mardi 9 janvier 2024

Tintin au Congo de Hergé par Vincent Vallée


Comme annoncé sur une de mes dernières chroniques, je me relance dans la lecture des BD qui m'ont le plus plu ou intéressé. Parmi elles, la série des TINTIN de Hergé.
Pour Noël, j'avais demandé la collection en cadeau et je l'ai reçue.
Je me suis donc lancé dans la re-lecture du premier tome. Premier qui est en réalité le second après Tintin chez les Soviets.
Je me suis également rendu à l'exposition immersive au sujet du célèbre reporter belge à Bruxelles. L'immersion était sympa mais, je m'attendais à plus de "matière" plus d'explications au sujet des origines et sur le parcours de Hergé. Néanmoins, c'était sympa tout de même.

Tintin au Congo est devenu polémique depuis quelques temps, le souci : Le prétendu racisme ou propos raciste de Tintin... Je ne vais pas m'étaler sur la bien-pensance de quelques-uns de mes contemporains car elle me donne des hauts le cœur !
Lors de ma lecture j'ai découvert une BD encore un peu gauche, maladroite et un contexte de l'époque bien rendu. Le contexte étant la colonisation. Et l'on sait bien entendu, que le Congo fut colonisé par les belges et donc il n'en fallait pas plus pour que l'on lève tout à coup l'index en criant au racisme... FOUTAISES !
Tintin est bienveillant avec les congolais qu'il rencontre, il va aller de péripéties en péripéties mais c'est surtout Milou, son fidèle compagnon qui va manquer de chance tout du long. On sait aujourd'hui que rien ne va lui arriver.
Tintin est vite considéré comme un sorcier au royaume de Babaoro'm, il déjouera les pièges d'une bande de gangsters qui souhaitaient contrôler la production de diamant au Congo. L'Afrique, est représentée de manière naïve, reflète l'esprit paternaliste d'une Belgique colonialiste au début des années 30.
Aucun congolais n'a été maltraité par Hergé et Tintin au Congo est l'amorce d'une longue série d'aventures que je vais prendre plaisir à relire.


Hergé :

Hergé, de son vrai nom Georges Prosper Remi, auteur belge de bande dessinée francophone, est principalement connu pour "Les Aventures de Tintin".

D'abord dessinateur amateur d'une revue scoute, il signe ses planches du pseudonyme "Hergé" à partir de 1924. Quelques mois plus tard, il entre au quotidien Le Vingtième Siècle, dont il devient rapidement l'homme providentiel grâce aux Aventures de Tintin. Celles-ci débutent le 10 janvier 1929 dans un supplément du journal destiné à la jeunesse, Le Petit Vingtième. Importateur de la bande dessinée américaine à bulles, il est souvent considéré comme "le père de la bande dessinée européenne". Le fait qu’il soit autodidacte aurait pu être un handicap.
Cela va, au contraire, lui permettre d’être libre dans l’exercice de la BD.

Durant les années 1930, Hergé diversifie son activité artistique (illustrations de journaux, de romans, de cartes et de publicités), tout en poursuivant la bande dessinée. Il crée tour à tour "Les Exploits de Quick et Flupke" (1930), "Popol et Virginie au pays des Lapinos" (1934) et enfin "Les Aventures de Jo, Zette et Jocko" (1935). Après l'album "Tintin au pays des Soviets" (1929), où il entraîne son personnage de jeune reporter à affronter les embûches du monde soviétique, il produit "Tintin au Congo" (1931) puis "Tintin en Amérique" (1932). Ces albums sont en noir et blanc.

En 1934, il fait la rencontre de Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant chinois venu étudier à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Cette rencontre bouleverse la pensée et le style d'Hergé. Il commence à se documenter sérieusement, ce qu'il ne faisait pas jusque-là, et crée son fameux style, la Ligne Claire. Il devient le directeur artistique de l'hebdomadaire le Journal Tintin, qui publie notamment Lefranc, Alix et Blake et Mortimer, dont le grand succès contribue à celui de la bande dessinée franco-belge et grâce auquel il impose son style propre, la ligne claire.
Durant les années 1950 et 1960, Hergé développe cette technique graphique dans "Le journal Tintin" sans oublier de reprendre Jo, Zette et Jocko et, surtout Quick et Flupke. Tintin demeure cependant son œuvre principale, et lui vaut une renommée européenne, puis internationale.

(source Wikipédia).






 

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