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dimanche 5 octobre 2025

La petite grenouille verte du jardin par Vincent Vallée

 


La petite grenouille verte du jardin

 

Petite grenouille verte,

Gentille gargouille inerte…

 

De là-haut, immobile sur ton piquet,

Tu les as, toute subtile, admirés…

 

Tout comme moi depuis plus de 20 ans,

Tu es demeurée jour et nuit, prudemment…

 

Toi comme moi, avons vieillis, jamais flanchés,

Peu importe où et quand, nous gardons le nid prêt à les abriter…

 

Alors oui, un coup de pinceau, un brin de toilette s’impose parfois,

Mais qui fait sa toilette si le travail sans pause reste notre foi... ?

 

Petite grenouille verte, témoin de tant de joie, de larmes, d’aventures,

As-tu cru en mon ingratitude tandis que toi sans armes subissait la pourriture… ?

 

C’eut été bien ingrat de ma part que d’oublier tout ce que tu symbolise à mes yeux,

Tu es témoin de nos départs, sans flancher sous la bise, je te soignerai comme je le fais pour eux

samedi 19 août 2023

Je lui dirai les mots bleus... 12/08/2023

 



Je lui dirai les mots bleus,

Parce que ce sont les seuls qui écrivent notre histoire,

Je t'ai dit ma renaissance, tous mes vœux pour nous deux,

Ce soir là, les yeux dans les yeux tu m'as récité toutes les paroles, chacun de tes espoirs,

14 années se sont écoulées et tu as gagné, tu n'es plus seul, nous sommes deux,

 Nos passés nous ont façonnés, rien ne pourra nous briser, chacune de nos différences sont si dérisoires,

Nous avons appris chacun de l'autre, nous avons bâti un foyer avec nos craintes, les défis, gommé nos bleus,

Tu m'as prouvé que j'étais bien plus qu'un coup de vent qui tourne une page, avec toi j'ai écrit une histoire,

Au travers des épreuves, de la maladie tu étais là, j'étais brisé; tu n'as rien dit, tu étais juste à mes côtés, ce crabe est vite devenu malheureux,

C'est au travers de nos failles, de nos différences, que l'on avance main dans la main, côte à côte, vers une même trajectoire,

Oui, je te dirai les mots bleus, ceux qu'on a écrit à deux, ceux que l'on écrira à l'encre de nos cœurs, à la lumière de nos yeux...



samedi 10 avril 2021

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...





Tes lèvres...  ma lèvre, ouais celle que j'ai tant aimé

Un univers tout entier pour la retrouver, l'embrasser

On rêvait de dormir enlacés, bouches soudées, unies dans la nuit noire

Laisser parler nos passions, nos révoltes, ne plus croire l'illusoire

 

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...

 

On s'était promis des étoiles, des balades interminables

Les chemins de hasard nous ont perdus, c'est si minable...

Que de temps perdu, tous deux éperdus à chercher l'illusion

Et toutes ces paroles en vain, taire le boucan, rallumer la passion

 

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...

 

Tant de mains sur toi depuis, tant de frissons perdus sans nous...

Pour un autre, feindre ce que tu n'es pas, mais moi je l' sais... pauvre fou

Courir après des volutes enivrantes, se perdre dans une brume d'herbes folles

Te prétendre être et savoir une fois perdu... c'est aujourd'hui et toujours ta camisole

 

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...

 

Un jour cruel viendra,  tu t'éveilleras à une aube lourde et cruelle

La vie sera passée et tes larmes nocturnes auront coulées sur elle

La mélancolie est mon amie depuis, ma compagne de quelques soirs

Et je nage souvent dans la rivière de la nostalgie, non, rien d'illusoire.

 

Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...

 

Mais t'es plus là auprès d'moi j'suis resté assis sur la route de d'main

Je le regarde passer, et il m'attire, il me veut et me tente ce fichu destin

Toi t'es perdu vieux, égaré et tu l'as souillée ta lèvre, abîmée sur d'autres 

Moi j'en rêve encore, tiède et tendre pour moi c'est ouf j'serais jamais bon apôtre...







lundi 1 juin 2020

Lettre à Arthur Rimbaud par Vincent vallée


Dans tes pantalons usés et crasseux de poussière tu marchais au travers des villes et des champs.
Parmi les villageois, les citadins peu importe tu étais. Ton JE était mais l'autre ?
Les poches usées et lisses de les avoir remplies de tes mains à plumes tu fus, tu es, tu resteras le génie de la poésie, oui Arthur on les emmerde les élites!

