samedi 1 février 2025

La traversée des temps, tome 2 : La porte du ciel de Eric Emmanuel Schmitt par Vincent Vallée


Une fois encore, Schmitt nous entraîne dans son univers singulier où nous suivons les péripéties de Noam. La qualité de son écriture et de sa narration ne peut être mise en doute. Cependant, je dois avouer que, comme dans le précédent tome, le roman s'étire bien trop en longueur. J'ai éprouvé des difficultés à le terminer, devant souvent me forcer à reprendre ma lecture, il fait 600 pages aussi...


L'intrigue, bien que fascinante, mériterait d'être racontée de manière plus concise. En effet, le récit avance à un rythme languissant, nous égarant dans des détails qui nous éloignent de la trame principale. Cela est d'autant plus regrettable que l'idée de voyager à travers le temps est intrigante, et les rebondissements, bien que parfois prévisibles, pourraient enrichir l'expérience de lecture. L'astuce trouvée pour permettre à Noam de traverser les âges est judicieuse, mais il apparaît souvent niais dans ses élans amoureux, ce qui peut rendre certaines scènes un peu trop sentimentales.


De plus, le choix de s'appuyer sur les saintes écritures pour explorer cette thématique temporelle révèle un parti pris religieux qui semble s'écarter d'une approche scientifique et rationnelle. Ce manque de rigueur cartésienne, à mon sens, nuit à l'ensemble de l'œuvre. Je ne suis donc pas certain d'avoir l'audace de poursuivre l'exploration de cette saga jusqu'à son terme.



vendredi 17 janvier 2025

Vous parler de mon fils de Philippe Besson par Vincent Vallée


Je viens de terminer ce roman et il m'a fallu seulement trois jours pour le dévorer, tant cet ultime ouvrage de Philippe Besson est un véritable choc.

Après avoir récemment parcouru quelques livres plutôt banals et ennuyeux, retrouver la plume et le style inimitables de Besson, avec son sens aigu de la formulation, est un véritable cadeau littéraire.

Cette fois, l'écrivain aborde le thème du harcèlement, une expérience qu'il a lui-même vécue à l'école en tant qu'homosexuel, mais à une époque où, une fois rentré chez soi, l'enfer s'arrêtait. De nos jours, le harcèlement - qu'il s'adresse aux personnes obèses, aux bègues, aux studieux ou aux homosexuels - persiste, ne s'interrompant même pas la nuit. Ce phénomène est largement alimenté par les avancées technologiques, Internet et les réseaux sociaux.

Le récit se concentre sur Hugo, un adolescent de 14 ans, grand et mince, qui commence tout juste à découvrir son attirance pour les garçons. L'école, sensée être un lieu d'apprentissage et de sécurité, s'est transformée pour lui en un véritable enfer. Pourtant, Hugo choisit de se taire.

Cependant, malgré son malheur, Hugo a la chance d'avoir une mère attentive et protectrice qui va rapidement réaliser que son fils aîné souffre. Elle observe son fils se faire chahuter par d'autres élèves à l'entrée de l'école.

Finalement, Hugo ne peut plus rester silencieux. Poussée par son instinct, la mère inquiète le père de Hugo, qui avait jusqu'alors adopté une attitude prudente. ils poussent leur fils à se confier et à raconter tout ce qu'il endure : les bousculades, les insultes, les coups, l'humiliation, les menaces... rien ne lui est épargné.

Le récit est également teinté de la perspective du père, sachant dès le début du roman que Hugo a décidé de mettre fin à ses jours, épuisé et désespéré par une vie si courte.

Après avoir été prudent et raisonné, le père commence enfin à comprendre la détresse de son fils. Avec son épouse, il met tout en œuvre pour soutenir Hugo, le conseiller et le rassurer. Mais face à l'absence de changement et au désespoir que ressent sa femme, il décide d'affronter le directeur de l'école.

Ce moment met en lumière l'échec d'une hiérarchie scolaire, où ils se retrouvent face à un homme pathétique, obtus et inconscient. Comment peut-on rester indifférent face à l'appel à l'aide de deux parents désespérés ?

