C’est face à la méditerranée
que je perds mon regard dans l’immensité, le néant.
L’afflux des vagues me
fait songer à celui de mes pensées, elles vont et viennent, elles écument…
Tu y es toujours. Pas
encore un mois sans toi, et cette vie qui pourtant continue.
Ah ! tu l’aimais la mer,
la Belge ! Je songe que tu n’as pas voyagé ni vécu plein de choses. Tu étais si
seul… Le temps court, les vaguent lancinent et nous, nous passons. Les étoiles
filantes ont bien de la chance, elles durent plus longtemps qu’une vie dans l’histoire
du temps. Nous, nous ne sommes rien !
Je reste seul avec mes
pensées, mes soucis puérils et si toxiques. Où va ma vie ? Combien de temps ?
Non je n’ai pas terminé,
rien n’est fini. Mais qui se lève le matin en se disant : C’est bon, on
peut y aller j’ai tout accompli.
Peu, je crois.
Je ne crois pas que tu
avais fini. Et je vais continuer un peu si tu le veux bien, si tu veilles sur
moi, sur nous.
L’afflux des vagues, l’horizon
devant, et puis comme un relent, toi, Christian.
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