Les godasses trouées, les semelles râpées tu foulais la merde et les pavés suintants. Puis plus tard c'est le sable chaud qui ondulait sous tes pieds, puis...ton pied.
Les cheveux hirsutes, en bagarre comme cette vie qui fut la tienne, tu affrontais les bourrasques, les pluies pénétrantes, et puis ce soleil de plomb, t'écrasant, t'harassant...
Mais ainsi, tu avanças ta vie durant, vaille que vaille.

Souvent tu quittais ta plaine, ta campagne française que tu disais puante, répugnante d'ennuis et puis tu y revins, sans cesse, sans discontinuer jusqu'à y reposer. Tu t'es bien fichu de nous...
Ta besace, ta valise, que de cabotages entre villes et villages. Les pays lointains ne te repoussèrent pas et toi, toi tu les adopta. Tu t'y fondis, tu t'y immergea en te faisant adopter et par les cultures et par les idées, les autres.

Mais cette poésie t'as vraiment quitté dis ? Tu t'es découragé de ne pas voir tes manuscrits sur des étagères n'est-ce pas ? Oh Arthur comme je me retrouve en toi, comme j'aime regarder mes godasses foulant la poussière. J'en arrive presque à aimer être refusé par un libraire tu sais ? C'est quoi la célébrité ? Non mais à quoi sert-elle quand on écrit ?

Tout comme toi j'écris pour me libérer... C'est imprimé et puis après ? Je rechausse mes godasses et de par les routes et les sentiers je repars un autre cahier vierge sous le bras. Je cherche un coin de tranquillité et je m'y repose pour vider mon bras...
J'ai en moi, et depuis toujours cette mélancolie... On l'associa souvent, et moi aussi, à de la mélancolie triste mais elle est heureuse. Parce qu'écrire m'est vital.

Tout comme toi j'ai tourné ma vie dans tous les sens pour savoir son sens... J'ai demandé l'avis des gens et puis quoi ? La vie ne vaut rien, mais moi j'y tiens. Tu y tenais aussi pas vrai ? Sinon pourquoi repartir dans cette France que tu avais fui ?
Mes mains se mettent à briller quand j'écris et se racrapotent quand je n'écris plus. Et puis lire, Diable lire ! Rien ne vaut l'acte de lire. J'ai parfois tant de mal parce que cette saleté de vie me vole même ces instants uniques en fermant mes paupières sous le poids de cette fatigue imposée, pas saine, oh non pas saine.

Tout porte à croire que tout nous échappe Arthur... Même l'écriture ! J'aime me laisser bercer par le pépiements des volatiles, mais que ce monde me laisse m'envoler, franchir les rivières de cette vie ruminante. La foi qui m'anime est un mensonge ? Dieu le sait non ? Et toi tu y croyais dis ? Verlaine croyait aussi tu penses ? Je ne crois pas.
Et l'éternité Arthur ? Cette mer halée avec le soleil ? Tu l'as aimée ? Tu l'as admirée c'est vrai ? Moi je l'aime cette éternité retrouvée, elle me parle, elle m'apaise, elle me punit avec sa grandeur et tout ce qui s'en échappe.

Alors c'est ça la vie d'un auteur non reconnu ? Un fin sans fin ? Des pulsions ? Ne pas écrire des jours entiers et puis tout à coup, comme une vague qui se soulève de l'océan, les mots viennent mourir en s'écrasant sur le sable de ma feuille ?
Il me faudra aussi m'exiler dis ? Il me faudra donc tout laisser tomber et tout quitter pour partir crever loin ? Oh tu sais, il y a parfois aussi pire que de perdre une jambe pour succomber.
Allez Arthur, je vais rechausser mes godasses comme toi, user mes poches lustrées et ramasser ma besace, j'y mettrais ma plume et quelque feuilles, oui, on ne sait jamais...


Putain d'élite ! Saleté de vie !  Fichue inspiration et putain de fainéantise !
Je tourne pourtant les pages et je vais continuer à chercher, à comprendre, je te cherche...
Je me cherche dans les yeux des enfants et leur façon de rire... Il disparaît à chaque réveil le mien... Je te cherche mais jamais ne te trouve.
J'ai ancré ma tête dans les cris et puis j'attends... Soleil Arthur... Jour sans fin... Marche libératrice, écriture salvatrice, lecture apaisante, oui c’est pour ça qu'elle m'emporte et clos mes yeux avides de lectures...
Allez Arthur explique moi, laisse toi trouver tu veux ?

jeudi 19 mars 2020

Ne soyons plus les mêmes.


