vendredi 8 avril 2022

La petite maison dans la prairie TOME I de Laura Ingalls Wilder par Vincent Vallée.


 

Ce petit roman, premier d'une série de 9 tomes est tout sauf mièvre comme je le lis parfois. De plus, la série télévisée bien que très réussie est très éloignée des romans qu'a écrit Laura Wilder.

Car oui, Laura Ingalls Wilder a bel et bien existé. Cette dernière s'est lancée dans la rédaction de ses souvenirs durant les années 30 jusqu'en 1942, motivée et encouragée par sa fille rose. J'ai pour habitude de dire que Harry Potter, d'un tout autre genre, n'est pas la première saga littéraire. Celle-ci est passionnante et par sa lecture, je continue de rattraper mon retard de lecture jeunesse. 

Cependant, je me demande souvent ce qu'il y a de "niais ou simple" pour qualifier cette série de romans  jeunesse... En effet, c'est une famille de pionnier américains que nous découvrons, qui part conquérir comme tant d'autres à l'époque, le territoire amérindien. La famille Ingalls quitte les bois du Wisconsin pour se retrouver dans de larges plaines, prairies encore territoire indien, mais les pionniers encouragés par Washington qui affirme posséder sous peu le pays, partent à la conquête de terres nouvelles.

C'est alors que nous allons entrer dans le récit avec la description de la vie des premiers pionniers américains. La construction d'une maison en rondins nous sera décrite, le creusement d'un puit avec tous les dangers qui y sont liés mais aussi la chasse et ce que cuisinaient les femmes de l'époque. La faune et la flore nous est aussi contée. 

Mais le climat était aussi de la partie et les pionniers n'étaient pas à court d'idées, comme lors de ce feu de prairie qui faillit les brûler vifs. L'hiver rude et Noël qu'ils faillirent rater en raison du froid. C'était sans compter sur l'ami que s'était fait le père Ingalls qui s'improvisera commissionnaire du père Noël pour les trois filles de ce dernier.

Mais n'oublions pas les indiens. Là je trouve que l'auteure est honnête et décrit bien la façon dont beaucoup les voyaient, les décrivaient. N'oublions pas que ceux-ci furent chassés de leur terre par l'armée américaine et les colons de différents pays. Ils étaient pour beaucoup, pacifistes, tranquilles et leur terre leur fut volée... C'est la mère Ingalls qui les décrit souvent comme des sauvages, affirmant qu'un bon indien est un indien mort...

Ce premier tome m'a enchanté et rend hommage à cette époque particulière qui fait partie de la création des USA. Les descriptions, les désenchantements, les efforts vains, les catastrophes contre lesquelles les pionniers avaient peu d'armes sont des éléments très bien décrits. Mais aussi, Laura Ingalls Wilder nous raconte une bien belle histoire que l'on doit à tout prix détacher de la série TV pour la découvrir ou re découvrir. Si la lecture est pour vous, avant tout, une évasion, un moment de détente et d'instruction alors foncez, lisez les romans qui vous parlent.

Pour ma part cette série me tente depuis des années et la lecture de ce premier tome m'encourage à lire les neuf autres !





Laura Ingalls Wilder, née le 7 février 1867 à Pepin dans le Wisconsin et morte le 10 février 1957 à Mansfield dans le Missouri, est une femme de lettres américaine, autrice de la série de romans pour enfants La Petite Maison dans la prairie, inspirée par sa propre enfance au sein d'une famille de pionniers américains à la fin du xixe siècle. Le succès de cette série de romans a assuré une vie confortable à l’autrice pour ses dernières années et a donné lieu à plusieurs adaptations télévisées, dont la première a été la série américaine La Petite Maison dans la prairie, dans laquelle l'actrice Melissa Gilbert jouait le rôle de Laura.

