dimanche 25 avril 2021

L'institut de Stephen King par Vincent Vallée


Stephen King, l'écrivain qui m'a toujours réconcilié avec la littérature.
Cette fois je n'étais pas déçu par une lecture passée mais j'avais envie de le lire, à nouveau. King est une valeur sûre, un écrivain fiable et qui chaque fois, me fait le même effet : Je ne veux pas fermer le livre.

Cette fois nous plongeons dans le paranormal, une hypothèse complotiste même, c'est marrant moi qui les haït.
L'institut, un lieu que King à créé, inventé ? Peut-être...

Le thème : les enfants surdoués, HP (Haut potentiel) ceux-ci sont plus nombreux que l'on ne pense, plus humains aussi que ce qu'on en dit. Certains développent des dons de télékinésie, télépathie. Et Stephen King a été inspiré par ces faits. C'est avec Luke Ellis, Kalisha, Georges, Chris et puis l'avorton que nous allons plonger dans une histoire à la "King" rocambolesque, étudiée, pointue et fort probable...

Luke sera kidnappé par une organisation fédérale, sa vie va changer radicalement, il se réveillera dans sa chambre mais pas vraiment la sienne. C'est dans sa chambre reconstituée à l'institut qu'il se réveillera pour plonger dans un cauchemar !

Luke fera la connaissance de médecins corrompus, d'employés tortionnaires, mais aussi d'enfants comme lui qui deviendront pour certains, ses meilleurs amis, sa seule famille...
Mais Luke est un joueur d'échecs, il est intelligent, il sait anticiper, avoir quelques coups d'avance. Il rencontrera une dame de ménage à l'institut, celle ci sera une clef pour la suite.

Des pratiques réservées aux déments du XIX -ème siècle, des injections, des films hypnotisant, tout ça dans un but peu scrupuleux, soi disant pour la patrie... Stephen King sait nous embarquer dans son récit, nous rendre attachants ses personnages. Et puis j'allais oublier Mike, vous allez le rencontrer dès le départ du roman et être un peu perdu car il ne réapparaitra plus, mais à la fin il sera là, vous verrez.

C'est une brique et je ne peux pas trop en dire car je ne veux pas spoiler comme le font quelques-uns, j'ai failli l'être en visionnant une vidéo concernant le roman en question. J'espère vous avoir donné envie, ne pas en avoir trop dit car ce roman vaut le détour !
 

samedi 10 avril 2021

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...





Tes lèvres...  ma lèvre, ouais celle que j'ai tant aimé

Un univers tout entier pour la retrouver, l'embrasser

On rêvait de dormir enlacés, bouches soudées, unies dans la nuit noire

Laisser parler nos passions, nos révoltes, ne plus croire l'illusoire

 

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...

 

On s'était promis des étoiles, des balades interminables

Les chemins de hasard nous ont perdus, c'est si minable...

Que de temps perdu, tous deux éperdus à chercher l'illusion

Et toutes ces paroles en vain, taire le boucan, rallumer la passion

 

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...

 

Tant de mains sur toi depuis, tant de frissons perdus sans nous...

Pour un autre, feindre ce que tu n'es pas, mais moi je l' sais... pauvre fou

Courir après des volutes enivrantes, se perdre dans une brume d'herbes folles

Te prétendre être et savoir une fois perdu... c'est aujourd'hui et toujours ta camisole

 

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...

 

Un jour cruel viendra,  tu t'éveilleras à une aube lourde et cruelle

La vie sera passée et tes larmes nocturnes auront coulées sur elle

La mélancolie est mon amie depuis, ma compagne de quelques soirs

Et je nage souvent dans la rivière de la nostalgie, non, rien d'illusoire.

 

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...

 

Mais t'es plus là auprès d'moi j'suis resté assis sur la route de d'main

Je le regarde passer, et il m'attire, il me veut et me tente ce fichu destin

Toi t'es perdu vieux, égaré et tu l'as souillée ta lèvre, abîmée sur d'autres 

Moi j'en rêve encore, tiède et tendre pour moi c'est ouf j'serais jamais bon apôtre...