lundi 20 juin 2016

Terre de rêve.


Ils t'ont eu ma terre de rêve, tu n'es plus...
On aurait pu faire une trêve, mais tout s'est tu.

Autrefois, tu te portais mal, parfois, tu gémissais, toute ton antre, tu vomissais,
Les grands penseurs ont jugé bon alors de s'alarmer...
C'est narquois et avec blâme, qu'ils ont nié préférant t 'étudier,
Portant en eux la peur, mais caché derrière le dernier...

Ils t'ont eu ma terre de rêve, tu n'es plus...
On aurait pu faire une trêve, mais tout s'est tu.

Atterré, les yeux embués, mains lacérées, oui, j'ai essayé...
Tout s'arrête maintenant, même la lune cesse d'étinceler,
Désespéré, je ne peux que me coucher, ne plus respirer...
La roue d'antan a cessé de tourner, elle s'est arrêtée à la fatalité...

Ils t'ont eu ma terre de rêve, tu n'es plus...
On aurait pu faire une trêve, mais tout s'est tu,
L'homme est ton meurtrier...

Chacun marche sur son trottoir...




Chacun marche sur son trottoir…

La vie est un monde dérisoire,
Avec elle, il faut avancer ne pas regretter,
Notre vie est un univers ou tout le monde court après l'illusoire…
Avec cette sensation lassante d'avoir trop marché, trop chuté.

En ce bas monde si noir, chacun marche sur son trottoir…

Pensée incessante, mains tremblantes, je lève la tête,
Je regarde ces gens, ces couloirs de vie, tous ces trottoirs…
Tout ce qui m'entoure, est en moi et me hante quelle épithète ?
ô solitude des sentiments, que du désespoir que du noir.

Tout cela ne mène nulle part, chacun marche sur son trottoir…

On nous apprend à se débrouiller seul à marcher en solitaire
On se promène avec un miroir, la vie et l'homme sont narcissiques
Notre cœur est verrouillé, nul n'en a la clef pas même son propriétaire.
L'homme fait du monde un mouroir, plus d'envie, plus de patrie comme c'est pathétique…

À quoi bon courir dés lors que chacun marche seul sur son trottoir…






Madame la Vie.

Madame la Vie.

Ça fait un bail qu'on doit causer tous les deux, j'vous ai rencontré, je n'avais pas pris de rendez-vous...
Malgré tout, notre rencontre s'est imposée à moi. Je ne renierais pas cette rencontre, certes, aux début tumultueux mais ensuite monsieur la vie ça a foiré d'une force ! ...

Je ne peux comprendre certaines de vos décisions pour moi. Je ne vous ai pas choisi, car si j'avais eu le choix, j'aurais aimé changer ce français imposé et vous aurais appelé « monsieur la vie »...
J'aurais sûrement eu plus de bol, mais voilà.

Quoiqu'il en soit je vous ai pris les rênes et c'est moi qui dirige maintenant. J'ai rectifié le tir, il était parti bien loin de ma cible le vôtre.
Le mien ricoche sur lui pour l'envoyer paître à mille lieues et va se diriger droit à mon but. Le mien ce but, c'est ma vie, pas celle que vous imposez.
Cette vie m'appartient, je compte bien la mener à bien et cette fois c'est moi et moi seul qui conduit. Pas besoin de permis, ni de vous.
Continuez donc à en imposer plus encore et à façonner les gens à une image qui n'est pas la leur. Qui s'y complaisent par la force des choses.

Moi, je vous dis merci pour le début, je me charge du reste. J'ai nettoyé la merde que vous avez laissée derrière je suis un maniaque moi, je range, je nettoie et j'essuie ma vie. Là, elle est nickel, elle brille c'est la mienne.

jeudi 12 mai 2016

Joël Dicker, l'écrivain.

Je suis rarement séduit et convaincu, pour ce faire, je pars du principe qu'il faut lire et étudier une personne ou un fait, un travail, et ce, afin de bien le critiquer.

En ce qui nous concerne ici, il s'agit d'un auteur, Joël Dicker. Il est Suisse, il est jeune  la vingtaine, il est issu, et cela joue en sa faveur, d'une famille qui l'a baigné dans la littérature et le français. Son père était instituteur de français et sa mère tenait une librairie.