Ce roman m'a profondément ému, et même déprimé, car en tant que père, comment ne pas se projeter et envisager la douleur de perdre un enfant à cause de la cruauté de quelques individus ?

Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti de la frustration envers le père, j'ai trouvé la mère trop oppressante, j'ai eu envie de secouer Hugo, et de la peine pour son petit frère, si proche de lui. Ma colère s'est dirigée vers le système et un profond dégoût envers les harceleurs.

Le point de vue du père est précieux, car il est souvent oublié. Un père, c'est aussi celui qui prépare des biberons, qui se lève la nuit et qui s'inquiète au travail si son enfant ne va pas bien. Besson illustre ici la maladresse de la paternité, car qui possède réellement le manuel du parent parfait ? 
Comment vivre après le suicide de son fils ? Peut-on vraiment pardonner ? Pour ma part, je ne le pense pas...

Merci, Philippe Besson, pour cet éclairage sur cette cause à défendre, pour cette lutte contre la bêtise et la cruauté. Je pense à tous les Hugo...



J'ai retenu quelques phrases : 

"Tu sais, être heureux ce n'est pas une chose compliquée, c'est être tranquille."

"Les disparitions prématurées nous apparaissent toujours comme une injustice. On se dit : il restait tant à vivre, tant de choses à accomplir, tant de territoires à découvrir, tant d'expériences à mener, tant d'erreurs à commettre, tant de rires et de larmes, tant de divertissement et d'ennui, tant de victoires et de défaites, tant d'espoirs et de désillusions, et soudain, plus rien, plus rien du tout."


L'auteur :



mercredi 15 janvier 2025

Le corps de Stephen King par Vincent Vallée


Bon sang que j'aime la plume du King... Et puis cette nouvelle, "Le corps" écrite durant les années 80, est un hymne à l'amitié, à l'enfance, à la complicité entre potes.

J'ai entendu ou lu qu'un homme passe sa vie à chercher l'enfant qui est en lui, mais aussi qu'un homme à accompli tous ses rêves avant 17 ans mais ne le sait pas...

J'y crois, et cette nouvelle du King ne dément pas ces citations. Une nouvelle adaptée au cinéma avec River Phoenix entre autres dans "Stand by me". Avant de vous faire mon compte rendu je précise avoir appris que cette nouvelle est la plus autobiographique du King, Gordon Lachance (Gordie) c'est lui même, Stephen King, et cette histoire ce sont ses souvenirs d'enfance, celle qu'il passe sa vie à chercher...


Gordon Lachance écrit en quelque sorte les mémoires de son enfance ou du moins l'épisode qui le marquera à vie. Gordie est privé de son frère depuis quelques mois à peine, mort dans un accident, quand nous faisons sa connaissance. Il aime traîner avec ce que ses parents appellent des "ratés". Il y a Teddy, le pote un peu déjanté, pas net qui, en réalité, est le fils d'un vétéran qui a laissé ses neurones au champs de bataille. Pour preuve, l'oreille cramée de Teddy sur le poêle brulant dans une des crises de boissons de son paternel. Teddy est bigleux aussi, ça n'arrange rien... Ensuite il y a Vern, le plus couillon des quatre, le moins audacieux dirons nous, Gordie le narrateur, le plus calme, posé qui aime écrire des histoires et les raconter à ses potes qui l'écoutent bouche grande ouverte. Et pour terminer Chris, le plus dur, le meneur qui vit dans un contexte plus lugubre, avec un père ivre la plupart du temps, un frère en prison, un autre pas bien loin d'y aller... Chris est le plus proche de Gordie.

Un beau jour, en cherchant son pot de monnaie sous la véranda, Vern va entendre son frangin parler du cadavre d'un gosse porté disparu depuis quelques jours, il serait dans les bois, ou pas bien loin de la voie ferrée à 50 km de Kastelrock. Vern va vite rejoindre ses trois potes dans la cabane qu'ils ont construites dans un arbre, leur repère, et raconter ce qu'il vient d'apprendre. Aussitôt, les quatre potes vont tomber d'accord et partir à la recherche du corps de Brower, le gamin porté disparu et se mettre en tête de le ramener afin de faire la UNE des journaux !