(Source Wikipédia pour la biographie).

samedi 26 mars 2022

Blackwater - La crue de Michaël Mcdowell par Vincent Vallée





Blackwater, la crue m’a été proposé par BABELIO dans le cadre d’une chronique avant publication. Celle-ci est planifiée en avril de cette année. Une saga, une série de 6 tomes est prévue. Il faut tout d’abord recontextualiser l’écriture de cette série d'ouvrages par Michaël Mcdowell, écriture qui s'élabore en 1982 et est publiée à raison d’un volume par mois en 1983. Ce sera un véritable succès commercial. Mcdowell y transpose son expérience et son vécu propre. Et je sais d’expérience, qu’on n’écrit de bons ouvrages que lorsqu’on y met de soi. J’ai lu le premier tome avec plaisir et en réalité j’ai, à l’heure où j’écris ces mots, encore 19 jours pour chroniquer celui-ci. C’est dire si j’ai aimé, si j’ai plongé tête baissée dans « La crue ».

La crue, c’est par elle que nous entrons dans ce récit épique, romanesque, captivant. Perdido, une ville de l’Alabama, un état que j’aime particulièrement est en proie à une montée des eaux poussant les habitants pauvres et fortunés, ainsi que le personnel noir, au service des familles plus aisées, à se retrancher dans l’église Zion Grace, sur les hauteurs de la ville. Nous y faisons ainsi connaissance de la famille Caskey, de riches propriétaires qui eux également doivent faire face aux dégâts des eaux. Cependant, c'est une famille unie de par son apparence. En apparence, car la matriarche, Mary-Love Caskey est omniprésente et influente. Sa fille Sister, assez soumise, suit sa mère dans toutes ses décisions et avis. Oscar le fils de Mary-Love est beaucoup plus simple et lui aussi, sous l’emprise de cette mère charismatique. Lors de cette crue, Oscar et un serviteur noir, Bray, vont partir en canot, vérifier que personne n’est resté piégé des eaux. C’est alors, que Oscar va trouver coincée dans l’hôtel de la ville, une jeune femme. Celle-ci est tranquillement assise sur son lit, étrangement calme, Oscar va ainsi rencontrer Elinor Dammert. Séduisante et selon ses dires, présente à Perdido pour un poste d’institutrice. Cependant, Elinor semble avoir perdu ses diplômes dans les eaux, ses recommandations et autres papiers d’identité.

La seule chose que je peux dévoiler pour vous donner envie comme moi, de lire ce premier tome, c’est qu’Elinor Dammert, au-delà d’être séduisante pour Oscar, se révélera très à l’aise avec l’eau, même lorsqu’elle est dangereuse... Elle se révélera devenir une adversaire non négligeable pour Mary-Love et Sister, sa fille. Oscar, quant à lui, succombera au charme d’Elinor au grand désarroi de Mary-Love, sa mère possessive à tous points de vue...

Petit à petit, Elinor va se montrer tantôt agréable et utile, tantôt étrange et mystérieuse. C’est au sein du clan familial que cette dernière va crescendo, s’installer, s’imposer ?

Une aura mystérieuse plane au-dessus de cette histoire, ce n’est pas le pasteur de Perdido, qui s’avère être une femme par ailleurs, qui dira le contraire. Lors de l’arrivée d’Elinor, elle sera la seule tout du long de ce premier opus à, on le suppose, voir de ses yeux la véritable nature de la mystérieuse étrangère.

Pour conclure cette chronique pour Babelio, je peux affirmer avoir hâte de lire la suite de cette saga littéraire qui rend hommage à l’écriture de Michaël Mcdowell. C’est une écriture fluide, prenante qui forme un roman qui vous dévore.

À noter également, la couverture et quatrième de couverture à l’initiative de monsieur Toussaint Louverture qui est à l’initiative de cette seconde vie offerte à cette œuvre. Une couverture tout en relief et couleurs qui met en valeur ce magnifique ouvrage que je vous invite à dévorer comme il vous dévorera...

 



Michaël Mcdowell

lundi 14 mars 2022

L'envers et l'endroit de Albert Camus par Vincent Vallée

 


Je me suis lancé dans la découverte des premiers écrits de camus. Plusieurs thèmes y sont abordés. Des thèmes qui, tout du long de sa courte vie, accompagneront les ouvrages de Camus.
Le rejet, la mort, le vieillissement, l'isolement, la solitude, le besoin de tout quitter. L'auteur à cette capacité à aller chercher au travers des lignes qu'il aligne, nos plus profonds sentiments.

