lundi 10 juillet 2017
Faire un " Pouit " ...
Petite réflexion personnelle hier soir de ma plume :
Pourquoi corner les pages d'un livre ? Prendre des notes au crayon peut-être... Je pense qu'ainsi, au lieu de le terminer et le classer pour peut-être des années, sur une étagère.... Tu laisses cet espoir à ton livre que tu vas revenir le voir, le relire très vite pour parler de lui à d'autres... Ainsi il n'est pas oublié... c'est triste d'oublier un livre...
Le livre, est un espoir.
Vincent Vallée.
Petite goutte, par Vincent Vallée
Sur des joues d'enfants tu passes... rapidement.
Tu ne laisses pas de trace, vite effacée.
Parfois tu nais à peine, petite goutte, que tu es dissimulée,
Tu gène sans doute, vite essuyée...
Dans des yeux cernés petite goutte, tu t'es attardée...
Comme pour mieux les marquer tous les deux, même fermés...
Tu es le lit secret des flots ténébreux,
Qu’ont ces vieux fatigués au coin des yeux...
Tu es le résultat des rires, ta présence
Ne saurait nous faire mentir.
Tu nous fais du bien, tu nous soulages,
On ne pense plus à rien, il n'y a plus de rage...
Tu es notre pire faiblesse, petite goutte, notre sel...
Malgré ta petitesse, tu nous révèles.
Mais le pire pour toi petite goutte...
Et c'est un drame... c'est lorsqu'on t'appelle larme...
jeudi 6 juillet 2017
Van Gogh...
Vincent... Quelle coïncidence non ?
Van Gogh qui plus est, c'est doublement troublant.
Véritable artiste, qui pourtant fit face à tous ces bougons...
Voyou de la toile, aujourd'hui tu les ferais taire pourtant.
Vincent... Tu m'inspire tellement, je te découvre.
Van Gogh m'émeut et parfois me perd...
Vraiment tu es fermé, devant ces toiles qui s'ouvrent.
Voilà pour moi un de tes nombreux mystères.
Vincent, tu portes mon prénom, j'admire ton talent...
Van Gogh, par chez moi tu t'es posé, toi et puis ton regard.
Voici une démarche démontrant ton empathie, ta beauté d'âme d'enfant.
Volant aux miens un peu de misère pour la retranscrire dans ton art...
Vincent, je vais écrire à ton sujet ce que tu m'inspires...
Van Gogh, je serais le temps d'un roman au bout de ta peinture.
Volant entre les coups de pinceaux, ta vie et tes délires.
Virevoltant entre les tournesols et tenter d'y apposer ta signature...
lundi 3 juillet 2017
Les sandales de Rama de Tristan Koëgel, par Vincent Vallée
Upendra, c’est le prénom de ce jeune garçon népalais.
Il vend des barbes à papa aux touristes avec son meilleur ami Arjun, et il a un rêve : devenir guide pour les nombreux visiteurs, comme le fut son père autrefois.
Mais depuis un malaise cardiaque, celui-ci ne quitte plus la maison…
Un beau matin, Upendra va rencontrer une jeune fille — ou plutôt la bousculer et la faire tomber — provoquant la colère de la mère de celle-ci. En effet, la jeune fille, Satiya, est une ancienne kumari, qui, de sa petite enfance à sa puberté, était vénérée comme une déesse par les Népalais.
C’est ainsi que naît la passion d’Upendra pour cette jeune et jolie Népalaise, fille d’un bijoutier de la ville.
Malheureusement, Satiya est promise à un autre. Le jeune Upendra tente en vain de faire échouer ce mariage forcé, provoquant un drame : un accident fatal pour Satiya… du moins, le croyait-il.
Effondré de chagrin, Upendra s’enfuit, loin de tout et de tous. Il rejoint des fakirs et tente de percer leurs secrets.
C’est là que nous voyageons à travers l’Inde, ses paysages somptueux, ses sommets majestueux.
L’auteur, Tristan Koëgel, a parcouru ce magnifique pays, et l’on ressent à chaque page son amour et son émerveillement face à ce qu’il a contemplé.
D’une vie isolée, Upendra va faire une rencontre étonnante : celle d’un vieil homme, un sage.
Durant son exil, il grandit, apprend, mûrit. Le vieil homme, Omkar Mukherju, lui enseigne beaucoup de choses sur lui-même.
Jusqu’au jour où le sage le laisse seul face à son destin.
Upendra comprend alors que sa place est auprès des siens.
Il ignore, bien sûr, que sa tendre Satiya est toujours vivante — mais qu’après toutes ces années d’exil, elle a fini par épouser son promis et est devenue une femme respectable dans sa ville.
C’est avant tout une histoire d’amitié, entre Upendra et Arjun : une belle complicité qui les unit jusqu’au bout, malgré les années et les épreuves.
C’est aussi une histoire d’amour, celle de deux tourtereaux si jeunes et pourtant si amoureux.
La supposée mort accidentelle de Satiya fait sombrer le jeune garçon dans le chagrin, mais son exil se révèle finalement enrichissant.
Ce récit est également une leçon d’amour et d’attachement familial. Il montre qu’on peut apprendre des autres : l’éducation ne vient pas seulement des parents, mais aussi parfois des rencontres, même les plus inattendues.
Un roman qui m’a un peu fait penser à Rémi sans famille : un exil, la rencontre avec un vieux sage, et une éducation de vie qui transforme le jeune héros, lui faisant comprendre la vie — sa vie.