Comment ne pas aimer lire et puis écrire,dés lors, à l'age de dix ans il fondera " La gazette des animaux" une revue sur les animaux et la dirigera pendant sept années... Joël Dicker va faire ses études de droits et les réussir, mais il ne va pas se lancer dans ce métier, je lis cela souvent tiens... Il va, par contre, s'essayer au métier d'acteur avant les cours de droits, en prenant une année de cours à Paris.

Durant ces quelques années il a écrit pas mal de choses, il est aussi remarqué pour une nouvelle intitulée " Le tigre " celle-ci est publiée dans le recueil des lauréats aux éditions de l'Hébe en Suisse.

Enfin, pour faire court, ce jeune homme aime la littérature et aime écrire, il tente sa chance et écrit plusieurs petites choses qui n'ont pas de succès.

Cependant, en 2010, il reçoit le prix des écrivains Genevois pour son premier roman publié, " Les derniers jours de nos pères". Il va enchaîner de nouveau et plancher alors, sur un second roman, il va travailler la forme et le style, il veut comme il le dit, faire un roman qui lui plaira, pour lequel il prendra du plaisir à l'écriture.



La formule sera gagnante, car à l'écoute des critiques de ce premier roman publié, il travaillera le style et se lancera dans l'écriture de son premier long roman contemporain. Un rêve pour lui, écrire un roman où le récit se déroule aux USA, le genre de livre que moi, j'adore!


Ce roman est un mélange avec comme ingrédients, un écrivain qui sort d'un succès immense qui ne sait plus quoi écrire,poussé par sa maison d'éditions à produire un second roman. Et puis, son prof de littérature, devenu son ami, qui sera plongé lui, dans une accusation de meurtre, celui d'une jeune fille disparue 20 ans plus tôt. Marcus Goldman, l'écrivain, et Harry Québert son instituteur et ami, inculpé de meurtre, seront les fils conducteurs de ce roman. Résoudre cette affaire pour disculper son ami Québert, Marcus Goldman en fera sa priorité et il en fera le sujet de son deuxième roman tant réclamé par sa maison d'édition.
Tout le long du récit, le suspens est tenu, garanti, on tourne les pages car les rebondissements sont nombreux. Qui a tué cette jeune fille retrouvée enterrée dans le jardin de Québert. On pense que c'est l'un, puis l'autre et puis un autre. Mais ce n'est qu'à la fin que tout s'éclaircira, et ce, grâce à l'amitié et la perspicacité de Goldman pour son vieil ami et professeur.

Ce roman est un succès, planétaire... Il se vend à des millions d'exemplaire et propulse Dicker dans la cour des grands. Il va enchaîner les interviews, les aller et retours dans différents pays et donc, être forcé d'apprendre à écrire ailleurs que  dans le calme de sa jolie Suisse natale.Il écrira dans les avions, les trains, etc... Et ce, toujours en musique, casque sur les oreilles afin d'être coupé du monde.

De ce nouvel exercice d'écriture obligé, dans des circonstances dues au succès de son premier roman, il sortira un nouveau succès, " Le livre des Baltimore"



Mon Dieu quelle claque, je viens de le terminer et je suis abasourdi devant son talent, son style, sa manière de nous faire réfléchir à nos propres vies.

Dans ce roman, on retrouve Goldman, écrivain, qui relate son adolescence, rien à voir avec le Goldman de " L'affaire Harry Québert" ce ne sont pas des suites mais apparemment Dicker est attaché au personnage de Goldman, un bon produit...
Goldman donc, vit avec se parents à Montclair, ses cousins dont un est adoptif, Woody, vivent à Baltimore. Il y a entre les deux familles, une différence de classe sociale résultant d'un destin familial qu'on comprend plus loin dans le récit...

Goldman aime à se retrouver chez ses cousins, son oncle et sa tante Anita qu'il chérit et réciproquement. Il est là, plus à son aise que chez lui, où il est aimé aussi cependant, mais chez ses cousins Hillel et Woody, fils de Saul le frère de son père et Anita son épouse, tante de Marcus. Tout est plus huppé, plus grand, plus luxueux, la maison est énorme et il est là, en compagnie du gang Goldman, composé de ses deux cousins Hillel et Woody. Tous trois sont comme les doigts de la main. Tout se passe bien, jusqu'à ce qu'une fille débarque dans ce clan, Alexandra. Celle-ci tombera amoureuse de Marcus Goldman, alors que ses cousins en sont eux aussi, fou d'amour. Jusqu'au drame..

