jeudi 22 juin 2017

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de harper Lee, par Vincent Vallée.



Harper Lee, une auteure n'ayant écrit que ce roman jusqu'à ce qu'on découvre une suite il y a peu quelque temps avant sa mort à vrai dire... " Va et poste une sentinelle ".

Il se dit d'ailleurs que ce deuxième et dernier roman de l'auteure aurait été rédigé avant  le premier opus.

Ceci étant dit, " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur  " est une magnifique balade en Alabama, avec Scout la petite fille à la salopette bleue, Jem le grand frère qui est en passe d'entrer dans l'adolescence et admire de plus en plus son père Atticus Finch, avocat.

Sans oublier Dill le petit amoureux et surtout compagnon de jeu de Scout. C'est elle qui nous raconte son histoire, et  le procès que son avocat de père Atticus s'apprête à plaider bien qu'il sait que c'est perdu d'avance.

En effet, Tom Robinson un brave nègre de la ville, travaillant sans cesse, se voit accusé par une fille de fermier de viol et de coups...
Atticus est persuadé de l'innocence de son client et fait un point d'honneur à défendre celui-ci, à une époque et dans une région où quoi que puisse faire un noir il sera coupable !

Tout près de la maison des Finch, Scout, atticus et Jem, une maison habitée, du moins Scout et ses compagnons de jeu le supposent, par Boo Radley, un espèce d'ermite...

Il règne dans ce roman une ambiance du style de Tom Sawyer, l'espièglerie et la curiosité des jeunes gens sont cocasse et amusantes. Le rapport entre Atticus et ses enfants est admirable, il est un père veuf et uniquement aidé par Calpurna, une domestique, noire, qui est comme une mère pour la petite famille.

« Tuer un oiseau moqueur est un péché », dit le proverbe américain. En effet, ces petits passereaux, si répandus dans le Sud des États-Unis, n'ont d'autre vocation que de nous charmer par leur chant.

Tuer un oiseau moqueur – comme s'en prendre à un enfant ou condamner un innocent – c'est nier la beauté, saccager l'espoir et étouffer l'étincelle d'enfance qui subsiste en chacun de nous.

Ce roman m'a fait un bien fou, je me suis évadé, et le thème de la ségrégation à de nouveau démontré toute son horreur et son injustice.

Lisez ce roman et son deuxième opus ils sont magnifiques !




Nelle Harper Lee, dite Harper Lee, née le 28 avril 1926 à Monroeville dans l'Alabama et morte le 19 février 2016 dans la même ville, est une romancière américaine connue pour son roman To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur), prix Pulitzer en 1961. Vendu à quarante millions d'exemplaires, ce livre est un classique de la littérature américaine, étudié à ce titre dans de nombreux collèges et lycées des États-Unis, et régulièrement cité en tête des classements des critiques et libraires.

Elle reçoit en 2007 la médaille présidentielle de la Liberté du président George W. Bush pour sa contribution à la littérature.

Source Bio: Wikipédia

samedi 10 juin 2017

Chute automnale.








Elle tente de s’accrocher encore un peu, elle a passé du si bon temps sous les rayons lumineux de l’astre radieux…
Le souffle de la brise matinale l’effraie un peu elle sent qu’elle tient force de mieux, encore un peu dit-elle, juste un tout petit peu…

De sa verdure printanière à son éclat vert foncé du bel été, la voici jaunie d’avoir vieilli…
Pour elle c’est si dur cette dernière, elle aurait aimé s’accrocher, mais la voici qui s’émoustille de ne pouvoir prolonger la vie…

Une ultime bourrasque automnale décroche la vieille feuille fatiguée, comme lasse d’avoir brillé sous l’étoile chaleureuse…

Elle est envoyée loin de son ami de bois vieilli, elle virevolte et s’envole pour enfin atterrir calmement sur le sol encore verdoyant qui lui offre une sépulture chaleureuse…

lundi 5 juin 2017

Pentecôte...






Après les avoir enseignés, leur avoir tout dit,
Tu as expiré sur ce bois, à leurs yeux tu es parti.

Peu t'ont suivi dans ton nécessaire pèlerinage,
Quelques-uns ont compris qu'il en coûterait pour la suite des âges.

Tu les a enseignés, prévenus, consolés,
Eux t'ont nié, déçu, assassiné.

Ta mission était pourtant grande et emplie d'amour,
Tu venais représenter Dieu, délivrer son message pour toujours.

De si belles leçons tu nous à contées,
Près d'un feu ou sous une lune qui nous éclairait.

Tu incarnais simplement, la sagesse et la patience,
Aujourd'hui ils ont oublié que tu n'avais aucune arrogance.

Tu ne ressemblais aucunement à ces visages angéliques,
Le visage quelconque de cette contrée, tu étais typique.

Après la trahison, la souffrance sur cette croix, tu disparus,
Accablés ils t'ont pleuré, regrettant quelques pensées.

Certains se sont assemblés et t'ont, des heures durant, prié,
Sur eux tu es descendu, avec leur esprit tu as communié.

Je rêve qu'aujourd'hui tu nous prennes en pitié,
Afin de cette barbarie quotidienne, nous libérer.


dimanche 4 juin 2017

Paris...





Paris c'est moi, je suis heureux tu sais,
Il y a des lieux comme ça où tout...
s'enroule autour de vous.
Sans savoir pourquoi, on s'y précipite on y court.

Regarder le grand A
Sans jamais baisser les yeux, et je me met à penser...
C'est pas la solution à tout,
Mais faut bien rêver je crois...

Paris, empresse toi, on vit,
On ne passe qu'une fois...
Et on n'a le temps de rien,
Qu'on est déjà à la fin mais, c'est décidé, je viens...

