… C’est Dieu, c’est l’éternité.
samedi 3 juin 2017
Lettre à Lélian... Missive au prince des poètes.
mercredi 22 juin 2016
Écrire sans sujet précis.
Écrire sans sujet précis sans citer d’événements, uniquement écrire les mots qui me viennent à l’esprit, me moquer des imperfections…
Écrire pour te dire à toi combien je t’aime, pour te dire à toi aussi combien je te hais.
Écrire pour ne pas pleurer, écrire pour rigoler, écrire tout simplement, écrire avec mon cœur.
Ne cherchez pas un message dans ce texte ou du vécu, il n’y en a pas, j’écris parce que j’aime ça, peu m’importe ce qu’on en pense ou ce qu’on en déduit, ce sera un leurre.
Mais oui, je sais qui je suis, bien sûr, j’ai comme tout un chacun ma part de larmes dans ce bref passage qu’on appelle « la vie »…
Mais qui a dit qu’aimer était impossible ?
Qui a dit qu’être fidèle était de l’utopie ?
Qui m’a dit que je ne valais rien que j’étais incapable d’aimer… Peut-être est-ce moi tout bonnement…
Dans ce cas, je dois avoir changé, évolué, voire progressé même…
Je sais qui j’ai été, je sais aussi et surtout qui je suis à ce jour et je dis à qui veux l’entendre, qu’en moi comme en chacun il y a du bon et du mauvais…
Je me refuse à beugler dans ce pâturage qu’on appelle « le monde », ce que je fais, je le fais pour moi et les miens, je ne dois rien à personne, mais je dois tout à la vie que j’ai choisie et à ceux qui en font partie.
Dorénavant.
Avec ce temps qui s'enfuit.
À l'égard de tous ces gens qui m´exaspère,
Maintenant que tout est sans vie.
Toutes ces nuits, à écrire pour lui ?
Et ces matins qui vident de rien,
Ce cœur qui bat, non pas mort, pourquoi ?
Qui me donnera tort, oui tort...
Dorénavant comment faire,
Vers quel mécréant ira ma furie ?
Tu m´as brisé mon univers,
Et mon univers sans toi, il est avec lui.
Vous, chers petits, soyez amis,
Vous savez bien qu'être frère, c'est bien.
Vos vies sont enchaînées, c'est ainsi,
Soyez complices, enfantez des liens.
Dorénavant comment plaire,
Ne plus souffrir, ne plus s'en aller.
Il nous faut brûler des nuits salutaires
Et chaque matin, je les aimerais.
Et vient le soir sur une énième page miroir
J'apercevrais la fin de mon matin.
tellement de fleurs, tellement de pleurs
Il est donc venu le temps de s'dire adieu.
Il n'y a vraiment rien à faire.
La vie n'est qu'un matin et m'exaspère...
Adieu Mé...
Prière.
Tu savais aussi que ma vie, je te l'avais donné, par immersion, j'avais plongé dans cette eau qui m'a envahi, ou j'ai reconnu que tu étais le sauveur de ma propre vie.
Il est arrivé et m'a tenté et tu m'as laissé succomber, oui, c'est facile pour moi de te blâmer alors que c'est moi qui ai fauté, aisé de te rendre responsable de tout ce qui m'avait été annoncé, c'était pourtant écrit...
Oh dieu, j'ai succombé et maintenant où aller ? Que faire ? Que dire, comment vivre, survivre ?
J'avais si joliment commencé cette vie, bien débutée, mais il est arrivé ce démon, ce fou, ce médiocre.
Oh comme j'ai envie de le torturer, j'ai soif de le tuer, j'ai ce désir fort qu'il souffre le martyr. Qu'il sache ce qu'est subir, qu'il se prenne la tête entre les mains et la tape contre les murs jusqu'au sang. Qu'il ait mon image qui vienne le hanter jours et nuits, qu'il en crève de haine et de mépris.
Je le hais ce démon je le désire mort à tout jamais d'avoir détruit ma vie, mes envies, mes projets. J'ai soif mon dieu qu'il sache que je le souhaite sous terre... Et alors enfin, je pourrais contempler sa tombe et y cracher mon désarroi et ma haine, je prendrais plaisir à regarder sa mort et vomir ma perdition dessus...
Jamais plus je n'aimerais, je suis banni, interdit de ton salut. Je t'ai renié sans le vouloir et ne sais te demander pardon. Je ne pourrais même pas m'agenouiller devant toi et pleurer ma servitude, mon chagrin, mon acquittement ?
Oh mon Dieu comme je regrette mes jeunes années où j'avais si peu, mais en y songeant, j'avais tellement...
Oui, j'avais en abondance et dans mon cœur, et dans mon âme. J'étais pauvre d'esprit et si commun, mais je n'avais pas encore connu la tentation, ni le tentateur. J'avais un seul ami et tant d'amour espéré, d'avenir, de projets mon Dieu qu'ai-je réalisé de mes années à tout foutre par terre? J'ai vraiment foiré mon Dieu, comment faire? J'ai découvert une part de moi qui m'empêche d'aller à toi et de t'implorer, de te demander pardon seigneur.
Je ne peux que regarder de loin ta croix et la désirer, je ne sers plus à rien même la poussière me parait immense à mes côtés.
Dieu que vas-tu faire de moi, car il faut que tu me juges que tu me condamnes pour avoir trahi ton nom et ta parole. J'en tombe conscient, oui, je le sais, je ne suis plus rien à tes yeux. Je ne puis même pas te toucher, t'implorer, te prier en vain et pleurer mon dieu... Tu es mon seigneur et à jamais, je te reconnais pour vrai.
Mais moi à tes yeux je demeure un leurre , je suis mauvais je le mérite, et en crève...
J'espère qu'un jour, tu le puniras lui aussi. De m'avoir tenté, de m'avoir séduit et de m'avoir tué à cette putain de vie de merde!! J'espère que tu le mettras au bûcher de m'avoir pris à toi, à elle, à eux et a moi-même!!
Je ne sers plus à rien, je survis pour eux. Je te suis reconnaissant pour ta fidélité, et ton amour. Je sais que ton sang à coulé pour moi... Mais n'en suis pas digne, oh que non, si peu méritant...
lundi 20 juin 2016
Amour en berne
Nous étions deux pour nous aimer...
Je reste seul pour te pleurer.
Maintenant qu'on s'est quitté, je ne peux que te pleurer et espérer te retrouver dans l'au-delà...
Je t'honorerais toujours et jamais je ne t'oublierais
Ces nuits sans toi sont seront des nuits blanches, ne plus te caresser, te frôler, goûter tes lèvres...
J'étais si fier, on s'adorait, je t'aimais tant.
Tu n'es plus qu'un souvenir, ce souvenir de ton sourire celui qui me faisait frémir,
Chaque fois que tu partais une éternelle envie de te revoir s'emparait de mon être.
Chaque soir, je guettais ton retour, quand tu arrivais, c'était le bonheur qui s'emparait de moi, je t'aimais, oui, je t'aimais...
Maintenant, une seule chose me soulage quand tu hantes mes pensées...
Pleurer mon amour regretté...
On pense, on vit, on aime...







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