La mer brille, me fascine
par son immensité, elle respire, gonfle. Tantôt elle fait mine de nous
submerger, puis recule timidement. Elle domine.
Elle chante la mélodie du
vent et des oiseaux marins, la houle étouffe son cri sourd et majestueux.
Parfois, elle rejette quelques-uns des siens ; non pas qu’elle les méprise non,
elle nous les offre, s’en nettoie…
Avec le ciel, elle
géométrise… de par la droiture de son horizon elle parallélise avec l’azur,
elle communie avec les cieux, l’épouse, l’aime et possède ainsi son sein.
La mer est un trésor qui
renferme un monde vivant et silencieux, brillant de mille nuances aquatiques,
grouillant de vie marine et colorée, quel monde respectueux, fascinant de
diversité magnifique.
La mer ahane sans s’essouffler,
tout en gardant sa place, elle est humble de puissance… Elle en déborde si
peu...
Les vagues se dressent,
roulent menaçante et vindicative pour s’écraser sous forme d’écume. Nous voilà
avertis…
Les précédentes qui
reculent avec ce qu’il en reste freinent l’ardeur des nouvelles venues, qui,
naïves, se font ainsi ralentir et se tempèrent…
Les flots grondent,
reflètent, bleuissent, montent, végètent puis s’évanouissent. La mer m’humilie.
Quelle magnifique texte, j’ai toujours su que tu avais une très belle écriture. Bravo.
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