Il est là, pavoisant, arrogant et imbu de lui-même,
Flattant l’un, draguant l’autre, vantant ses talents, compatissant
aux problèmes.
Dieu, voyez-moi dit-il, je suis si honnête et blême.
Bon sang ne saurait mentir, moi si concédant…
Souvenez-vous-en, quelques sous en poche il me
demeurait et pourtant… Soupire-t-il.
Mes yeux d’épagneuls firent le reste. J’étais si
tentant.
Oh oui menti, j’ai menti, un peu raccourci les faits,
moi je mens ?
Je m’admire, je m’aime, je crois en ce que je vends :
Du vent, du vent, encore ces relents puants.
Faux semblants, je suis convaincu d’être si dolent, oh
oui dolent !
Mais diable, plaignez-moi ! Voyez ce que
j’accomplis pour vos talents !
La nuit, les jours, des heures durant, 11 parfois… Je
mens. Oh non pas tant… si ?
Indulgent soyez ! Je suis un épagneul, voyez mon
regard implorant…
Soyez gentil, emplissez ma besace d’argent, je suis
important !
Bête dites-vous ? Mon regard est bête et moi ? Insi… ?
Insignifiant !!
Cherché vous l’aurez ! Copie à maître corbeau !!
Une à la fois…
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