IL est face à moi, montant, venant, reculant pour mieux m’atteindre…
Les flots rugissent, se fracassent sur les arêtes rocheuses pour feindre une faiblesse…
Relents marins, cris volatiles sont ses compagnons, la mer… C’est Dieu, c’est l’éternité.
Le ciel se fond en elle, le soleil copule avec l’horizon, l’amour à ses raisons…
L‘iode s’en dégage, l’écume y fait rage, rien ne tient debout sur elle, tout y vacille…
Relents marins, cris volatiles sont ses compagnons, la mer… C’est Dieu, c’est l’éternité.
Vacillant, mon regard semble s’en aller, tanguer, se déporter, son ondulation m’emporte.
Des heures éternelles pourraient ainsi s’écouler et je t’écouterais, je t’ai trouvé toi, immensité.
Relents marins, cris volatiles sont ses compagnons, la mer… C’est Dieu, c’est l’éternité.
En toi gisent des âmes heureuses, tu les berces de tes emportements violents, ils reposent.
Je te crains éternité, tu t’époumones et je t’aime toi l’infini, l’immensité, Dieu…la mer…
Relents marins, cris volatiles sont ses compagnons, la mer… C’est Dieu, c’est l’éternité.
Relents marins, cris volatiles sont ses compagnons, la mer… C’est Dieu, c’est l’éternité.
Vincent Vallée.
Illustrations: Toile de Saintes-Maries-de-la-mer Vincent Van Gogh
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