L'écriture de ces essais datent de 1936 et sont, à mon sens, peu révélateurs de ce que sera son œuvre et heureusement. 
Après la lecture de "La peste" et de "L'étranger" je suis un peu déçu.

En effet, le petit recueil se lit rapidement et moi, m'a un peu déçu. C'est un recueil des directions que prendra Camus, certes, mais aussi un recueil de réflexion sous forme des courtes histoires qui ne m'ont pas parlé du tout.
Je ne conseille donc pas de découvrir Camus par le biais de cet ouvrage.

vendredi 11 mars 2022

Camus, l'art de la révolte de Abd Al Malik par Vincent vallée

 



J'ai découvert Abd Al Malik lors de l'émission "La grande librairie" et j'ai été impressionné par l'amour du rappeur pour Camus, sa passion pour lui, l'éloquence qu'il avait pour en parler.

Abd Al Malik venait présenter "Camus, l'art de la révolte" et forcément quand je l'ai trouvé en librairie j'ai voulu lire cet hommage. 

Cependant, j'ai été déçu car d'hommage on penche plus vers un mélange de partage de textes de rap avec des recoupements à l'histoire de Camus et à son oeuvre. Je ne suis cependant pas un amateur de rap, les textes me semblent toujours décousus et sans rythme. Peut-être justement, parce que les textes de rap sont rythmés de telle manière qu'il ne "sonnent" qu'en musique. 

Le rap c'est de la déclamation rapide et parfois de ce fait, inaudible pour moi. Mais dans ce roman, Abd Al Malik s'est trop épanché sur son art à lui en nous le partageant et pas assez sur Camus. Personnellement, je m'attendais à plus de similitudes avec Camus. Le rappeur raconte comment un jeune des banlieues peut s'en sortir par la littérature, grâce à une rencontre littéraire. Pour lui, ce sera Camus. C'est l'aspect intéressant de l'ouvrage, cette mise en avant d'une jeunesse parfois, souvent paumée, qui un beau jour va découvrir qu'au travers des mots, d'une œuvre il y a aussi un moyen de se révolter. Pas besoin ici de batte de Baseball ni de couteau ou de poing américain, juste des mots. Et j'ai mesuré combien les mots peuvent faire mal, toucher, atteindre, faire réfléchir au delà des gestes et des actes violents. Un texte peut vous déclarer la guerre, être au front et faire de vous un véritable guerrier.

L'ouvrage est aussi intéressant car écrit en 2014 et il nous fait revenir à notre actualité et cette déchirante guerre contre le peuple Ukrainien. Alors, je n'ai pas été passionné par ce qu'écrit Abd Al Malik mais je l'ai plus été par ce qu'il dit, par son partage lors de son passage à "La grande librairie". C'est pourquoi je vais aussi partager la vidéo de ce passage:


https://www.youtube.com/watch?v=ADGNdh3DzxE&t=117s




lundi 28 février 2022

La vie est un roman de Guillaume Musso par Vincent Vallée




C'est la première fois que je me penche sur un roman de Musso. J'ai choisi "La vie est un roman" car il me parlait et il faut bien en choisir un. En effet, Musso semble prolifique.

C'est d'ailleurs un peu le cas de l'écrivain de ce roman Romain Ozorski, prolifique, publié à foison et célèbre. Mais le roman commence par un autre aspect, il s'agit de découvrir une jeune maman, Flora, qui est écrivain aussi, reconnue, primée même mais qui semble s'en fiche royalement, c'est écrire qui l'intéresse. J'ai aimé cette vision de l'écrivain. Sauf que, l'auteure en question est tourmentée par une partie de cache cache avec sa fille Carrie, qui tourne mal. En effet, cette dernière disparait pour de bon. L'enquête ne donnera rien et pour cause, cette situation n'existe pas vraiment si ce n'est sous la plume de Romain cité plus haut.

