samedi 30 janvier 2016

Deux nouvelles présentations. Partagez les ami(es) !!

Le plus bel endroit du monde est ici.





Bien le bonjour les lecteurs!!

Il y a des livres, des romans qui se lisent avec un thé, un café, mais celui-ci donne envie d'être lu avec un chocolat chaud.

C'est ce qui est offert à Iris 36 ans, dans un bistro qu'elle découvre après avoir voulu en finir avec la vie, sa vie...

"Le plus bel endroit du monde est ici", c'est ainsi que se nomme le fameux bistro où Iris se rendra après s'être raisonnée d'en finir...  c'est là qu'elle fera connaissance du barman un peu magicien mais aussi et surtout de Luca, un bel italien plein de charme et de mystères.

C'est ce qui fait le fil conducteur de ce roman, le mystère. Iris est plongée après la mort accidentelle de ses parents, dans le désarroi, la voici seule et plus aucun goût de vivre, son boulot l'ennuie, sa vie l'ennuie...

Mais le destin parfois bizarre va lui faire rencontrer Luca et ce bistro un peu étrange, mystérieux ... Petit à petit sa vie va changer grâce à Luca qu'elle ne rencontrer qu'au bistro mystérieux, ce qui va l'amener à se faire une amie et aussi retrouver un ex amour de jeunesse qu'elle avait oublié.

Ce roman est court et long de sens à la fois... On plonge dans un univers étrange, on sent tout le long du récit que Iris vit quelque chose de loufoque ou étrange. La folie? Un univers parallèle? la fin du roman va tout éclaircir, et c'est rassurant, cet épilogue fait du bien et on ferme ce petit roman avec une envie de chocolat chaud et l'envie de vivre en se servant du passé pour voler vers le futur, les deux créant notre présent...  Vous comprendrez si vous le lisez.

Quelques citations car il en est plein ce beau roman:
- Penser,c'est s'extraire du présent pour aller pêcher dans les eaux du passé ou du futur.Pourtant , l'expérience s'inscrit toujours dans le présent.

- N ’oublie jamais ceci: tout sentiment a son pendant. 

Se sentir malheureux prouve que I'on est capable de se réjouir.
C 'est une bonne nouvelle.

Quand tu es seul, tu te rends compte à quel point, tu serais bien en compagnie de quelqu’un.
C ’est une bonne nouvelle.

II te faut souffrir pour apprécier le bonheur de n'avoir mal nulle part.
C ‘est une bonne nouvelle.

Voilà pourquoi iI ne faut jamais craindre la tristesse, ni Ia solitude, ni Ia douleur car elles sont Ia preuve que la joie, I’amour et Ia sérénité existent.
Ce sont de bonnes nouvelles.

- Au lieu de te lamenter que cela soit terminé, réjouis-toi que cela soit arrivé

On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière, mais on ne peut la vivre qu'en regardant vers l'avant.

- C'est ce qui se produit avec le passé : il est partout, mais il n'est pas visible. Voilà pourquoi il n'est pas facile de s'en défaire. Nous sommes comme un navire immobilisé par son ancre mouillée dans des profondeurs. Ce qui ne veut pas dire que nous ne soyons pas capables de la lever pour reprendre la route.

- Ceux qui partent sans dire au revoir ne partent jamais tout à fait (…) Et pour être heureux, il faut laisser partir les morts et retenir les vivants (…)

Source citations: Babelio.com




Francesc Miralles est romancier et journaliste spécialisé dans la psychologie et la spiritualité, il est aussi musicien et traducteur.

Il débute dans l'écriture avec deux ouvrages pour la jeunesse, puis rédige le roman L'amour en minuscules, le premier d'une longue liste et le deuxième à paraître au Fleuve Noir, après Le plus bel endroit du monde est ici (septembre 2010).



dimanche 24 janvier 2016

Will § Will.




Will et Will,

C'est le moins qu'on puisse dire ce roman m'a fait vivre toutes sortes de ressentis. J'ai eu bien du mal à rentrer dans l'histoire et pour commencer et en finir avec ce qui m'a le plus gêné, j'ai été perdu par ces deux Will Grayson.

Je ne comprend toujours pas le but d'avoir choisi des homonymes, si ce n'est pour la fin du livre mais encore, ce n'est qu'un détails, évitable ...
Il m'aura fallu arriver  à la 140 ème page pour commencer à rentrer dans le récit, lorsque les deux will Grayson se rencontrent. Pour moi le personnage que je retiendrais surtout, c'est Tiny Cooper, ce grand et " gros " gay, empli de joie, qui dissimule un peu de solitude mais beaucoup d'assurance.
Ce Tiny est un exemple pour démontrer que l'on n'a pas qu'un physique, on a un cœur aussi.

