mercredi 30 décembre 2020
Le petit prince de Antoine De Saint-Exupéry par Vincent Vallée
mardi 29 décembre 2020
La tête en friche de Marie-Sabine Roger par Vincent Vallée
lundi 28 décembre 2020
Un chant de Noël de Charles Dickens par Vincent Vallée
lundi 23 novembre 2020
Quartier libre de Vincent Lahouze par Vincent Vallée
J'ai découvert la plume de Vincent Lahouze avec Rubiel e(s)t moi. J'ai alors été submergé par le talent qui coule de cette plume.
Aujourd'hui, ou plutôt ce soir, car j'ai poussé ma lecture jusqu'au bout, je chronique Quartier libre, le deuxième roman de Vincent. Si j'ai poussé ma lecture jusqu'au bout c'est parce que l'appat était trop appétissant, j'ai été harponné par un sacré coup de stylo ! Vincent Lahouze réussit un coup de maître : Faire mieux que son premier roman !
Quartier libre, un récit que je n'ai pu lâcher, vous l'aurez compris. L'histoire d'un jeune homme, Olivier, un peu fainéant, qui va être poussé par ses parents à se prendre en main. Il est envoyé à Toulouse pour y devenir éducateur mais, il ne connait rien à ce job, il va le découvrir, apprendre sur le tas, sur le terrain. Tout d'abord obligé puis, passionné. C'est ainsi que le jeune Olivier, loin de chez lui et de ses amis Boris et Pierrick, va entamer une nouvelle vie et quelle vie... Le milieu dans lequel il va enfin évoluer est triste, sombre sous certains aspects, mais riche de sa multiculturalité. Un quartier difficile, corrompu et où les éducateurs ont du travail, parfois dangereux.
C'est au sein de l'école où Olivier fera ses premiers pas en tant qu'éducateur, qu'il découvrira une génération parfois perdue parfois enthousiaste et qui pousse à réfléchir. C'est au travers d'Ismahane qu'Olivier fera sa première gaffe, c'est aussi à cause ou grâce à elle que sa vie basculera.
Drogue, corruption, violence se conjuguent avec partage, amitié, multiculturalité. Le racisme n'est jamais loin, le pas de côté non plus. L'équilibre est difficile à trouver et parfois tout bascule, et on peut sombrer, être emporté dans un tourbillon qui ne laisse pas une seconde de souffle. C'est un roman choc, poignant, haletant. Un roman qui fait mal mais qui est nécessaire. Un roman qui doit être lu pour ne pas se voiler la face... Trop de voiles masquent des visages tristes parfois.
Olivier, Ismahane, Sophie, Pierrick... Boris. Des chapitres courts, un épisode de vie incroyable.
Une morale pour moi au terme de cette lecture :
Plus jamais je ne verrai une communauté étrangère à la mienne avec un œil méfiant. Chez tous et toutes il y a une richesse de cœur et d'esprit qui peuvent côtoyer la haine et la violence et ce, chez tout un chacun quelque soit son origine...
Vincent Lahouze est un écrivain de 32 ans.
Découvert sur les réseaux sociaux par ses textes très personnels, aussi puissants qu’engagés, il a fédéré autour de sa plume et de ses valeurs humanistes, une fidèle communauté de lecteurs qui ne cesse de croître.
Après avoir vécu durant 12 ans à Toulouse, il aménage à Genève pour vivre de nouvelles aventures suisses.
On peut le retrouver sur son profil Facebook:
Vincent Lahouze
Et sur son compte Instagram: vincent_lahouze
Source : http://www.michel-lafon.fr
lundi 2 novembre 2020
Un pommier sur la rive de Nicole Nisol par Vincent Vallée
samedi 3 octobre 2020
Je, Tu, Il, Nous,...
JE suis lui
TU es moi
IL est l’autre
NOUS sommes eux
VOUS êtes tous
ILS sont quiconque
Oui, NOUS sommes TOUS des AUTRES…
Vincent Vallée
dimanche 13 septembre 2020
L'étendue par Vincent Vallée (texte rédigé à l'occasion de l'expo Francis Feron à la chapelle des Cocars de Dour).
L’ ample étendue houleuse
pleure sa mélancolie et s’arrime aux golfes clairs. Cependant elle frissonne,
s’avance, tremble puis réfléchit et se retire…
Elle est frileuse et
prudente, elle écume !
Plus loin, sous ce plomb
céleste mais sombre, elle convole, épouse l’étendue lointaine.
Alors elle ondule, remue,
s’élève souvent pour mieux replonger dans un sommeil apaisé.
Du ciel, c’est sûr,
jamais elle ne divorce que du contraire, elle est en communion éternelle et
engloutit l’astre radieux chaque nuit.
Je m'adosse à la roche.
Mes yeux se perdent dans la vaste étendue de la mer. La plage ressemble à une
minuscule crique... J'ai toujours été impressionné par l'étendue maritime, elle
me rend humble, petit et faible...
Rien n'est plus
majestueux et mystérieux à mes yeux, rien ne me fait plus peur. La plage paraît
minuscule mais tout autour l'est également. Rien n'est plus grandiose que cette
houle qui ondule, forme des crêtes à fleur d'eau et vient s'écraser sur le
sable timide et suant de fatigue d'être ainsi sollicité.
Les hommes toujours un
peu fous ou audacieux depuis la nuit des temps, tentent de l'apprivoiser mais
en vain. L'iode, l'air du large, l'embrun magique et vivifiant rassérène tout
un chacun... Sa colère est affolante, elle se soulève, rugit pour s'écraser
avec fracas, écumante de rage. Tantôt calme et apaisante, tantôt colérique et
incontrôlable elle termine toujours par s'apaiser mais... Il faut se méfier de
l'eau qui dort.







