samedi 29 juillet 2017

Le Rhône de Vincent Van Gogh





La nuit éclaire le Rhône de milles lumières, il ondule et danse au gré de la bise légère et amicale...

Les reflets bleus et encrés donnent une lueur tendre à l'étendue paisible. Les astres hauts perchés se reflètent avec amour sur l'eau calme et agréable.

Au loin, quelques maisonnées sont elles aussi éclairées...

J'imagine un enfant lisant ou un grand-père songeant et contemplant ce que moi-même j'admire depuis la berge...

jeudi 27 juillet 2017

Verlaine avoue Rimbaud



Quelle récompense pour un auteur auto-édité que d'être reconnu pour son travail.
C'est magique et magnifique...

Une autre aventure commence pour moi et une longue route, j'espère, pour mon roman, au sujet de ces deux géants de la poésie francophone.

Au-delà de leur histoire d'amour tumultueuse, de leur talent d'auteur, Verlaine et Rimbaud m'ont ramené à moi-même. Ils ont éveillé en moi des souvenirs enfouis, des rancœurs, des révélations...

Il n'est jamais évident de parler de soi, mais pour être un bon écrivain, disait Louis-Ferdinand Céline, il faut se coucher... Étaler sa peau sur la table!

Autrement dit, pour cet écrivain stylistique, on n'écrit bien que si on parle de nos vécus, de nos ressentis, de sujets qui nous touchent...
Cela étant, je trouve qu'il y a déjà matière à écrire avec ces raisons...

Verlaine est touchant, émouvant, énervant parfois... Si je pouvais parler, me confier à un seul poète ce serait lui que je choisirais, sans hésitations.

Rimbaud est génial et détestable, il n'a aucun scrupule, il le dit de lui-même, il est une petite crasse... Mais une crasse de classe ! Il me passionne pour son adolescence géniale qui mit au monde des vers de génie...

Si vous désirez partager mon aventure avec ces deux génies littéraires, cette aventure qui m'a ramené à la mienne... je vous invite à me lire.




lundi 17 juillet 2017

Boîtes à livres, par Vincent Vallée.




Une boîte à livres...

  Je poste cette photo ici car on m'a demandé ce que je pensais des boîtes de ce style, je précise que c'est un auteur qui m'a posé la question... En effet, pour cet auteur c'est stupide presque.
sa réflexion était la suivante :

" Si les gens ont accès à la littérature gratuitement, pourquoi nous achèteraient-ils nos romans à nous auteurs ? "

  Donc pour cet auteur, écrire c'est comme vendre des patates...

  En ce qui me concerne, je soutiens toutes ces initiatives car ce qui m'importe c'est la littérature. En être acteur est très valorisant, c'est ma passion d'écrire, j'aime vendre mes romans, mais parce que j'aime les retours, les avis, le partage. Je vais en choquer plus d'un peut-être, mais l'argent qui en découle n'est pas ma priorité sinon j'aurais fait autre chose, les écrivains me comprendront je crois...

  Il y a un tas de trucs qui rapportent bien plus et plus rapidement... Vendre des gadgets, tenir un stand de croustillons, faire des brocantes ou bien vendre mes livres d'occasions pour 1 ou 2 euros pièce non?

  Moi c'est écrire qui m'importe, partager ma littérature, et faire en sorte d'attirer les plus jeunes à lire... Lire c'est s'évader, voyager, oublier, ne plus penser au quotidien... Lire c'est partager, s'oublier... 
  Alors non, je ne suis pas commerçant, j'essaye de devenir écrivain.

jeudi 13 juillet 2017

LE DERNIER ARRIVÉ, de Marco Balzano, par Vincent Vallée





Quand j'ai vu ce roman chez Tropismes Librairie, j'ai de suite été intrigué...

  Après avoir lu la 4èm de couverture j'ai constaté que ça parlait d'un ouvrier et de l'Italie, pays que je venais de visiter.

  Ce roman m'a soulevé des émotions intenses, il y a une philosophie si profonde derrière... Marco Balzano, l'auteur, réussit à jongler entre l'enfance et l'immigration d'un jeune sicilien, Ninetto, et Milan, sa vie de prisonnier libéré et repenti.
La vie d'un ouvrier immigré, qui au cours de sa dure vie de labeur et somme toute, commune, commet un acte maladroit pensant protéger sa fille, geste qui ne lui permettra plus jamais de pleinement profiter de sa vie.