Ce n'est pas écrit dans tes rimes,
Le plus important à retenir,
Est de vivre en troubadour.
Le temps peut se prénommer toujours...

Même, si je n'ai pas entre temps,
Assumer mes fichus boniments...
J'ai en moi, peut-être ai-je tort,
Des envies d'alors...

Tu sais Paris, non, je n'entends plus ton cœur,
Il me faut réparer cette erreur ou encore,
Refaire ce que j'ai omis de faire,
Revenir admirer ta dame de fer...

Paris ne m'arrête pas, je veux vivre
Un fragment de vie avec toi...
On aura à peine le temps de se voir,
Qu'il sera déjà trop tard..

Oh Paris, je vais faire le tour,
De tes paysages d'amour.
J'ai désormais bien assez dans mon bagage
Pour tourner avec toi d'autres pages, il faut que tu le saches...

Sache que Paris me fut conté.
Faut jamais s'y promener en pensant,
Qu'il est devenu dommage,
d'avoir passé l'âge d'y demeurer.

Paris, une fois mon périple fini, ne m'encombre pas,
De souvenirs, de songes de toi.
Aucun regret ne me tiendras debout
Parce que pour moi, tu es partout...

samedi 3 juin 2017

Lettre à Lélian... Missive au prince des poètes.



Lettre à mon poète, Paul Verlaine.

Cher Paul, Cher Verlaine, Cher Poète,

La littérature, la poésie, les mots, leur sens, leur profondeur sont pour moi, devenus essentiels à ma vie; celle de chaque jour, et pas uniquement pour me donner un genre.
En vous écrivant cette lettre, cher Poète, j'écoute un peu de musique douce. C'est ainsi que j'écris le mieux, car oui, j'ai la prétention d'écrire un peu; de petites nouvelles et quelques romans plus conséquents. Le sujet de mon prochain travail, c' est le pauvre Lélian et la petite crasse, Arthur Rimbaud. Lélian c'est vous Verlaine, le poète, le déchiré.

Je suis ému en rédigeant ces quelques mots, car quand je les déposerai sur votre tombe, je ne serai jamais aussi proche de votre corps physique rendu à la terre. Je serai là, près de vous qui m'avez tant fait frémir, pleurer, écrire…
Verlaine, Paul Lélian Verlaine, je vous soumets cette lettre, là où vous reposez depuis si longtemps déjà… Mais qu'est-ce donc que les années n'est-ce pas ?

Si je vous écris ces mots que vous ne lirez pas physiquement, je sais que quelque part, d'une façon qui nous échappe, vous me lirez. Je crois à l'âme des êtres intenses, habités, charismatiques, ce que vous étiez. Posez, je vous supplie, vos yeux fatigués d'avoir pleuré des amours déchus, pour entendre ma demande. Donnez vie à mes écrits, à ma plume modeste, rendez là belle et vivante, emplie de mélancolie et de joie, de profondeur et de sens comme l'étaient vos vers. Acceptez que je parle de vous et du Rimbe dans mon roman et appuyez auprès du très haut, vous savez ? Celui que vous avez retrouvé après Rimbaud, en prison...
Transmettez lui ma requête, afin que soient appréciés mes écrits, surtout celui-ci, qui parle de vous, de votre chagrin, de votre blessure, là-bas, enfermé à Mons après ce coup de feu, celui qui fut fatal à votre histoire d'amour avec le jeune Rimbaud.

J'y ai mis mon cœur et mes tripes, mes sentiments et mon amour des mots. J'ai pris la décision outrecuidante, de me mettre dans votre peau, Cher Verlaine, pour narrer, confier, avouer Rimbaud. Votre doux et tendre amoureux, votre tourment, votre déchéance, mais aussi l'inspiration de bien de vos poèmes.

Cher Paul, Cher Verlaine, Cher Lélian, acceptez donc ma modeste contribution à faire rayonner votre œuvre, mais la sienne aussi, après tout c'était votre vœu n'est-ce pas ? Acceptez que je rende à votre épouse l'amour que vous lui portiez, en l'écrivant, ainsi que la tendresse d'un père à son fils, Georges. J'ai écrit ce que je crois, ce que je sais de votre histoire d'avec Arthur, le jeune pourfendeur de cœur.
Votre parcours, vos vers, votre amour pour Rimbaud me poursuivront jusque-là où vous êtes aujourd'hui, car on ne se fond pas en vous sans en revenir changé, transformé, meilleur, je crois, plus sage. Accordez moi cette dernière danse avec vous cher Verlaine, par le biais de ce roman que j'ai intitulé: " Verlaine avoue Rimbaud ". Faites avec moi quelques pas et valsons à sa réussite.

Ensuite, lâchez moi la main, et envoyez mon œuvre dans la direction que vous aurez plaidée là-haut, c'est à dire la réussite ou le mépris. Avoir couché sur le papier ma vision de votre histoire, me fondre dans votre peau fut un si délicieux moment, un soulagement…

Lélian, Prince des poètes, je m'incline devant vous, devant votre œuvre, votre amour, votre folie… Mon Rimbaud est loin aussi, oublié quoique présent dans mon souvenir comme Arthur qui n'a jamais quitté le vôtre. Paul, merci de m'avoir tant inspiré, tant guidé, tant ému, tant passionné… Verlaine, à jamais vous faites partie de moi, car tout comme vous, j'ai subi, succombé à la folie, la soumission, écrit ma peine et ma souffrance. Je formule le vœu que notre art soit notre plus beau et plus grand point commun, la souffrance et la douleur le furent déjà…

Adieu Lélian…


Va mon livre, où le vent te mène….