C'est au travers d'une balade de 50 km que nous allons mieux découvrir la complicité, l'amitié entre les quatre amis. Ils feront la connaissance de Chopper, le chien monstrueux qui garde la casse où ils vont se ravitailler en eau. "Chopper choppe les !"

Ils vont devoir faire face à la folie de Teddy difficile à contrôler parfois. Se retrouver sur une voie ferrée sur un pont enjambant une rivière et fuir un train à leur trousses et tant d'autres aventures avant de retrouver le corps ?

Ce qui est le plus frappant, marquant, c'est la différence sociale qu'on comprends entre Gordie et ses amis, surtout Chris qui est son meilleur ami. On sent que Chris aide Gordie sans le savoir, à surmonter la mort de son frère aîné. Au travers de sa différence sociale comme on dit, Chris est très conscient de ses limites à l'école et de son contexte familial et va souvent être celui qui va conseiller Gordie. Comme l'aurait fait le frère de Gordie... 

Stephen King a écrit là une pépite, ses mémoires d'ado et s'est fait plaisir on le ressent. C'est le Gordie adulte et devenu écrivain qui écrit son histoire et celle d'un week-end à la recherche d'un corps, celui d'un gamin de leur âge, sûrement percuté par un train.

Je ne peux vous quitter sans vous partager quelques passages de cette nouvelle magnifique :


"Mes couilles sont remontées si haut que je croyais qu’elles voulaient rentrer à la maison".


"Les autres enviaient ma façon de battre, et tous ceux que je connaissais m’avaient demandé de le leur montrer… sauf Chris. Je suppose qu’il était le seul à comprendre que c’était comme de distribuer des morceaux de Dennis, et j’en avais si peu que je ne pouvais pas me permettre de les donner."


"Nous nous sommes regardés dans les yeux un instant, y voyant certaines de ces choses qui font les vrais amis."


"Tout était là, autour de nous. Nous savions exactement qui nous étions et où nous allions. C’était génial."


"Me voilà essayant de revoir cette époque à travers un clavier d’IBM, de me rappeler le meilleur et le pire de cet été vert et brun, et je peux presque sentir le garçon maigre, couvert d’éraflures, encore enfoui dans ce corps vieillissant, entendre à nouveau les chansons et les bruits."


"Ouh, merci papa. – Putain, je voudrais bien être ton père ! » Chris était en colère. « Tu ne parlerais pas un peu partout de t’inscrire à ces conneries de cours de commerce si je l’étais ! C’est comme si Dieu t’avait fait un don, toutes ces histoires que tu peux inventer, et qu’il t’avait dit : Voilà ce qu’on a pour toi, môme. Essaye de ne pas le perdre. Mais les mômes perdent n’importe quoi quand il n’y a pas quelqu’un pour veiller sur eux, et si tes parents sont trop baisés pour le faire alors ça devrait peut-être être moi. »


"On écrit des histoires pour une seule raison, pour comprendre son passé et se préparer à une mortalité future."


"Les choses les plus importantes sont les plus difficiles à dire."


 "Il avait pu mourir tout simplement parce qu’il avait trop peur pour continuer à vivre."




jeudi 9 janvier 2025

Le singe suivi du Chenal de Stephen King par Vincent Vallée

 



L'année a débuté sous de bons auspices, avec Stephen King et deux de ses nouvelles à découvrir. J'ai toujours eu un faible pour ses récits courts ! Cette fois-ci, c'est à travers un jouet, un singe, que King parvient à nous plonger dans l'angoisse.


Hal se débarrasse de ce jouet, ce singe qui, une fois ses cymbales frappées, préfigure le désastre... C'est dans le grenier de son enfance qu'il a découvert ce jouet maléfique. De retour dans la maison familiale, le jouet, disparu et apparemment perdu au fond d'un puits, est retrouvé par le fils de Hal. Et la malédiction reprend alors son cours...