Ne soyons plus les mêmes.





Que faire si ce n’est s’épancher sur du papier,
Jouer à un jeu simple avec des sentiments ressentis, comme ceux d’hier…
Trouver en soi la poésie qui manque à nos journées et la libérer,
Pour ainsi rêver les yeux baissés les pensées d’autrefois en arrière.


Chercher en nous de quoi se faire du bien un instant ou plus longtemps et laisser ainsi s’écouler les minutes,
Ouvrir son regard aux autres, aux tiens aux miens et tendre ses mains à qui les veut.
Aider, offrir, faire plaisir mais encore et surtout en communion éviter la chute,
Toi et moi, nous pouvons y parvenir dès aujourd’hui, oui toi aussi qui me lis tu le peux.


Chanter à sa fenêtre, et ainsi faire courir sur nos rues désertes des mélodies heureuses,
Écrire sur nos murs ou nos feuilles de papier nos mots peureux, nos moments frileux mais soulageant.
Donner écho chaque soir à ces quelques notes enivrantes, par nos mains vibrantes, pas du tout honteuse,
Songer à ces dévoués, à nos aînés, les aider en prêtant l’oreille, obéissants et en les encourageant.


Demain, toi et moi sourirons encore à la vie n’est-ce pas ?
Aujourd’hui est un combat que nous menons de front et avec parfois douleurs et craintes.
La vie est si simple quand on s’enferme, on oublie l’encombrant et on va bien au-delà,
Mais surtout, demain… N’oublie pas d’où l’on revient, souviens toi d’hier pour construire toujours et sans plaintes.


Que demain toi et moi ne soyons plus les mêmes.

©Vincent Vallée

mercredi 27 novembre 2019

La Seine soupire… Par Vincent Vallée





La Seine soupire…

La Seine n’entend pas, ne parle pas, elle est là et respire, emporte tout et s’étire…

Y a deux gamins qui sont assis sur un muret de Paris
Sur le bord de la Seine, là où la ville se noie sans peine
Il est six heures et doucement s’éteint l’astre qui rit
Ils se racontent des histoires, les yeux noyés dans la Seine

La Seine n’entend pas, ne parle pas, elle est là et respire, emporte tout parfois pire…

Et pour toi Félix, la vie dis-moi, c'est quoi dit le cadet
Jouer aux billes, manger des glaces et puis voilà, raisonne le grand
Moi j'aime les glaces mais j’aime pas trop les billes, suis pas doué
Je préfère mille fois le nougat, papa dit que c’est mauvais pour les dents

La Seine n’entend pas, ne parle pas, elle est là et respire, emporte tout et s’enivre…

Doucement coule l’eau devant ces deux petits bouts de vie qui discutent
Une Seine qui les entend roule devant eux et emporte avec elle des secrets enfantins
Noyés dans l’artère fluviale qui emporte tout sans lutte
Se fondent et coule, confessions, rêves, pensées et autres chagrins

La Seine n’entend pas, ne parle pas, elle est là et respire, emporte tout et soupire…                                                                                  ©Vincent Vallée

jeudi 1 novembre 2018

Je repense à toi.


Je repense à toi.






Les yeux couleur de pluie, je repense à toi.
Le souffle de la nuit pâle me renvoie à la sérénade que j’avais écrite pour toi,

Hagard, les mains transies par le froid,
Me rappellent ton regard glacial lorsque tu me quittas…

Ce regard, ton regard…
Caché au fond d’un bois, dans cette nuit encre.

Je repense à toi, toi… à qui j’ai tout donné,
De qui j’ai tant rêvé, je t’ai tant espéré tant prié ?

 Pour toi j’aurais tout fait, je serais allé jusqu’à tuer tellement je t’aimais…
Cette nuit je repense à toi, les yeux submergés de quelques larmes chaudes,

À qui tu as donné le jour sans regret, pauvre chose…
Noyé dans la tristesse je tente de redonner espoir… à mon espoir, encore…

Cette faiblesse, cette tristesse me renvoie à ma nuit noire, ta mort…
Ma place n’était plus ici, je devais mettre un terme à ce qu’était devenu pour moi un enfer.

Un pistolet à la main, je m’enfonce plus encore dans cette encre nocturne, me taire…
 Je me retourne, pour un ultime regard sur ce monde injuste et tellement dérisoire…

Et… ++++++

Écrit en 97

jeudi 16 août 2018

Nous...

