Sur des joues d'enfants tu passes... rapidement.
Tu ne laisses pas de trace, vite effacée.
Parfois tu nais à peine, petite goutte, que tu es dissimulée,
Tu gène sans doute, vite essuyée...
Dans des yeux cernés petite goutte, tu t'es attardée...
Comme pour mieux les marquer tous les deux, même fermés...
Tu es le lit secret des flots ténébreux,
Qu’ont ces vieux fatigués au coin des yeux...
Tu es le résultat des rires, ta présence
Ne saurait nous faire mentir.
Tu nous fais du bien, tu nous soulages,
On ne pense plus à rien, il n'y a plus de rage...
Tu es notre pire faiblesse, petite goutte, notre sel...
Malgré ta petitesse, tu nous révèles.
Mais le pire pour toi petite goutte...
Et c'est un drame... c'est lorsqu'on t'appelle larme...
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