lundi 7 août 2017

Et vole l'oiseau...









Tu voles, étends tes ailes au plus large afin de planer au dessus de nos chimères, de nos vies sédentaires.

Tu es libre et sûr de toi, de ton point de vue tout est si petit ici-bas...

Te voilà en quête d'une proie, d'une pitance ici ou là, qui sera tienne mais toujours trop amère.

Quelque part au gré de tes errances tu feras ton nid, celui de l'abri... Des heures durant pour lui tu te battras.

Un labeur de construction précis, un besoin éphémère que tu quitteras... C'est ainsi, c'est ta loi.

Une fois ta progéniture élevée ou chassés par ces hommes égoïstes, ces pauvres fous...

Tu t'en iras, lassée d'être chassée ou par crainte de subir leurs folies, leurs lois...

Plus loin alors, tu fendras l'air tes ailes déployées, vers des contrées plus accueillantes... Un vent plus doux.

De jours en saisons passants, au gré des saisons tu ne cesseras de vivre...

Vers des contrées lointaines, avec passion tu t'en iras reprenant sans cesse ton envol.

De loin les hommes t'observeront eux, ces miséreux qui sont là au plus pire...

Toi tu as choisi l'évasion, la liberté... Eux sont prisonniers, bras ballants... comme attachés au sol...

Au dessus de ce marasme tu ne retiens toi, que le plus magnifique, et plus haut te retires...

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