Je me souviens de nous,
Ces promenades, ces jeux...

Je pense à nous,
ces rires, c'était ça nous deux...

Qu'étions-nous l'un pour l'autre nous ?
Des amis, des frères, un nœud.

Parfois je redeviens nous,
tout est encore là tu sais.

Je pleure sur nous,
je n'oublie rien de nos vérités.

Je rêve de nous,
Comme tu me manque, c'est fou.

Je me replonge en nous,
dans ces confidences, ces jeux si doux.

Rien n'y fait, je reviens chaque fois à nous,
parce qu'on était des amis.

Rien ne nous remplace nous,
pourquoi donc un jour tout s'enfuit ?

Nulle part, pas même une photo de nous,
avons-nous tout perdu alors ?

Je ne sais si un jour, encore nous...
nos regards, dis-moi, se croiseront-ils encore...

Mon ami, si souvent je pense à nous,
Je suis parfois triste le soir, quand je suis seul...

Différemment peut-être, mais il y a encore un peu de nous,
Pas vrai ? Ne me dit pas " mon œil! "

Nous, encore nous, il y a encore un peu de nous,
en toi, en moi, en nous...

mercredi 1 novembre 2017

Ils manquent à beaucoup ?





Ils manquent à beaucoup, ils sont partis et puis voilà...
C’est pas malheureux d’les voir ces pauvres hypocrites ?

Traînant leurs chrysanthèmes, ils ne trouvent plus le chemin, c’est cela...
« Y’en à tant », qu’ils disent... moi j’suis là j’admire le cirque...

Un seul chemin conduit à la vérité, la reconnaissance...
Plusieurs fois par an, j’viens là et je leur parle, me confie.

Si ce n’est à eux, mon passé, à qui devrais-je ma naissance ?
Au travers de leur mort, c’est criant de vérité, moi je vis.

Il faut avoir reçu une belle éducation que pour les respecter.
Et les vivants, mais surtout les morts, ils sont nos fondations...

Tant sont là bien vivants, mais ne font que vivoter...
Ils chouinent, se plaignent, pleurent sur cette vie qui est leur oignon...

J’essuie leur photo encore une fois, renifle et me relève puis leur chuchote : À lundi mamy, papy...

mardi 1 août 2017

Et aujourd'hui, où sommes-nous ?





Dorénavant des souvenirs, des relents d'ambiance...
Quelques sons et la nostalgie fait son nid, ça relance...
En son sein, une amitié endormie, une fraternité assoupie, un peu rance ?

Te souviens-tu de ces moments d'évasion, de nos balades, de nos passions ?
Nos escapades au gré des routes sur un deux roues, on se soutenait, nous nous défiions.
Les heures passées à deviser, à refaire notre monde et parler du leur sans ambition...

Ces films visionnés et reconstitués au gré de nos imaginations enthousiastes...
Ces cabanes touffues et maladroites, nichées au sein de notre petit coin de verdure, notre repère cocasse.
Nos partages, nos confessions, on se racontait, on était comme des frères, c'était notre carapace...

Et aujourd'hui, où sommes-nous ?
Et si demain on mettait à nouveau notre amitié debout ?

Et puis vint l'adolescence, ses émois, ces moments, les nôtres...
Les parties de foot, de tennis, ces marches encore et encore, et les autres.
Nos fous-rires, nos querelles, tous ces interdit, les divisions qui taraudent...

Et puis, vint la fracture, légère mais nette.
Les malentendus, les chemins qui se divisent, les choix de vies désuet...
Je suis allé au nord tu es parti au sud, notre amitié elle... Oui en moi, elle reste.

Éloignée du regard et au loin tel un phare...
Cette complicité ne meurt pas et demeure, bien qu'il se fait tard.
On peut fermer nos maisons, nos yeux, nos oreilles... les portes du cœur elles,à nos rancœurs demeurent ignares.

Et aujourd'hui, où sommes-nous ?
Et si demain on mettait à nouveau notre amitié debout ?


lundi 10 juillet 2017

Petite goutte, par Vincent Vallée







Sur des joues d'enfants tu passes... rapidement.
Tu ne laisses pas de trace, vite effacée.

Parfois tu nais à peine, petite goutte, que tu es dissimulée,
Tu gène sans doute, vite essuyée...

Dans des yeux cernés petite goutte, tu t'es attardée...
Comme pour mieux les marquer tous les deux, même fermés...

Tu es le lit secret des flots ténébreux,
Qu’ont ces vieux fatigués au coin des yeux...

