mercredi 27 décembre 2023

La chasse de Bernard Minier par Vincent Vallée

 


Il m'aura fallu presque un mois pour arriver à bout de ce roman. Je me le suis procuré à Tenerife car j'étais à court de lecture, j'ai cherché de quoi lire mais il n'y avait rien à l'hôtel, les librairies n'étaient pas légion et la seule qui avait des romans en français, pas très achalandée...
J'ai donc plongé dans ce récit de Bernard Minier, j'avais déjà lu cet auteur avec "La vallée" et j'avais bien aimé. Pour preuve, cette chronique :


Ici, il s'agit de nouveau du même policier que dans le premier roman lu, le flic Servaz est le fil conducteur des ouvrages de Minier. Servaz va devoir enquêter sur une chasse. Mais une chasse particulière, une chasse à l'homme. Le récit commence comme tel: Un jeune homme noir est coiffé d'un masque puant, et il fuit, il court comme il peut à travers bois, une tête de cerf sur la tête. Apeuré, paniqué, il va se retrouver au beau milieu de la route alors qu'un infirmier rentre de garde de nuit et ainsi se faire percuter par lui.

Jusque là, je me suis dit que le roman commençait fort mais... C'était sans compter que celui-ci a été écrit pendant la période du Covid et que l'auteur en est gavé comme nous l'avons tous été. Et donc le récit se déroule avec  des flics masqués, des périodes de couvre feu, de confinement etc. La Covid ayant déjà été lourde à vivre,  replonger dans ce contexte l'était aussi. 

Mais aussi, il y a un truc qui m'a particulièrement ennuyé dans ce roman de Minier ce sont les descriptions à rallonge et les détails superflus.
Par contre, il est question de sa relation de couple et donc de sa vie privée, c'eut été sympa de "s'éterniser" un peu plus là-dessus plutôt, histoire de se mettre un peu dans sa peau de gars, et pas que dans la peau du flic qui ne dort pas, ne mange pas,  ...
Il y a aussi quelques prises de positions politiques, il n'est pas certain, je crois, que les adeptes du mouvement politique RN en France soient tous enchantés par l'analyse de Minier.

La justice est le maître mot du récit, une justice parallèle à la véritable justice, celle des tribunaux. Et il ne m'a pas été difficile, vers le milieu du roman, de malheureusement comprendre (dans les grandes lignes) qui était responsable des meurtres et de ces chasses à l'homme... Comme l'ont dit : C'était téléphoné...

Mais... Comme je l'avais débuté en fin de vacances, lorsque je suis revenu en Belgique, j'en étais à 1/4 du récit, j'ai persévéré donc... Je ne pouvais pas abandonner.
Pour ma défense concernant la longueur de lecture du roman, il y a 400 et quelques pages tout de même. Mais enfin, il faut que je me mette comme règle, celle que je m'impose en tant qu'auteur : Accrocher dès les deux premiers chapitres sinon abandonner.

Lors du rangement de ma bibliothèque, j'ai réalisé que j'avais une foule de roman qui semblent intéressants à lire, alors pourquoi s'emmerder ? Car oui, désolé Bernard Minier, là je me suis emmerdé.

J'en suis, avec celle ci, a 21 lectures cette année ça ne me va pas... Pourquoi ? Plusieurs explications :
La fatigue du travail, et le sommeil qui l'emporte toujours... Les lectures décevantes et donc ennuyantes, mais aussi, il faut l'avouer, les réseaux sociaux qui polluent l'esprit et le temps libre.

LIS merde !! Voilà ce que je vais me dire cette année.

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