  Devenir libre, ce fut s'enfermer à nouveau...

  Ninetto 57 ans, croupit en prison et il n'a qu'un moyen pour ne pas penser à son enfermement, c'est de rêver, se souvenir... Sa jeunesse... Manger des anchois sur du pain sec... Sa mère qui devient handicapée... Et puis,un instituteur qui lui donna le goût de la poésie.

  L'auteur, Marco Balzano, va jongler dans ce roman entre la narration de Ninetto enfant, Ninetto en prison et puis on va suivre Ninetto sorti de l'enfer carcéral et qui va retrouver Maddalena sa tendre épouse. Celle-ci fera ce qu'elle peut pour revivre avec son époux si longtemps loin d'elle...
Une autre forme de prison va se refermer alors sur Ninetto. En effet, la vie a changé, le quartier aussi, sa fille est une femme et... il est papy. Á défaut de retrouver sa place d'époux et de père, il va tenter de conquérir sa petite-fille...

  Ce roman m'a laissé pantois une fois terminé, car oui, dans la vie tout ne vas pas toujours bien, tout ne se termine pas toujours bien non plus.

  Il y a des pensées très profondes dans ce récit très réussi, comme cette phrase :


" les choses qu'on ne touche pas du doigt, s'oublient... "

Ou encore ces deux pensées :

" Les souvenirs sont peut-être des événements que nous n'arrivons pas à oublier... "


" Parfois, on a plus que son histoire à quoi s'accrocher... "

  Le travail à la chaîne, en usine, le boulot bête et abrutissant qui tôt ou tard sera fait par une machine rendant votre poste encore plus ridicule... Voilà des sentiments exprimés dans ce roman qui m'ont beaucoup parlé... La solitude, le manque, la culpabilité, l'amour, le travail, le courage et tant d'autres qualificatifs qui sont posés ici...

Marco Balzano



Né à Milan, le 06/06/1978,

Marco Balzano est un écrivain italien.

Il travaille comme enseignant dans un lycée à Milan. Passionné de littérature, avec un intérêt particulier pour le XIX et XX siècles, il collabore avec des revues littéraires et de culture générale. Auteur de plusieurs articles et essais.





lundi 10 juillet 2017

Faire un " Pouit " ...




Petite réflexion personnelle hier soir de ma plume :

Pourquoi corner les pages d'un livre ? Prendre des notes au crayon peut-être... Je pense qu'ainsi, au lieu de le terminer et le classer pour peut-être des années, sur une étagère.... Tu laisses cet espoir à ton livre que tu vas revenir le voir, le relire très vite pour parler de lui à d'autres... Ainsi il n'est pas oublié... c'est triste d'oublier un livre...

Le livre, est un espoir.

Vincent Vallée.

Petite goutte, par Vincent Vallée







Sur des joues d'enfants tu passes... rapidement.
Tu ne laisses pas de trace, vite effacée.

Parfois tu nais à peine, petite goutte, que tu es dissimulée,
Tu gène sans doute, vite essuyée...

Dans des yeux cernés petite goutte, tu t'es attardée...
Comme pour mieux les marquer tous les deux, même fermés...

Tu es le lit secret des flots ténébreux,
Qu’ont ces vieux fatigués au coin des yeux...

Tu es le résultat des rires, ta présence
Ne saurait nous faire mentir.

Tu nous fais du bien, tu nous soulages,
On ne pense plus à rien, il n'y a plus de rage...

Tu es notre pire faiblesse, petite goutte, notre sel...
Malgré ta petitesse, tu nous révèles.

Mais le pire pour toi petite goutte...
Et c'est un drame...  c'est lorsqu'on t'appelle larme...


jeudi 6 juillet 2017

Van Gogh...





Vincent... Quelle coïncidence non ?
Van Gogh qui plus est, c'est doublement troublant.

Véritable artiste, qui pourtant fit face à tous ces bougons...
Voyou de la toile, aujourd'hui tu les ferais taire pourtant.

Vincent... Tu m'inspire tellement, je te découvre.
Van Gogh m'émeut et parfois me perd...