Tu es le résultat des rires, ta présence
Ne saurait nous faire mentir.

Tu nous fais du bien, tu nous soulages,
On ne pense plus à rien, il n'y a plus de rage...

Tu es notre pire faiblesse, petite goutte, notre sel...
Malgré ta petitesse, tu nous révèles.

Mais le pire pour toi petite goutte...
Et c'est un drame...  c'est lorsqu'on t'appelle larme...


jeudi 6 juillet 2017

Van Gogh...





Vincent... Quelle coïncidence non ?
Van Gogh qui plus est, c'est doublement troublant.

Véritable artiste, qui pourtant fit face à tous ces bougons...
Voyou de la toile, aujourd'hui tu les ferais taire pourtant.

Vincent... Tu m'inspire tellement, je te découvre.
Van Gogh m'émeut et parfois me perd...

Vraiment tu es fermé, devant ces toiles qui s'ouvrent.
Voilà pour moi un de tes nombreux mystères.

Vincent, tu portes mon prénom, j'admire ton talent...
Van Gogh, par chez moi tu t'es posé, toi et puis ton regard.

Voici une démarche démontrant ton empathie, ta beauté d'âme d'enfant.
Volant aux miens un peu de misère pour la retranscrire dans ton art...

Vincent, je vais écrire à ton sujet ce que tu m'inspires...
Van Gogh, je serais le temps d'un roman au bout de ta peinture.

Volant entre les coups de pinceaux, ta vie et tes délires.
Virevoltant entre les tournesols et tenter d'y apposer ta signature...




lundi 5 juin 2017

Pentecôte...






Après les avoir enseignés, leur avoir tout dit,
Tu as expiré sur ce bois, à leurs yeux tu es parti.

Peu t'ont suivi dans ton nécessaire pèlerinage,
Quelques-uns ont compris qu'il en coûterait pour la suite des âges.

Tu les a enseignés, prévenus, consolés,
Eux t'ont nié, déçu, assassiné.

Ta mission était pourtant grande et emplie d'amour,
Tu venais représenter Dieu, délivrer son message pour toujours.

De si belles leçons tu nous à contées,
Près d'un feu ou sous une lune qui nous éclairait.

Tu incarnais simplement, la sagesse et la patience,
Aujourd'hui ils ont oublié que tu n'avais aucune arrogance.

Tu ne ressemblais aucunement à ces visages angéliques,
Le visage quelconque de cette contrée, tu étais typique.

Après la trahison, la souffrance sur cette croix, tu disparus,
Accablés ils t'ont pleuré, regrettant quelques pensées.

Certains se sont assemblés et t'ont, des heures durant, prié,
Sur eux tu es descendu, avec leur esprit tu as communié.

Je rêve qu'aujourd'hui tu nous prennes en pitié,
Afin de cette barbarie quotidienne, nous libérer.


mercredi 11 janvier 2017

Le livre parle aussi.

                                                               


 Le livre parle aussi.




J'aime quand tu me regardes cher lecteur,
Que tu me caresses de tes doigts avec tant de cœur.

J'aime aussi te voir rire ou t'émouvoir,
Lorsque tu me regardes avec passion, souvent le soir.

Parfois par distraction, tu me laisses de côté,
Reprenant notre conversation, nos caresses au signet.

Nous reprenons alors notre communion,
Les yeux dans les yeux, nous sommes en fusion.

Ce que j'aime moins, mon doux et tendre ami,
C'est demeurer sur cette étagère, loin de nous, quel mépris.

Oublié alors, dans la multitude de mes rivaux, qui m'envient,
Je ne vis plus, je ne suis plus beau et transpire la nostalgie.






jeudi 23 juin 2016

Il s'appelait Rimbaud.




Il s'appelait Rimbaud, c'était un adolescent.
Il apportait un renouveau, et moi j'avais seize ans.

Sa pauvre mère, pour calmer ses élans.
Avait tenté pour ce faire, de l'enfermer dans des combles inspirants.

Il avait dans la tête, des poèmes virevoltants.
Qu'il rédigeait sans qu'on les lui prête, il écrivait avec une plume de déraison, de dément.

Il croyait à sa chance, il rêvait d'horizons.
Partout, il déambulait, parcourant les chemins.

Sans cesse, il rêvait de créer, il avait faim.
Mais, après les galères...

Rimbaud est tombé.
Quand au bout du calvaire, son genou le fit succomber.

Aujourd'hui, je pleure mon poète, ses semelles s'en souviennent toutefois.