En revanche, "Le chenal" m'a moins convaincu. King, dans son ouvrage "Écriture", affirme qu'il ne faut pas sous-estimer le lecteur et conseille de réduire de 10 % les détails superflus d'un texte. Pourtant, dans "Le chenal", il semble faire tout le contraire. Ce récit évoque la fin de vie de Stella, qui, après avoir passé plus de 90 ans d'un côté du chenal, réalise qu'elle n'a jamais exploré l'autre rive. Lorsqu'elle décide enfin de franchir le pas, c'est pour le faire de manière déterminée...


Le récit est long et trop riche en descriptions, donnant l'impression d'entrer dans une histoire au milieu de son développement. C'est ma première déception avec King, il fallait bien qu'elle arrive un jour, n'est-ce pas ?



mardi 31 décembre 2024

Le merveilleux voyage de Nils Holgersson de Selma Lagerlöf par Vincent Vallée

 



Cette lecture touche à sa fin et je choisis de la dater du 31 décembre, même si je prévoyais de la conclure en 2024. En réalité, elle fut si longue que j'ai finalement traîné jusqu'au 5 janvier. L'histoire, il convient de le mentionner, a été commandée par le gouvernement suédois à son auteure dans le but de sensibiliser la jeunesse à la richesse de leur pays, de sa nature et de sa géographie, et elle se révèle, par essence, assez dense.

J'avais ce roman dans ma bibliothèque depuis un certain temps. Bien que ce soit un livre destiné à la jeunesse, certains passages sont remarquablement détaillés, bien formulés et parfois un peu complexes, utilisant un vocabulaire propre au début du siècle, ce qui n’en facilite pas toujours la lecture.

Il y a aussi un petit obstacle : la multitude des versions disponibles. On en trouve de très légères à des adaptations plus complètes. Évidemment, j'ai opté pour la version intégrale, incluant le texte original et des explications sur les différents animaux rencontrés au fil de l'histoire.

Mais de quoi s'agit-il, me direz-vous ?

L'intrigue suit le jeune et intrépide Nils Holgersson, qui vit dans une ferme en Suède avec ses parents. De nature plutôt têtue et paresseuse, il est censé s'occuper des oies et des autres animaux, mais il ne les aime guère, préférant les effrayer pour les voir s’enfuir.

Un jour, un Tomte, une sorte de lutin, jette un sort à Nils pour le punir de sa méchanceté. Ainsi, notre petit Suédois se retrouve réduit à la taille d'une souris des champs. Cela lui permet d’apprendre à comprendre les animaux de la ferme, qui ne vont pas le ménager en retour. Dans un premier temps, son côté espiègle le met au défi, mais il découvrira également qui est le Jars blanc, dont il avait la charge, un oiseau rêvant de liberté et d'imiter les oies sauvages en migration.

C’est ainsi que Nils et le Jars se lancent dans une aventure au-dessus de la Suède, en compagnie d'oies sauvages, découvrant une multitude de petites histoires et légendes liées à leur patrie.

Nils va évoluer, devenant courageux, humble, affable, et se liant d'amitié avec les oies qui lui apprendront que les animaux et les humains doivent coexister, s’aimer et partager les leçons de la vie.

Ce fut une lecture longue, certes, mais également un voyage exceptionnel, un véritable dépaysement assuré !





mardi 26 novembre 2024

Jacaranda de Gaël Faye par Vincent Vallée

 



Le Jacaranda est un arbre tropical aux fleurs bleues, refuge d'une petite fille prénommée Stella. Dans le roman de Gaël Faye, Stella partage l'histoire de ses ancêtres.

Milan, un jeune métisse français, va explorer le passé de sa mère grâce à l'arrivée de Claude, un garçon blessé à la tête et traumatisé, qui ne parle plus et se renferme sur lui-même. Milan, ayant toujours rêvé d'avoir un frère, voit son souhait se réaliser, mais...

