Blackwater, la crue m’a été
proposé par BABELIO dans le cadre d’une chronique avant publication. Celle-ci
est planifiée en avril de cette année. Une saga, une série de 6 tomes est prévue.
Il faut tout d’abord recontextualiser l’écriture de cette série d'ouvrages par Michaël Mcdowell, écriture qui s'élabore en 1982 et est publiée à raison d’un volume par mois en 1983. Ce sera un
véritable succès commercial. Mcdowell y transpose son expérience et son vécu
propre. Et je sais d’expérience, qu’on n’écrit de bons ouvrages que lorsqu’on y
met de soi. J’ai lu le premier tome avec plaisir et en réalité j’ai, à l’heure où j’écris ces
mots, encore 19 jours pour chroniquer celui-ci. C’est dire si j’ai aimé,
si j’ai plongé tête baissée dans « La crue ».
La crue, c’est par elle que
nous entrons dans ce récit épique, romanesque, captivant. Perdido, une ville de
l’Alabama, un état que j’aime particulièrement est en proie à une montée des
eaux poussant les habitants pauvres et fortunés, ainsi que le personnel noir,
au service des familles plus aisées, à se retrancher dans l’église Zion Grace,
sur les hauteurs de la ville. Nous y faisons ainsi connaissance de la famille
Caskey, de riches propriétaires qui eux également doivent faire face aux dégâts
des eaux. Cependant, c'est une famille unie de par son apparence. En apparence,
car la matriarche, Mary-Love Caskey est omniprésente et influente. Sa fille Sister,
assez soumise, suit sa mère dans toutes ses décisions et avis. Oscar le fils de
Mary-Love est beaucoup plus simple et lui aussi, sous l’emprise de cette mère
charismatique. Lors de cette crue, Oscar et un serviteur noir, Bray, vont
partir en canot, vérifier que personne n’est resté piégé des eaux. C’est alors,
que Oscar va trouver coincée dans l’hôtel de la ville, une jeune femme. Celle-ci est tranquillement assise sur son lit, étrangement calme, Oscar va ainsi rencontrer
Elinor Dammert. Séduisante et selon ses dires, présente à Perdido pour un poste
d’institutrice. Cependant, Elinor semble avoir perdu ses diplômes dans les
eaux, ses recommandations et autres papiers d’identité.
La seule chose que je peux dévoiler
pour vous donner envie comme moi, de lire ce premier tome, c’est qu’Elinor
Dammert, au-delà d’être séduisante pour Oscar, se révélera très à l’aise avec l’eau,
même lorsqu’elle est dangereuse... Elle se révélera devenir une adversaire non
négligeable pour Mary-Love et Sister, sa fille. Oscar, quant à lui, succombera
au charme d’Elinor au grand désarroi de Mary-Love, sa mère possessive à tous
points de vue...
Petit à petit, Elinor va se
montrer tantôt agréable et utile, tantôt étrange et mystérieuse. C’est au sein
du clan familial que cette dernière va crescendo, s’installer, s’imposer ?
Une aura mystérieuse plane au-dessus
de cette histoire, ce n’est pas le pasteur de Perdido, qui s’avère être une
femme par ailleurs, qui dira le contraire. Lors de l’arrivée d’Elinor, elle
sera la seule tout du long de ce premier opus à, on le suppose, voir de ses
yeux la véritable nature de la mystérieuse étrangère.
Pour conclure cette chronique
pour Babelio, je peux affirmer avoir hâte de lire la suite de cette saga littéraire
qui rend hommage à l’écriture de Michaël Mcdowell. C’est une écriture fluide,
prenante qui forme un roman qui vous dévore.
À noter également, la
couverture et quatrième de couverture à l’initiative de monsieur Toussaint
Louverture qui est à l’initiative de cette seconde vie offerte à cette œuvre.
Une couverture tout en relief et couleurs qui met en valeur ce magnifique
ouvrage que je vous invite à dévorer comme il vous dévorera...
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