Flora n'est que le fruit de l'imagination de Romain, auteur à Paris, tandis que l'histoire de Flora, son désespoir face à la disparition de sa fille, se déroule aux USA. Vous l'aurez compris, l'histoire de Flora est le roman qu'écrit Romain. Sauf que lui aussi vit une tragédie, et celle-là bien réelle. 

Il est un peu perdu, seul dans une bicoque mal entretenue et sans son fils Théo, que son ex femme tente de lui arracher. Almine, son ex épouse, mère de Théo, est illuminée, voit le monde au travers de substances illicites et fait tout pour faire passer Romain pour un mauvais père, un mari médiocre. 

Cette femme est détestable au plus haut point. Le petit Théo est touchant et Romain parfois énervant de par son passivisme. En bon romancier, il va plonger dans le roman qu'il écrit et s'y fondre, se confronter à ses personnages. Mais le hic avec Musso c'est qu'il va trop loin et m'a perdu. J'ai décroché quand il n'y avait plus de lien tangible entre la véritable vie de Romain, l'auteur, et le roman qu'il tente d'écrire tout en vivant un drame avec la séparation de son fils. Je n'ai pas compris pourquoi Musso choisit de donner une réelle existence à l'éditrice de son personnage, Flora. 

Car en effet, l'éditrice de son personnage est son éditrice à lui. Là ça coince pour moi... S'en suit un dénouement qui n'en est pas un car je n'ai pas trop compris le but de Musso, la fin du roman, l'issue de ce roman qui avait pourtant bien commencé. Il y a un long passage qui ressemble à une séance de rattrapage de Musso qui tente de donner des ficelles pour arriver à nouer les différents scénarios qu'il élabore et moi, m'ont perdu encore plus.

A trop en faire on se perd... J'ai lu les critiques sur ce roman de Musso et l'une d'elles citait un auteur que je ne connais pas d'ailleurs, mais qui dit cette jolie formule avec laquelle je suis entièrement d'accord :

"Dans la littérature, moins on y comprend quelque chose et plus ça plaît aux intellectuels."

Je ne pense pas que Musso soit un auteur pour intellectuels, mais il m'a perdu à la fin de son roman et c'est fort dommage car j'étais happé par l'histoire.

Je le lirais peut-être encore une fois, histoire de voir s'il me séduit et cette fois, jusqu'au bout. Là c'est un flop que je regrette, comme une prise d'otage...


Guillaume Musso :




Guillaume Musso est un écrivain français. Il est le frère de Valentin Musso, auteur de romans policiers.


Il commence à écrire alors qu’il est étudiant. À l’âge de 19 ans, fasciné par les États-Unis, il séjourne quelques mois à New York où il travaille comme vendeur de crèmes glacées.

En rentrant des États-Unis, il passe une licence de sciences économiques à l'Université de Nice, poursuit ses études à Montpellier et passe le CAPES de sciences économiques et sociales. De 1999 à 2003, il est professeur de sciences économiques et sociales au lycée Erckmann-Chatrian de Phalsbourg et formateur à l’IUFM de Lorraine.

En septembre 2003, il intègre le Centre international de Valbonne où il enseignera au lycée les sciences économiques et Sociales pendant cinq ans.

En mai 2001 paraît son premier roman, Skidamarink, un thriller en forme de jeu de piste débutant par le vol de La Joconde au musée du Louvre.

Avec 1 710 500 exemplaires vendus en 2016, Guillaume Musso est pour la troisième année consécutive le romancier français le plus vendu. Ses livres sont traduits dans 36 langues et les ventes totales de ses romans dépassent les 18 millions d’exemplaires.

En octobre 2009, succédant à Philippe Claudel, Daniel Picouly, François Morel, Daniel Pennac et Éric-Emmanuel Schmitt, il est l’auteur de la « dictée d’ELA », donnant le coup d’envoi de la campagne annuelle « Mets tes baskets et bats la maladie » pour lutter contre les leucodystrophies.

