Tes
lèvres... ma lèvre, ouais celle que j'ai tant aimé
Un
univers tout entier pour la retrouver, l'embrasser
On
rêvait de dormir enlacés, bouches soudées, unies dans la nuit noire
Laisser
parler nos passions, nos révoltes, ne plus croire l'illusoire
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
On
s'était promis des étoiles, des balades interminables
Les
chemins de hasard nous ont perdus, c'est si minable...
Que de
temps perdu, tous deux éperdus à chercher l'illusion
Et toutes
ces paroles en vain, taire le boucan, rallumer la passion
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Tant
de mains sur toi depuis, tant de frissons perdus sans nous...
Pour
un autre, feindre ce que tu n'es pas, mais moi je l' sais... pauvre fou
Courir
après des volutes enivrantes, se perdre dans une brume d'herbes folles
Te
prétendre être et savoir une fois perdu... c'est aujourd'hui et toujours ta
camisole
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Un
jour cruel viendra, tu t'éveilleras à une aube lourde et cruelle
La vie
sera passée et tes larmes nocturnes auront coulées sur elle
La
mélancolie est mon amie depuis, ma compagne de quelques soirs
Et je
nage souvent dans la rivière de la nostalgie, non, rien d'illusoire.
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Mais
t'es plus là auprès d'moi j'suis resté assis sur la route de d'main
Je le
regarde passer, et il m'attire, il me veut et me tente ce fichu destin
Toi
t'es perdu vieux, égaré et tu l'as souillée ta lèvre, abîmée sur d'autres
Moi
j'en rêve encore, tiède et tendre pour moi c'est ouf j'serais jamais bon
apôtre...
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