samedi 21 octobre 2017

Hurler en silence, de Dominique Bulinckx par Vincent vallée.






Dominique Bulinckx et moi-même.



J'ai le plaisir de chroniquer un " jeune " auteur qui a rédigé son premier recueil, mais comme beaucoup, il écrivait déjà, de là à publier il y a toujours un pas à faire. Et quel pas !


https://www.publier-un-livre.com/fr/le-livre-en-papier/463-hurler-en-silence

J'ai lu ce recueil de poésie, textes, il y a des coquilles, de petites fautes qu'on pourrait facilement corriger en relisant ou avec un programme didactique, une aide. Des textes sont empreints de profondeur d'âme, de sensibilité, c'est touchant et intéressant je suis convaincu qu'avec un peu de travail et un peu d'aide, cet auteur peut clairement se positionner parmi les auteurs plus avertis. Courage et persévérance !!

Je cite " Une main sur l'épaule,un simple mot laissé sur une feuille, un café partagé " j'adore lire ce genre de réflexions.
Mais encore :
" Ne t'arrêtes pas en chemin, accrochent toi aussi fort que te le permettent tes mains..." J'adore !

Les premiers écrits, et puis les ressentis, c'est chaque fois pareil ça m'interpelle, ça me touche parce que ça vient du cœur, des tripes. C'est forcément bon, forcément beau...

Ce qui est à retenir ce sont ces quelques poésies, cette envie de l'auteur d'écrire de partager et rien que pour ça il mérite d'être lu, d'autant plus que c'est beau !

Dominique est souvent touché s'il reçoit une critique négative pour être négative, mais souvent je constate que ces gens là n'ont même pas lu le travail de celui qu'ils critiquent, j'ai lu Dominique et croyez-moi ça vaut le coup d'y aller, lisez-le.



mardi 17 octobre 2017

Monsieur Brel.




Monsieur Jacques, comment rimer sans vos mots, comment respirer sans les airs de vos chansons, comment frissonner sans vos vers…

Ho, monsieur Brel, comme je vous admire, comme j’aime votre arrogance, comme j’aime votre émotion, comme j’aime vos coups de gueule en chansons…

Monsieur, vous me faites pleurer en musique vous me faites vibrer et de frissons en frissons je réfléchis à la profondeur de vos mots, si bien choisis.

Monsieur le poète, vous êtes de ces hommes qu’on n’oublie pas, qui chantent et honorent la poésie, monsieur Brel, monsieur Jacques, dans ce flot de variétés où l’on ne chante plus, on singe, vous nous manquez…


Sur le bout de ma langue.





Sur le bout de ma langue, les mots fusent
Ainsi espérant un virelangue, ils me refusent.
Je ne puis me souvenir de ces maux dire,
Ils sont pourtant là et ne veulent venir.
Pourtant hier encore ils m’affectionnaient,
De loin de près ils étaient mes amis, mes mots au rabais…
Je les sens, ils sont là, attendez…
Non… Quel effroi, partir, ils ont fait.
Dès lors, comment faire si à ne pas revenir ils persistent ?
Je les souffle, je les susurre, je les dis, et j’insiste !
Sur le bout de ma langue pourtant, ils se bousculent,
Mais rien à faire, ils demeurent aphones et m’acculent.
Revenez donc demain, dits et écrits même, ils seront,
Soyez-en assurés, de mon mieux avec diction je les dirai.

samedi 14 octobre 2017

Une lettre encourageante de Amélie Nothomb



On me demande souvent en salon littéraires, ce que me dit Amélie dans sa lettre, je vous la partage donc.



vendredi 22 septembre 2017

Borinamalgame ! Par Vincent Vallée.




Borinamalgame ! Pourquoi ?

Tout bonnement parce que j'en ai marre d'entendre dire que le Borinage est le nid des cas sociaux, le berceau des "Barakis"... C'est malheureux de réduire une si belle région, un si joli pays à des critères, qui en réalité , sont des préjugés.
Pourquoi cette appellation : BORINAGE ? Cela vient du mot BORIN qui désigne les ouvriers de la mine, car en effet, lorsqu'on parle du Borinage on ne peut pas ne pas penser aux Charbonnages de la région, cette activité d'extraction du charbon, cette période difficile qui vit les pires catastrophes arriver ainsi que la misère ouvrière, l'exploitation minière dans la région remonte à l'an mil, imaginez...