Claude est lié à l'histoire de la mère de Milan. Petit à petit, ce passé se dévoilera à lui. Le Rwanda, qui sort d’un génocide interne, panse ses blessures. La mère de Milan a toujours gardé le silence sur son passé, mais l'arrivée de Claude éveillera sa curiosité.

Claude ne sera qu'une étape dans la vie de Milan, mais il reviendra plus tard pour ne plus en sortir. De même, le Rwanda imprégnera chaque moment de la vie de Milan, qui découvrira seul, sans sa mère restée réservée, un pays meurtri, une grand-mère digne et fière, des amis, et puis Claude, qui, après un départ, reviendra avec son histoire. Une histoire en lien avec celle de Milan, sans qu'il le sache.

Ce roman est beau et se lit rapidement, tant il est captivant. Il traite des conséquences du génocide et présente le Rwanda d'après-guerre.

En lisant, j'ai appris qu'il avait reçu le prix Renaudot. J'ai souvent mentionné dans mes chroniques que ces distinctions reflètent l'opinion d'un petit groupe de lecteurs, alors qu'un livre est lu par des milliers de personnes. À mes yeux, ce sont ces lecteurs qui devraient juger. Bien que j'aie aimé ce roman, je ne lui attribuerais pas de prix. Pour moi, ce sera une chronique positive et un sentiment de gratitude envers l'auteur, qui m'a offert un moment d'évasion et d'apprentissage sur ce magnifique pays qu'est le Rwanda.





mercredi 30 octobre 2024

L'invention d'un visage de Mathieu Laca par Vincent Vallée

 



Dans son premier roman captivant, "L'invention d'un visage", Mathieu Laca nous invite à explorer les méandres de l'identité et de la perception à travers les yeux d'Antoine, un jeune homme dont la vie bascule à la suite d’un accident de voiture. Cette tragédie le laisse avec un étrange héritage : la prosopagnosie, un trouble neurologique qui l’empêche de reconnaître les visages. Ce défi le propulse dans une quête artistique et introspective, marquée par la nécessité de reconstruire des liens avec le monde qui l’entoure.


Antoine, étudiant en arts visuels, se tourne vers la création de portraits dans l’espoir de surmonter son handicap. Ce projet devient alors un moyen de redécouvrir non seulement les autres, mais également lui-même. À mesure qu’il peint, il commence à tisser des récits de vie, cherchant à capturer l’essence de ceux qu’il ne peut reconnaître. Laca réussit à donner vie à cette démarche à travers une prose riche et évocatrice, qui souligne la profondeur émotionnelle de chaque rencontre.


L'auteur, déjà reconnu pour son talent pictural, ne se limite pas à une simple narration réaliste. Il infuse son récit d’éléments historiques, fantastiques, romantiques et même érotiques, qui viennent étoffer le parcours d’Antoine sans jamais altérer la force de son message. Ces envolées, loin d’être des distractions, enrichissent le texte en offrant des perspectives nouvelles sur l’art et son pouvoir de transformation. La peinture se révèle ainsi être un langage universel qui transcende les maux et les incompréhensions.


L’écriture de Laca est parsemée de symboles puissants et d’images frappantes, créant un univers où chaque mot résonne avec une intensité particulière. Les échos et les mises en abyme qu’il évoque nous rappellent que l'identité humaine est complexe et mouvante, tout comme l’art, qui sert de miroir à nos profondeurs. En explorant le thème de la reconnaissance, le roman soulève des questions essentielles sur l’acceptation de soi et des autres.


En définitive, "L'invention d'un visage" est bien plus qu’un simple récit sur un jeune homme en quête de sens. C’est un hommage poignant à la résilience de l’esprit humain et à la capacité de l’art à guérir les blessures invisibles. Mathieu Laca, avec sa plume lyrique et fertile, nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, l’art peut être une lumière salvatrice.


Une œuvre incontournable pour quiconque s’interroge sur le lien profond entre la création artistique et notre humanité, "L'invention d'un visage" se révèle être une lecture touchante et mémorable, laissant une empreinte durable dans l’esprit du lecteur.


Pour vous procurer le roman :


L'invention d'un visage