dimanche 10 février 2019

Ces fossoyeurs, ces indigents...







Je me balade, je regarde souvent le ciel
Je chasse ainsi, mes idées grises
Depuis un moment en moi, moins de soleil
Je cherche un refuge, l’écriture est mon église
Pourtant, souvent je veux tout laisser partir
Peu me chaut qui l'emportera
Passer à autre chose ne peut être pire, non…
Inspiration je t’emmène loin, avec moi.
Cette vie est un champ d’où les corbeaux… ne s’envolent pas.
J’ai pourtant fait un beau voyage
Des années, des mois, des jours, une nuit
Me voilà arrivé au rivage
Qu’a-t-on fait de mes mots…
J’aimerais partir sur un bateau
Redevenir qui je suis, cet homme entier
Trop souvent, surtout maintenant… je suis tombé
Dis-moi on ne sait rien y faire ?
Seul non, je ne sais que faire
Me crois-t-on cuit ? Je ne suis qu’à point
Ôtez-moi tout, il restera toujours mes mains
Ces fossoyeurs, ces indigents
Dieu ! De pauvres gens
J’en veux au monde entier
Trop souvent, surtout maintenant… je suis tombé
Pourquoi dès lors, regarder ce passé
Je risque de les y recroiser
Vous savez ? Ceux-là qui fixent le sol
Non, moi je vais prendre mon envol
Et je vais les porter à bout de bras
Ces mots, ces rêves, mon aura
Que faire d’autre dis ? À l’aurore
Oh non je ne suis pas mort !
Sur le papier je traverse les pays
Dans mes cahiers j’écris l’amour
Qui m’emporte parfois jusqu’à la nuit
Parfois plus loin qu’au-delà du jour
Je veux montrer à tous ces gens
Ces fossoyeurs, ces indigents
Que rien ne peut m’être volé
Je ne crois pas non, je ne laisserai rien tomber.
Pour moi, le ciel est un lit
J’y plonge avec amour
Que faire d’autre de cette vie
J’y fais mon petit détour
Et si j’écris ces mots, c'est pour toi
Toi lecteur que je ne connais pas
Et que peut-être, je rencontrerais
Oh non, je ne laisse rien tomber.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire