vendredi 15 mars 2024

Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour par Vincent Vallée

 



Voilà un roman qui est arrivé dans une période de ma vie un peu particulière. Pour deux raisons : La première étant que j'ai perdu ma vieille Lili, ma chatte, en octobre dernier; lire un tel récit allait m'être difficile. Ensuite, pendant ma lecture, j'ai été confronté a un séisme familial, mon frère aîné étant décédé en février.

La lecture est mon moteur, ma passion, mon envie quotidienne, je savais que ce livre allait certainement être compliqué après la perte de ma chatte mais, la mort de mon frangin a ébranlé ma faculté à me concentrer sur une lecture. Voilà pourquoi je n'ai rien publié en terme de chroniques, ces derniers temps.

L'explication qui me tenait à cœur étant faite, allons à la chronique: Ce roman m'a un peu décontenancé de par son style, ses tournures de phrases, une sorte de prose stylistique qui, au début, comme une des autres lectrices que j'ai lue sur Babelio, m'a fait m'interroger sur ma capacité à encore pouvoir lire.... Avais-je un souci cérébral? Non, l'auteur, je trouve, use d'une sorte d'inversion du sujet et du verbe qui fait que l'on se surprend à devoir relire la phrase pour arriver à comprendre. Dans le contexte que j'explique au dessus, ce n'était pas pour m'aider.

Ce que je cherchais, ou croyais trouver du moins, c'était une belle histoire de vie commune entre un maître et son chien, des similitudes qui m'auraient aidé à mieux comprendre ma peine après la perte de ma Lili, mais... Le récit était sympa oui, mais ne méritait pas l'encensement qui en a été fait. C'est l'histoire banale d'un homme qui achète un chiot après en avoir déjà eu quelques-uns, un récit qui explique quelques étapes de sa vie avec lui et sa mort. Là, je croyais trouver de l'aide, du soutien quant aux réactions après la perte d'un compagnon de vie silencieux. Il n'en fut rien... Moi qui ai un jardin modeste j'ai repris mon chat et l'ai enterrée chez moi, l'auteur lui, laisse son animal de compagnie, son fidèle compagnon si bien décrit et tant aimé tout au long du livre, chez le véto? Il ne vit pourtant pas en appartement.

Alors voilà, bravo pour la tentative mais je ne me laisserai plus tenter à l'avenir par d'autres ouvrages de l'auteur. En ce qui me concerne, personne n'égale Jack London pour parler des animaux, de la nature, des relations entre les hommes et la faune.

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