Dans
l’ombre des terrils, vivait Jeanine
Un roman bien de chez
nous, une vie, des vies, des histoires, des vécus, des non-dits… Mais encore ?
Eh bien, ce roman d’Albert
Sottiaux nous emporte, mais où donc ? Dans une vie bien de chez nous, une
vie simple mais parfois si compliquée. Les terrils sont immenses certes, mais
si petits face aux coups bas et autres déboires que peuvent se faire les mêmes
membres d’une famille. Il y a bien des valeurs mises en avant dans cette
biographie, le travail, le courage, l’amitié, l’amour maternel, l’adoption de cœur…
Et encore tant… Je ne rentrerai pas dans les détails il y en a tant, mais les
découvrir vous fera chaud au cœur, vous rappellera des moments personnels.
Le charbonnage chez nous
en Belgique fut une solution pour vivre dignement, ce ne fut pas facile tous
les jours, ce roman va vous le démontrer mais la dignité des hommes et des
femmes d’alors, prenait toujours le pas sur le défaitisme et le découragement.
Il fallait travailler, rapporter des sous, c’était indispensable et c’était
logique.
C’est l’histoire profonde
de Jeanine, la maman de l’auteur que vous allez découvrir, une vie difficile,
parfois rude et parfois tendre. Une force de caractère à toute épreuves, tenant
bon, passant au-dessus des ennuis même si parfois, ce fut bien difficile.
Jeanine a connu l’amour, les joies, les peines, les trahisons mais toujours est
demeurée fidèle à sa progéniture, à son fils qui, au travers de ce roman, le
lui rends si bien. Oui, c’est une histoire de chez nous, une histoire qui sent
bon le café chaud du matin, la tarte du dimanche et les galettes des rois !
Il y a le deuil aussi,
qui s’accompagne de dignité, propre aux caractères des filles et femmes de
mineurs. Et puis cette relation mère-fils le temps passant, le temps courant…
Une complicité hors normes comme ce grand garçon, fils de Jeanine !
« Tu sais Albert, les
plus belles années de ma vie, c’est avec toi que je les ai passées… »
Cette phrase, cette
confession prononcée par Jeanine à son grand fils est certainement la plus
belle façon de résumer une vie à deux, issue d’une vie si riche et si
compliquée dans sa simplicité.
Et puis quel que
soit l’endroit où l’on va, quel que soit la vie que l’on mène, quel que soit l’âge
que l’on a, il n’y a rien de plus rassurant et de plus beau que dire à la
personne qui se coupe en quatre pour vous et qui a tant culpabilisé d’avoir du
vous confier à des étrangers :
Je suis bien ici…
Oui, je suis bien ici.
Une phrase comme une chaude couverture lors d’un soir de pluie, dans une maison
emplie de souvenirs et d’amour. Cette phrase, elle fait tout oublier de ce qui
fut douloureux, oui tout. Je suis bien ici !
Ce roman, n’est pas un
roman, c’est un bouleversement, une émotion, une leçon de vie. Non, je ne l’oublierais
pas.
Merci Albert, merci Moka…
Pour vous procurer ce roman :
https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier/1132-dans-l-ombre-des-terrils-vivait-jeannine
Que dire après cela?
RépondreSupprimerJ'ai écrit ce livre avec mon cœur, tu l'as ressenti avec le tien.
Ce n'est pas une simple biographie, c'est une tranche de temps, de vie, de notre passé d'enfant de mineurs... Ma famille qui ressemblait à beaucoup d'autres peut-être...
Merci Vincent
Très belle critique, cela donne envie de le lire et ainsi se plonger dans ce roman qui nous plonges dans une réalité d'amour mère - fils. Merci a vous
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires, merci Mr Rousseau, si j'ai pu vous donner envie de lire ce roman, j'ai réussi ma tâche, celle de susciter l'envie de lire d'une part, de découvrir un talent d'autre part. Car je suis assez critique en général, mais si j'aime alors ça se ressent.
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