Ils manquent à beaucoup, ils sont partis et puis voilà...
C’est pas malheureux d’les voir ces pauvres hypocrites ?
Traînant leurs chrysanthèmes, ils ne trouvent plus le chemin, c’est cela...
« Y’en à tant », qu’ils disent... moi j’suis là j’admire le cirque...
Un seul chemin conduit à la vérité, la reconnaissance...
Plusieurs fois par an, j’viens là et je leur parle, me confie.
Si ce n’est à eux, mon passé, à qui devrais-je ma naissance ?
Au travers de leur mort, c’est criant de vérité, moi je vis.
Il faut avoir reçu une belle éducation que pour les respecter.
Et les vivants, mais surtout les morts, ils sont nos fondations...
Tant sont là bien vivants, mais ne font que vivoter...
Ils chouinent, se plaignent, pleurent sur cette vie qui est leur oignon...
J’essuie leur photo encore une fois, renifle et me relève puis leur chuchote : À lundi mamy, papy...
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