Ce drame que Dicker parviendra à maintenir dans le suspens tout le long du livre. On veut comprendre pourquoi dans les flashbacks que fait Dicker tout au long du récit, les Goldmans sont devenu si malheureux, pourquoi ses cousins ne sont plus là, que s'est-il passé entre eux? Pourquoi Marcus a rompu avec Alexandra, devenue star de la chanson...

Un roman qui pousse, lui aussi, à poursuivre, à tourner les pages.  Dicker a trouvé la bonne recette pour tenir ses lecteurs et ça marche, on sait, nous lecteurs, que nous sommes utilisés, attrapé par Dicker, mais c'est si bon de le lire...

Vous l'aurez compris il faut le lire, j'ai adoré, j'ai déniché parmi mes lectures, un écrivain, j'en suis certain.



samedi 6 février 2016

Blackwood, le pensionnat de nulle part.







Blackwood quel joli livre déjà, une jolie couverture et puis une fois qu'on ouvre l'objet et qu'on se plonge dans l'histoire on est ravi, heureux, et... On a quelques frissons.

Blackwood c'est un pensionnat où kit est amenée par sa mère et son beau-père. Kit ayant perdu son papa dans un accident de la route. Kit n'est pas très heureuse d'arriver dans ce pensionnat et de  plus sa mère va partir en voyage avec son nouveau compagnon qu'elle n'accepte pas trop...

Son mépris pour ce pensionnat et l'idée d'y passer une année, va devenir encore plus fort une fois arrivée à la demeure de style ancien, ancrée dans un décor sombre et frissonnant. Devant la grande maison, le pensionnat de Blackwood un mot un seul vient à l'esprit de Kit: Maléfique.

Pourtant, elle va devoir se plier à la volonté de sa mère et du beau-père et faire connaissance de la directrice, d'un seul professeur et du fils de la directrice, Jules. celui-ci enseigne la musique, Jules est pourvu d'un physique qui mettra un peu de piment au séjour qu’espère Kit. ce séjour, pourtant, va prendre des tournures étranges, malsaine, machiavélique même. En réalité une seule personne dans le personnel paraît normale c'est la cuisinière à qui il est défendu de parler aux élèves pensionnaires.

Il n'y aura que quatre demoiselles qui intégreront le pensionnat, à la grande surprise de Kit qui comptait beaucoup sur leur arrivée afin de dédramatiser le lieu et le rendre vivant. Ce sera tout le contraire.

Des chambres qui ne ferme que de l'extérieur, un couloir peu éclairé, un miroir sombre  tout au bout qui ne reflétera pas que l'image de celle qui s'y regardera. Des chambres dignes des meilleurs manoirs... voilà quelques ingrédients de ce qui attend Kit et ses quelques jeunes collègues de Blackwood.

Si cela s’arrêtait aux décors et à l'ambiance cela pourrait passer pour une année scolaire... mais il n'en est rien.... c'est bien pire que cela.

Kit va devenir somnambule et se réveiller les doigts engourdis, douloureux, la musique va hanter ses nuits sans raison précise. Sa voisine de chambre, elle, va se mettre à parler à une visiteuse imaginaire? la nuit dans sa chambre transie de froid. Une autre encore, va se mettre à peindre des heures durant alors qu'elle n'a jamais que gribouillé, elle fera de vraies œuvres d'art au point de ne plus s'arrêter même pour dormir ou manger, son physique va se détériorer. 

Il y a alors une évidence qui saute aux yeux de Kit et des autres pensionnaires, elles sont prises au piège de Blackwood et de sa directrice, pour des raisons qu'elles vont chercher à découvrir.

Si je devais donner mon avis je dirais que c'est une belle histoire, mais elle ne fait pas aussi peur qu'on pourrait l'imaginer, je dirais plutôt qu'elle pousse à lire la suite, on veut savoir...

Kit est de plus en plus mature dans le récit et devient presque enquêtrice de ce qui se passe autour d'elle et en elle, la nuit... Le lieu et l'endroit sont deux ingrédients essentiels au récit, et puis la directrice est juste comme il faut: Sombre et malsaine.

On a envie de lire le roman et c'est une bien belle intrigue, qui m'a fait penser, pour vous donner une idée, aux dix petits nègres d'Agatha Christie, mais en plus" bâclé" si je puis-dire.

L'auteur:




Lois Duncan, est auteur de pictures-books pour enfants et est plus connue pour ses roman de suspens pour adolescents et jeunes adultes.

Source : Babelio.com