dimanche 4 septembre 2022

La petite maison dans la prairie, tome 8. De Laura Ingalls Wilder par Vincent Vallée

 

Voici la lecture du dernier tome de cette série de romans magnifiques, terminée. Ce tome n’était pas peaufiné par Laura Wilder, pas prêt à être publié. Cependant, il évoque les premières années de mariage du couple de Laura avec Almanzo. La naissance de Rose et leur installation.

Une installation magnifique, une maison impeccable et pensée jusque dans les moindres détails par Almanzo, qui veut le meilleur pour Laura. Il s’avère être un époux fier et dévoué, travailleur. Cependant, la vie de Laura ne se déroule jamais comme on l’imaginerait pour un conte de fée. C’était son lot de fille de pionnière, et il le poursuivra après son mariage.

Feu de prairie, récolte gâchée au moment de la moisson, incendie de leur magnifique demeure, la maladie pour elle et pour son époux, qui fera des complications. Mais jamais, jamais Laura ne baissera les bras. Elle continuera de sourire, d’épauler son mari et d’élever avec enthousiasme la petite Rose, d’aider ses voisins, d’aimer la vie et d’accepter la sienne, qui est nouvelle après son court passage dans l’enseignement.

Je regrette pourtant, de ne plus avoir rien lu au sujet de ses parents, ses sœurs, dont Marie à l’école pour aveugles. Ce dernier tome, imprécis et brouillon, mais publié malgré tout, est une réussite et il nous montre le début d’une longue vie de couple et de parents pionniers, fils et fille de pionniers qui se servent de l’expérience acquise en observant leurs parents.

J’insiste, cette série de tome de la vie de Laura avec ses parents, puis son époux Almanzo, est loin, très loin de la série TV. Ne rechignez pas à lire cette histoire emplie de rêve et d’enseignement au sujet des premiers pionniers et, colonisateurs d’une terre qui est pour moi, toujours Amérindienne. Mais comment en vouloir aux américains d’avoir profité de l’opportunité offerte par l’oncle Sam, de pouvoir s’installer pour une perspective de vie meilleure, emplie d’espoirs de richesses grâce à une concession allouée en échange de quelques conditions. Mais aussi, comment fermer les yeux sur la chasse aux Indiens d’Amérique, leur traque, les crimes commis. Les mêmes crimes qu’aujourd’hui, les américains dénoncent…

Alors pour conclure ces belles lectures avec ce dernier tome, j’ai une seule pensée, une seule émotion, et c’est pour les Indiens d’Amérique.

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