Durant la seconde partie du récit, là où j'ai accroché... Les auteurs, puisqu'ils sont deux, nous montre à quel point l'adolescence est une étape difficile. Surtout si l'on est pas dans la " norme ", c'est à dire hétéro.
Les auteurs vont démontrer que l'amitié est aussi difficile à préserver que l'amour, que c'est difficile d'avoir un vrai ami et de le garder.
Entre un Will qui ne sais pas comment aimer, tout en vivant son amitié difficile avec Tiny, et l'autre Will qui est gay et croit vivre l'amour par écran interposé, il déchantera face à la vérité, mais finira par tomber amoureux de Tiny... Vous l'aurez compris il y a un seul Tiny Cooper pour deux Will. J'ai été partagé, parfois perdu, ému, amusé, sensibilisé ...

J'ai mis du temps à lire ce roman, mais le final et la seconde partie du livre m'ont plus accroché.

Ce roman parle d'amitié, d'amour, d'homosexualité et de recherche de soi. Il m'a fait du bien tout en me dérangeant parfois par son coté brouillon, du moins le début. Je ne comprend toujours pas pourquoi avoir choisi des homonymes c'était largement évitable et cela aurait donné plus de cachet à l'histoire qui mérite d'être lue.

Vous l'aurez compris ce roman me partage, me divise, pour sa qualité de rédaction, mais aussi parce que j'ai aimé une bonne partie, et que cela me parle, me touche...








jeudi 14 janvier 2016

Room.



Hello, et bien une fois n'est pas coutume je viens vous parler d'un livre... Mais quel livre, quel roman dites-moi...

Celui-ci s'est lu rapidement mais il y a une bien bonne raison ce récit est très prenant, très attirant, j'étais comme un aimant face à mes pages....

Dés le départ on fait connaissance de Jack, un enfant de 4 ans et c'est lui qui nous raconte son histoire, avec son langage à lui.

C'est ce qui m'a fait tiquer dés le début, les " Monsieur table, madame baignoire, etc " Je me suis dit " heu... je vais pas avoir droit à des monsieur et madame un tel tout le long si??

Ben si, mais en réalité quel bonheur de lire cette vision des choses... Jack est un enfant de 5 ans qui vit avec sa maman, une maman qui le couve tout en lui faisant respecter des règles d'hygiène de vie, des règles de tous les jours. 
Celle-ci est bien obligée, il lui faut préserver la santé de son fils à tout prix, être malade serait une angoisse pour elle, elle qui souffre tellement des dents mais prend des a-mal-gésiques comme le dit Jack .....

La maman de jack lui raconte que tout ce qu'il voit à la télé est fictif que ce sont des scènes et des êtres inventés, imaginaires... Comme dans " Alice aux pays des merveilles" son conte préféré.... En réalité, elle et jack sont prisonniers d'un malade mental qui à kidnappé la maman de Jack quand elle avait à peine 16 ans. De ce rapt et de ces viols, est né Jack....

Confinés et enfermés dans une remise de jardin aménagée mais surtout blindée et insonorisée, ils vont devoir tous deux survivre et puis ....

Un jour la jeune maman n'en peut plus et imagine avec Jack un moyen de fuir et prépare durant de longues heures une éventuelles fuite.

Sa seule solution: Jack


L'auteure:





Emma Donoghue.

Née le 24 octobre 1969, elle est dramaturge, historienne et romancière.

Elle est une des rares auteurs lesbiennes Anglo-Saxonne, elle à contribué largement à l'expansion des romans à caractères Gays et lesbiens.

jeudi 7 janvier 2016

Le grillon de Tristan Koëgel.



Et bien me revoici avec une critique littéraire. Cette fois je vais vous parler du premier roman d'un auteur que j'aime assez pour son parcours déjà, mais aussi pour sa plume.

Tristan Koëgel à effectué moult métier avant d'arriver à l'écriture et ce premier roman, " Le grillon",est juste magnifique même si j'ai lu qu'on lui reprochait de manquer d'explications sur la situation en Somalie.

La Somalie donc, cet petit pays à la corne de l'Afrique, où le banditisme et la guerre civile ainsi que la corruption règnent. Koëgel va nous parler d'un petit coréen qui va se retrouver attaqué lui et ses parents par des pirates en plein océan. Mais pas des pirates comme on les imagines, avec jambes de bois, l’œil crevé, non. Il s'agit là de pirates de notre temps, oui cela existe encore, mais ce sont des pirates avec mitrailleuse, bateau à moteur etc... 

Ces pirates ont les mêmes ambitions qu'autrefois, piller les autres navires pour leurs éventuelles richesses. C'est lors d'une attaque qu'ils vont laisser la vie sauve à un petit coréen donc, caché sous un tas de cordages. Ils vont le garder avec eux et l'appeler le Grillon, un pirate va le prendre un peu sous son aile, abîmée... 

Mais le grillon va grandir et ne connaîtra que l'océan et les vastes étendues maritimes.Un beau jour un pirate va revenir sur le navire et mener ainsi la vie dure au Grillon et le conduire à une vie plus rude, moins marrante.

