L’ ample étendue houleuse
pleure sa mélancolie et s’arrime aux golfes clairs. Cependant elle frissonne,
s’avance, tremble puis réfléchit et se retire…
Elle est frileuse et
prudente, elle écume !
Plus loin, sous ce plomb
céleste mais sombre, elle convole, épouse l’étendue lointaine.
Alors elle ondule, remue,
s’élève souvent pour mieux replonger dans un sommeil apaisé.
Du ciel, c’est sûr,
jamais elle ne divorce que du contraire, elle est en communion éternelle et
engloutit l’astre radieux chaque nuit.
Je m'adosse à la roche.
Mes yeux se perdent dans la vaste étendue de la mer. La plage ressemble à une
minuscule crique... J'ai toujours été impressionné par l'étendue maritime, elle
me rend humble, petit et faible...
Rien n'est plus
majestueux et mystérieux à mes yeux, rien ne me fait plus peur. La plage paraît
minuscule mais tout autour l'est également. Rien n'est plus grandiose que cette
houle qui ondule, forme des crêtes à fleur d'eau et vient s'écraser sur le
sable timide et suant de fatigue d'être ainsi sollicité.
Les hommes toujours un
peu fous ou audacieux depuis la nuit des temps, tentent de l'apprivoiser mais
en vain. L'iode, l'air du large, l'embrun magique et vivifiant rassérène tout
un chacun... Sa colère est affolante, elle se soulève, rugit pour s'écraser
avec fracas, écumante de rage. Tantôt calme et apaisante, tantôt colérique et
incontrôlable elle termine toujours par s'apaiser mais... Il faut se méfier de
l'eau qui dort.
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