En 2012, il est nommé chevalier de l'ordre des arts et lettres.

En décembre 2021, il reçoit le prestigieux prix Raymond-Chandler récompensant la carrière d'un maître du thriller et du roman noir, succédant notamment à Michael Connelly, John Le Carré, Margaret Atwood ou Jo Nesbø.

(Sources BIO : Babelio).


mardi 15 février 2022

L'étranger de Albert Camus par Vincent vallée

 



Je viens de terminer L'étranger de Camus. J'avais commencé cette lecture il y a longtemps mais j'avais abandonné, je ne comprenais pas, je me perdais au travers de l'attitude de Meursault, personnage central de ce roman.

Mais il me manquait certainement quelques heures de lectures, de la réflexion aussi. En effet, ce roman est une forme d'introspection, on plonge au cœur des pensées de Meursault, on les sonde, on s'y reconnait également...

Meursault c'est ce jeune homme discret, taiseux, qui assiste aux funérailles de sa mère qu'il avait placée à l'asile comme on le disait autrefois en Algérie. Meursault semble détaché de ce qui se passe, il ne souhaite pas revoir sa mère une dernière fois, il la veille mais s'endort devant son cercueil, il l'accompagne au cimetière mais s'amuse presque du dernier ami de sa chère maman qui use de ruse pour parvenir à suivre le convoi et finit par s'évanouir.

Meursault semble subir la vie, il flâne, suit les autres, se montre serviable et aimable mais dénué d'enthousiasme, presque de vie. C'est ce qui m'a le plus plu dans ce récit, l'aspect psychologique du for intérieur d'un être, ses méandres, les recoins de ses pensées...

Un jour de soleil assommant, sur une plage où il avait pris part à un règlement de compte d'un ami à lui qu'il s'avérait à peine connaître, il sera l'auteur du pire. Un acte fou mais qui lui semble presque naturel, innocent, normal... Alors que c'est ce qui lui arrivera de pire et sera le début de sa descente aux enfers.

Une descente aux enfers qu'il subira passivement, et c'est l'absurde que Camus veut mettre en avant qui est le fil conducteur de ce superbe ouvrage.

Nul doute que j'ai commandé d'autres ouvrages de Camus !

samedi 12 février 2022

Paris-Briançon de Philippe Besson par Vincent Vallée

 



Paris-Briançon c'est en premier lieu un roman bien construit, court mais efficace. Besson nous régale à nouveau de son style objectif et de ses descriptions utiles.

C'est après avoir fait la connaissance de quelques personnages, tous voyageurs de ce train comme on n'en fait plus, que nous allons embarquer pour un voyage de nuit. Dans un de ces trains anciens disais-je, muni de couchettes pour profiter, si possible, d'un repos modéré ou du charme d'une nuit, allongé sur les rails.

C'est aussi l'occasion de faire des rencontres, de se confier dans la pénombre de la nuit au sujet du déraillement de nos vies ou de nos réussites, nos espoirs... C'est aussi, parfois, des retrouvailles avec nous-même. Des aveux sont, parait-il, toujours plus faciles sous la lune.

Tout du long de ce roman une menace nous est présentée par l'auteur. On sait dès les premières pages qu'il va se passer quelque chose d'horrible, que le train de nuit n'arrivera jamais à Briançon. Je ne "spoile" pas le roman en vous annonçant cela, c'est le sujet de ce huis clos dès le début du récit.

Une mère qui fuit son compagnon violent, un couple âgé qui fuit les soucis de santé, des jeunes qui courent à l'aventure et d'autres encore que je vous laisse le soin de découvrir.

Un seul bémol : Un énième passage sur l'homosexualité. Cela devient, au fil des romans de l'auteur, un peu cliché, ça dénature un peu l'œuvre de Besson à mon sens. À moins que ce ne soit voulu.

Cela étant, le thème de l'homosexualité dans ce roman est bref mais il aide aussi à une fin inattendue, bien à propos. Car, une catastrophe ferroviaire reste sans pitié… Et cela, Besson le décrit très bien.