Il s'appelait Rimbaud, c'était un esthète, il est mon idole, je lui écris parfois.   



mercredi 22 juin 2016

Plaisirs solitaires.





Le bruit de mon cœur, le fort du silence.
L’âpre odeur de la nuit… Ma belle de nuit…
Ce désir, cette envie, dans mon corps dans mes sens.
Allongé, étourdi parmi mes cris endormis… minuit.

Ils étaient assoupis en moi, sur mon cœur.
Ces amours égarés, peut-être les ai-je imaginé …
Enfouir, je le crois, cette douleur, qui chante en chœur.
Et tour à tour ne rien faire, m’égarer dans cette volupté.

Je sens monter en moi cette chaleur, ce sentiment enjôleur.
Ho désir espéré, nous voici fiancé, sentiments romancés...
Je ne puis, je crois, encore renoncer, avoir peur … Relents trompeurs.

Rien ne peux me retenir, je sombre, les yeux égarés … Regards couleur moirés …

La vie s'empare.

On vient tous au monde sans rien demander,
On grandit pendant des années.
L'enfance nous comblera de souvenirs chaleureux,
Elle est parfois souffrance quand d'autres sont heureuse.
Vient l'adolescence, cette cruelle et ingrate saison de nos vies,
Elle enflamme nos sens et marque nos visages au regard furibond et joli.
L'adulte s'éveille lentement et nous rend aigri, pourtant pas encore vieilli,
nos tumultes font de nous de gens bien polis mais au dedans bien meurtri.
La vie  s'empare un jour des nos souvenirs pour les fondre dans le néant de la vieillesse,
Joli rempart avant de fuir contre la montre nous rappelant la fin qui acquiesce.
La mort, quelle connerie, la vie l'est d'autant plus qu'elle est encore plus cruelle,
Ce sort en furie nous lie tout autant durant nos années qu'on désirait si belle.

La vie , la mort ... Deux complices qui font de nous leurs esclaves et ce notre existence durant …

Ressasser le passé.

Lents souvenirs, ressasser le passé se faire mal à relire et souffrir,
Beaucoup de chemins parcourus, trop de temps parfois perdu.

Je suis pourtant heureux, mais en moi ce sentiment affreux,
Assez souvent je n'en puis plus, d'avoir trop discouru.

J'ai commis une faute, je suis trop loin pour qu'on me l'ôte,
J'ai largement semé autour de moi, la récolte m'étouffera.

Peu de compassion, de patience et si peu de rire,
Qui pourrait me comprendre, je me suis perdu.

Quant à eux, ils grandissent, changent et me rendent heureux,
Je ne veux y revenir, je ne peux plus, oui tout est perdu.

Où que l'on soit, quoique l'on vit, les loups rodent,
Ce qui m'importe à ce jour, c'est de savoir que demain, on s'aimera...

Dompté par la nuit.

Dompté par la nuit.

C'est tellement beau la nuit,
Tellement subtil, ce gris.

Je vous convie, cher somnolant,
À ouvrir vos yeux déments.

Chassez de votre être ces cauchemars diurnes,
Envoyez paître cette tentation nocturne.

Prêtez l'oreille aux hululements de la nuit,
Laissez vous envahir par sa mélancolie.

N'ayez aucune crainte de ces aboiements,
Ce ne sont que des chiens certes, envahit par le tourment.

Laissez vous habiter à la vision de cette lune,
Tombez les bras tels ces errants somnambules.

Vallée Vincent.

( rime en 6 vers.)

28 septembre 2009.

Fatigue.

Fatigue.








Fatigue incessante, rampante, tu m'envahis...
Je sens monter en moi toutes ces heures, dur labeur,
Les nuits sont trop courtes, mes paupières sont si lourdes. Ah ! corps trahi...
J'aimerais simplement m'allonger, respirer, oublier cet agresseur...

Les bruits assomment mes pensées, ces heures qui ne passent pas, quel ennui...
Mon sommeil est aux abois, je cherche ma sérénité,
Je regarde l'horloge ces heures qui tournent, ou es-tu sentiments grivois ?
Je perçois ces picotements, aux jambes, aux doigts. Cette chaleur... La nuit veut m'abriter...

Paupières lourdes, dos douloureux... Je sombre doucement,
Mon âme est vague, elle s'envole doucement puis se perd...
La nuit prend de l'ampleur, je me blotti dans le bruissement des draps...
Mes songes nagent, rêves frivoles, pépiement salutaire...

Fatigue incessante, rampante ...