Vraiment tu es fermé, devant ces toiles qui s'ouvrent.
Voilà pour moi un de tes nombreux mystères.

Vincent, tu portes mon prénom, j'admire ton talent...
Van Gogh, par chez moi tu t'es posé, toi et puis ton regard.

Voici une démarche démontrant ton empathie, ta beauté d'âme d'enfant.
Volant aux miens un peu de misère pour la retranscrire dans ton art...

Vincent, je vais écrire à ton sujet ce que tu m'inspires...
Van Gogh, je serais le temps d'un roman au bout de ta peinture.

Volant entre les coups de pinceaux, ta vie et tes délires.
Virevoltant entre les tournesols et tenter d'y apposer ta signature...




lundi 3 juillet 2017

Les sandales de Rama de Tristan Koëgel, par Vincent Vallée





Upendra, c'est le prénom de ce jeune garçon Népalais. Il vend des barbes à papa aux touristes avec son meilleur ami Arjun et il a un rêve: Devenir guide pour les nombreux touristes, comme le fut son père autrefois, suite à un malaise cardiaque celui-ci ne bouge plus de la maison...

Upendra va, un beau matin, rencontrer une jeune fille, ou plutôt la bousculer et la faire tomber, provoquant la colère de la mère de celle-ci, en effet, la jeune fille, Satiya, est une ancienne kumari, qui, de sa petite enfance à sa puberté, était considérée comme une déesse par les Népalais. C'est ainsi que va débuter la passion d'Upendra pour cette jeune et jolie Népalaise, fille de bijoutier en ville.

Malheureusement la jeune fille va être promise à un autre et le jeune Upendra va tenter en vain de faire échouer ce mariage forcé, provoquant ainsi un drame, un accident fatal pour Satiya, du moins le pensait-il...

Effondré de chagrin, Upendra va s'enfuir et vivre loin de tout et de tous, il va rejoindre les fakirs et tenter de s'approprier leur secret. C'est là que nous allons voyager au travers de l'Inde et de ses jolis décors, ces si beaux sommets... L'auteur Tristan Koëgel A voyagé dans ce beau pays et on ressent tout son amour et son éblouissement face aux décors qu'il a admirés.

D'une vie isolée de tous à une rencontre étonnante avec un vieil homme, un sage, Upendra va nous démontrer que durant tout son exil il va grandir, il va apprendre, mûrir et le vieil homme, Omkar Mukherju, va lui apprendre bien de choses sur lui-même.

Jusqu'au jour où le vieil homme va le laisser seul face à son destin, il va alors comprendre que sa vie est auprès des siens, il ne sait pas bien entendu, que sa tendre Satiya est toujours vivante, mais qu'après toutes ces années d'exil elle s'est finalement mariée avec son promis et est devenue une femme respectable dans sa ville.

C'est une histoire d'amitié tout d'abord, entre Upendra et Arjun, une belle complicité qui va les unir jusqu'au bout, même après les années écoulées et les épreuves.
C'est également une jolie histoire d'amour entre ces deux tourtereaux, si jeunes mais si amoureux, la supposée mort accidentelle de Satiya va faire sombrer le jeune garçon dans un repli, un exil enrichissant au final.
Ce récit est aussi une leçon d'amour pour la famille, l'attachement. Ce roman démontre qu'on peut apprendre des autres aussi.  L'éducation n'est pas prodiguée que par les parents, on peut apprendre des étrangers parfois.

Un roman qui m'a un peu fait penser à Rémi sans famille, un exil, la rencontre avec un vieux sage et une éducation via celui-ci qui fera changer le jeune homme, comprendre la vie, sa vie...




Après avoir été tour à tour distributeur de prospectus, garçon de café, pizzaïolo, animateur radio, écrivain public, Tristan Koëgel obtient une maîtrise de Lettres et enseigne la littérature et la langue française. Parallèlement à son activité d'enseignant, il écrit des poésies et collabore avec plusieurs revues.

Son premier roman "Le Grillon" a été publié chez Didier Jeunesse en 2013.

Tristan Koëgel a l'ambition folle de visiter tous les pays du monde en ramenant à chaque fois une histoire à raconter.

Il vit à Aix en Provence.