Faut-il rappeler que de cette activité, le Socialisme est né dans cette région ? Le Borinage est la rampe de lancement du parti socialiste. Le but premier du socialisme étant de défendre l'ouvrier, les petites gens, améliorer les conditions de vies. Les aspirations politiques ont parfois eu raison des valeurs premières de ces partis ouvriers, pourtant pour les ouvriers, né des ouvriers.

Ce que peu savent également, c'est que le Borinage à vu passer en ses contrées d'illustres personnages...
Pour ne citer que quelques-uns, je dirais Victor Hugo qui séjourna non loin de là, à Mons. Mais aussi Paul Verlaine et Rimbaud qui traversèrent le Borinage pour s'arrêter à Quièvrain le temps d'une énième cabriole au mariage de ce cher Verlaine.
Mais aussi et surtout celui qui résida au sein de la population Boraine, dans ses murs et avec sa misère de l'époque : Vincent Van Gogh.
Je pourrais encore citer le grand Verhaeren qui succomba au charme des Hauts-Pays, à Roisin. Zweig qui visita régulièrement son ami Verhaeren.
Un magnifique château fit les beaux jours de la commune de Boussu jusqu'à ce qu'il soit bombardé par les allemands, mais soit, ceci étant dit pour expliquer que notre Borinage a aussi une base culturelle.

Ce qui me gêne, vous l'aurez compris, c'est l'amalgame. Catégoriser le Borinage à une région dangereuse,  pitoyable, socialement médiocre est juste très réducteur, facile... mais c'est surtout faire preuve d'une étonnante ignorance... Car, pour avoir un tout petit peu voyagé, je remarque ce qu'on appelle des "Barakis" un peu partout comme à Londres, à Bruxelles, en Italie, en Espagne, je vous épargne les USA car là, mais pourtant les USA c'est autre chose que ça... Ne retenir que les cas sociaux du pays de l'oncle Sam serait aussi très réducteur.

Pour ne rester qu'en Belgique, que ce soit Liège, Charleroi, Les Ardennes, le Littoral, les Flandres... Partout il y a des " Barakis" comme ils disent! Mais partout il y a bien plus que ça. De la culture, des paysages et des domaines fantastiques, une architecture si belle, si belge...

Le Borinage, c'est ce sol noir, cette terre fumante, ses terrils, vestiges de l'industrie minière, ce sont nos corons, nos bois, nos champs à perte de vue, notre agriculture. Quel plaisir je prends à partir en vacances, loin de chez moi et du quotidien. Mais bon sang ! Quel bonheur de rintrer d'vin mes cayeaux! ( renter dans mes cailloux: Chez moi ) Parce que c'est là que je suis né, là que je vis, là que mes ancêtres ont aussi vécu.

Comme toutes les régions, le Borinage fait des efforts, il y a des hommes politiques avec de véritables ambitions et projets pour cette belle région, mais beaucoup me déçoivent car ils ne les défendent pas leurs ambitions ils les laissent se faire étouffer par la hiérarchie qui les étouffent, comme partout n'est-ce pas ? Ne médisons pas... Fort heureusement il y a des passionnés et des  gens de talent qui prennent des initiatives culturelles chez nous, en voici quelques exemples : Box Théâtre, La roulotte Théâtrale, Les centres culturels, même notre propre Mr Météo !...





La culture est présente, surgit de partout et c'est plaisant. Le cadre est beau et bucolique, urbain,campagnard...

Non, de grâce, cessez de réduire mon beau Borinage à une région sinistrée de par des attitudes et des cas sociaux, croyez-le, c'est de la caricature et pour les cas réels, ce sont les mêmes que chez vous, que chez eux...

Allez, sans rancune, je vous partage un refrain bien de chez moi, mon cher Borinage, et en borain bien entendu :

On est borégne ou on n'l'est nié, ( On est borain ou on ne l'est pas )
Ca viét d'famie, on n'y peuwt rié, ( Ça vient de la famille, on n'y peut rien )
On éme el patois de s'village;   ( On aime le patois de son village )
Pour nous, c'est l'pu biau des langâges. ( Pour nous, c'est le plus beau des langages )
On est borégne dins l'ardeyon, ( On est borain au fond de soi )
On n'rougit'nié de ses cayaux. ( On ne rougit pas de ses cailloux )
On s'fout des faizeux d'imbaras; ( on se fiche des faiseurs d'embarras )
On s'ra borégne tant qu'on vivra  ( Nous serons borain tant qu'on vivra )

vendredi 15 septembre 2017

Frappe-toi le cœur de Amélie Nothomb, par Vincent Vallée.