C'est ainsi que nous ferons la connaissance de Abdel son ami à l'internat où par la force des choses il va se retrouver, notre grillon. Il aura vécu sur les eaux tumultueuses et connu la hargne de quelques pirates et puis fuir... Se retrouver dans cet internat, et croyant devoir s'expliquer au directeur pour une énième bêtise qu'il a faite, cette fois se bagarrer avec Abdel son meilleur ami. Il va rencontrer son passé mais un passé auquel il ne voulait plus penser.

La somalie, les pirates, un enfant recueilli mais pas aimé de tous sur un navire pirate de notre époque. L'amitié et puis la découverte, tous ces ingrédients font du Grillon un livre magnifique destiné aux jeunes certes, mais moi , adulte j'ai été emporté.


L'auteur:





Tristan Koëgel est auteur de " Les sandales de Rama" et de " Bluebird " que j'ai déjà critiqué ici, il fut tour à tour livreur de pizza, garçon de café , distributeur de journaux. Pour finalement reprendre des études et obtenir une maîtrise de lettres. Il vit à Marseille et est papa  d'une jeune fille, et marié.



Je vous met ici le lien de ma première critique de Tristan Koëgel:


http://lesmotsricochent.blogspot.be/2015/11/bluebird.html


mercredi 6 janvier 2016

Les chiens. De Allan Stratton




Des fantômes, une maison de location lugubre, un passé criminel non élucidé dans un petit village du Maine.

Cameron et sa mère vont devoir s'installer dans cette masure presque abandonnée pour fuir son père, un père que la mère de Cameron décrit comme fou et prêt à tout.
De maisons en villes différentes, Cameron n'en peut plus de partir, de fuir sans cesse. Cette énième déménagement, cette vieille bicoque ne lui inspire pas confiance. Son propriétaire âgé non plus ...

C'est une nuit que Cameron va apercevoir la silhouette d'un enfant dans la grange en face de leur maison. Jacky, le fantôme de l'enfant qui à vécu dans la masure où il aurait vécu un terrible drame autrefois.

La curiosité, l'ennui, le mal-être, la peur aussi ... Vont pousser Cameron a investiguer, enquêter, et ses recherches vont pousser sa mère à douter de l'équilibre mental de son fils. 

Tout un passé, ainsi que des villageois concerné de près ou de loin par l'affaire d'un crime qui se serait déroulé là jadis, vont venir épicer ce joli et angoissant roman.


L'auteur:







Allan Stratton est un auteur de pièces de théâtres, il est enseignant aussi. Sa vocation d'écrivain ne lui permet pas, au départ du moins, de subvenir à ses besoins alors il se tourne vers le cinéma qui ne lui réussit pas plus.


Son livre " Le secret de chanda" reçoit pas moins de 21 prix et est publié en France chez Bayard jeunesse.

Allan Stratton vit aujourd'hui à Toronto avec son partenaire.

Big Fish de Daniel Wallace



Big Fish, je l'ai lu et puis j'ai téléchargé le film. Cependant, je ne l'ai pas regardé, le film... Bien que produit par Tim Burton. Pourquoi? Et Bien c'est assez rare mais ce livre ne m'a pas beaucoup plu, trop irréel pour moi. Bien que ce roman vende du rêve j'en conviens, je ne comprend pas pourquoi récrire la scène de l'annonce du père plusieurs fois par exemple en la modifiant légèrement. Un père qui ne vit qu'au travers des mensonges au final, il ne sait jamais être sérieux. 

Alors on peut imaginer que c'est les souvenirs que veut retenir son fils. Les histoires qu'il racontait à longueur de temps, mais j'en doute puisque à l'article de la mort celui-ci s'énerve un peu sur son père qui, mentant tout le temps, ne prend pas au sérieux la demande de son fils qui aimerait savoir une seule fois ce que son père ressent, pense ...

Tout du long de ce récit, nous sommes dans le rêve, le mensonge, les histoires étranges devrais-je dire, du père, c'était un peu lassant.

Et puis la fin du roman est encore plus irréelle... Mais c'est une fin en feu d'artifice dans l'imagination de son auteur je dois dire.

Bon vous l'aurez compris, je suis assez terre à terre dans mes lectures pourtant la SF et le Fantasy sont respectables à coté de Big Fish qui part un peu dans les deux genres et ça ça me gène.

Cependant il peut vous plaire, il faut vous faire un avis .






L'auteur:

Wallace a fait des études universitaires mais ne les a pas réussies il a préféré partir au Japon pour y travailler dans une entreprise commerciale. Il repart ensuite en Caroline du sud pour travailler treize années durant dans une librairie, mon rêve ...
Wallace est aussi illustrateur et vit aujourd'hui avec sa femme et son fils en caroline toujours. Il est enseignant à l'université et donc romancier aussi. Il illustre lui-même ses ouvrages.