Après avoir été tour à tour distributeur de prospectus, garçon de café, pizzaïolo, animateur radio, écrivain public, Tristan Koëgel obtient une maîtrise de Lettres et enseigne la littérature et la langue française. Parallèlement à son activité d'enseignant, il écrit des poésies et collabore avec plusieurs revues.
Son premier roman "Le Grillon" a été publié chez Didier Jeunesse en 2013.
Tristan Koëgel a l'ambition folle de visiter tous les pays du monde en ramenant à chaque fois une histoire à raconter.
Il vit à Aix en Provence.
jeudi 22 juin 2017
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur de harper Lee, par Vincent Vallée.
Harper Lee, une auteure n'ayant écrit que ce roman jusqu'à ce qu'on découvre une suite il y a peu quelque temps avant sa mort à vrai dire... " Va et poste une sentinelle ".
Il se dit d'ailleurs que ce deuxième et dernier roman de l'auteure aurait été rédigé avant le premier opus.
Ceci étant dit, " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur " est une magnifique balade en Alabama, avec Scout la petite fille à la salopette bleue, Jem le grand frère qui est en passe d'entrer dans l'adolescence et admire de plus en plus son père Atticus Finch, avocat.
Sans oublier Dill le petit amoureux et surtout compagnon de jeu de Scout. C'est elle qui nous raconte son histoire, et le procès que son avocat de père Atticus s'apprête à plaider bien qu'il sait que c'est perdu d'avance.
En effet, Tom Robinson un brave nègre de la ville, travaillant sans cesse, se voit accusé par une fille de fermier de viol et de coups...
Atticus est persuadé de l'innocence de son client et fait un point d'honneur à défendre celui-ci, à une époque et dans une région où quoi que puisse faire un noir il sera coupable !
Tout près de la maison des Finch, Scout, atticus et Jem, une maison habitée, du moins Scout et ses compagnons de jeu le supposent, par Boo Radley, un espèce d'ermite...
Il règne dans ce roman une ambiance du style de Tom Sawyer, l'espièglerie et la curiosité des jeunes gens sont cocasse et amusantes. Le rapport entre Atticus et ses enfants est admirable, il est un père veuf et uniquement aidé par Calpurna, une domestique, noire, qui est comme une mère pour la petite famille.
« Tuer un oiseau moqueur est un péché », dit le proverbe américain. En effet, ces petits passereaux, si répandus dans le Sud des États-Unis, n'ont d'autre vocation que de nous charmer par leur chant.
Tuer un oiseau moqueur – comme s'en prendre à un enfant ou condamner un innocent – c'est nier la beauté, saccager l'espoir et étouffer l'étincelle d'enfance qui subsiste en chacun de nous.
Ce roman m'a fait un bien fou, je me suis évadé, et le thème de la ségrégation à de nouveau démontré toute son horreur et son injustice.
Lisez ce roman et son deuxième opus ils sont magnifiques !
Nelle Harper Lee, dite Harper Lee, née le 28 avril 1926 à Monroeville dans l'Alabama et morte le 19 février 2016 dans la même ville, est une romancière américaine connue pour son roman To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur), prix Pulitzer en 1961. Vendu à quarante millions d'exemplaires, ce livre est un classique de la littérature américaine, étudié à ce titre dans de nombreux collèges et lycées des États-Unis, et régulièrement cité en tête des classements des critiques et libraires.
Elle reçoit en 2007 la médaille présidentielle de la Liberté du président George W. Bush pour sa contribution à la littérature.
Source Bio: Wikipédia
samedi 10 juin 2017
Chute automnale.
Elle tente de s’accrocher encore un peu, elle a passé du si
bon temps sous les rayons lumineux de l’astre radieux…
Le souffle de la brise matinale l’effraie un peu elle sent
qu’elle tient force de mieux, encore un peu dit-elle, juste un tout petit peu…
De sa verdure printanière à son éclat vert foncé du bel été,
la voici jaunie d’avoir vieilli…
Pour elle c’est si dur cette dernière, elle aurait aimé s’accrocher,
mais la voici qui s’émoustille de ne pouvoir prolonger la vie…
Une ultime bourrasque automnale décroche la vieille feuille
fatiguée, comme lasse d’avoir brillé sous l’étoile chaleureuse…
Elle est envoyée loin de son ami de bois vieilli, elle
virevolte et s’envole pour enfin atterrir calmement sur le sol encore verdoyant
qui lui offre une sépulture chaleureuse…
lundi 5 juin 2017
Pentecôte...
Après les avoir enseignés, leur avoir tout dit,
Tu as expiré sur ce bois, à leurs yeux tu es parti.
Peu t'ont suivi dans ton nécessaire pèlerinage,
Quelques-uns ont compris qu'il en coûterait pour la suite des âges.
Tu les a enseignés, prévenus, consolés,
Eux t'ont nié, déçu, assassiné.
Ta mission était pourtant grande et emplie d'amour,
Tu venais représenter Dieu, délivrer son message pour toujours.
De si belles leçons tu nous à contées,
Près d'un feu ou sous une lune qui nous éclairait.
Tu incarnais simplement, la sagesse et la patience,
Aujourd'hui ils ont oublié que tu n'avais aucune arrogance.
Tu ne ressemblais aucunement à ces visages angéliques,
Le visage quelconque de cette contrée, tu étais typique.
Après la trahison, la souffrance sur cette croix, tu disparus,
Accablés ils t'ont pleuré, regrettant quelques pensées.
Certains se sont assemblés et t'ont, des heures durant, prié,
Sur eux tu es descendu, avec leur esprit tu as communié.
Je rêve qu'aujourd'hui tu nous prennes en pitié,
Afin de cette barbarie quotidienne, nous libérer.
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