jeudi 4 avril 2024

La mer...

 

La mer brille, me fascine par son immensité, elle respire, gonfle. Tantôt elle fait mine de nous submerger, puis recule timidement. Elle domine.

Elle chante la mélodie du vent et des oiseaux marins, la houle étouffe son cri sourd et majestueux. Parfois, elle rejette quelques-uns des siens ; non pas qu’elle les méprise non, elle nous les offre, s’en nettoie…

Avec le ciel, elle géométrise… de par la droiture de son horizon elle parallélise avec l’azur, elle communie avec les cieux, l’épouse, l’aime et possède ainsi son sein.

La mer est un trésor qui renferme un monde vivant et silencieux, brillant de mille nuances aquatiques, grouillant de vie marine et colorée, quel monde respectueux, fascinant de diversité magnifique.

La mer ahane sans s’essouffler, tout en gardant sa place, elle est humble de puissance… Elle en déborde si peu...

Les vagues se dressent, roulent menaçante et vindicative pour s’écraser sous forme d’écume. Nous voilà avertis…

Les précédentes qui reculent avec ce qu’il en reste freinent l’ardeur des nouvelles venues, qui, naïves, se font ainsi ralentir et se tempèrent…

Les flots grondent, reflètent, bleuissent, montent, végètent puis s’évanouissent. La mer m’humilie.

1 commentaire:

  1. Quelle magnifique texte, j’ai toujours su que tu avais une très belle écriture. Bravo.

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