"Frappe-toi le cœur, c'est là qu'est le génie"

  Ces quelques mots de Musset résonnent durant le récit de Amélie Nothomb, on veut comprendre pourquoi elle choisit ces quelques mots si profonds, si lourd de sens...

  Amélie, comme à son habitude, opte pour un roman court, très stylé, très soigné. Un roman qui plus est, qui comme souvent rend hommage à l'objet "Livre", de par sa qualité de papier épais et agréable au touché, merci Albin Michel.

  Marie est une jeune fille séduisante, mais insensible aux autres, narcissique dans ce sens qu'elle aime qu'on la jalouse, qu'on la déteste parce qu'elle est belle, unique dans sa beauté et sa froideur qui en découle.
  Cependant, tout va aller très vite pour cette stalactite de toute beauté. Elle va se laisser tenter par un jeune pharmacien, se laisser succomber... Et là, se terminera sa conquête du regard jaloux d'autrui, un enfant va naître, sa déchéance, sa rivale est arrivée, la reine du royaume de la jalousie est tombée.

  Diane, une enfant délicieuse, belle comme une déesse, l'admiration de son père et de ses grands-parents, va rendre amorphe sa mère, le boomerang de la cruauté va se retourner pour frapper de plein fouet Marie, sa mère. L'enfant ne sera pas aimée, ou alors juste un peu... Et encore, inconsciemment.
Diane grandira très vite, trop vite ? Elle sera vite mature, mais devra fuir sa mère pour recevoir un peu d'amour maternel par le biais de ses grands-parents. Elle deviendra grande sœur d'une petite Célia et d'un gentil Nicolas, mais tout est différent avec ses cadets, Marie, sa déesse des tout débuts, va donner un amour démesuré à Célia, surtout.

  Le monde va s'écrouler pour Diane, qui elle même, va se fermer aux autres sans le vouloir, sans le comprendre. C'est dans l'amitié que Diane va s'épanouir un peu, ses études vont la conduire à étudier le cœur, son fonctionnement, tout est là ! Frappe toi le cœur...
  Elle va rencontrer Olivia, une jeune prof universitaire, non nommée, Diane va s'éprendre pour cette prof talentueuse, elle va lui proposer son aide pour être nommée et se donner à elle sans compter, on pourrait croire à un amour naissant plutôt qu'à de l'amitié mais non... Diane est juste altruiste, ses sentiments étouffés se sont décuplés pour se donner aux autres sans compter, mais la vérité est parfois plus sournoise, plus proche de notre vécu qu'on ne croit...

Marie, Olivia, la petite fille de Olivia, Diane... Le monde est petit...





  Je découvre depuis quelques années Amélie Nothomb, et je dois avouer très sincèrement que j'aime de plus en plus son style, son travail, ses contes... Car au final, on peut comparer ses romans à des contes modernes.
  Le style d'Amélie, est attachant, propre, de grande classe. Cet écrivain est selon-moi, une des plus grande de notre génération, altruiste, sincère, humble, douée, stylée... J'arrête-là car, loin de moi l'idée que vous pensiez que je sois une "Groupie", non, je suis juste sincère dans le choix des mots que je vous livre pour cet auteure, et je les pèsent.

  Je terminerais cette critique, en disant que les quelques mots de Musset qu' Amélie a choisi pour ce dernier roman, résonnent en moi d'une façon peut être différente de celle d'Amélie, bien que je ne crois pas...

FRAPPE-TOI LE CŒUR C'EST LÀ QU'EST LE GÉNIE...

  Cette phrase me renvoie à Louis-Ferdinand Céline, qui disait avec justesse, que pour écrire et avoir du style, il faut payer... Il faut donner de soi...
  La souffrance, le vécu, le ressenti, la foi, donnent des écrits majestueux, car cela touche au cœur, aux sentiments propres, et cela devrait être l'encrier de tout écrivain, le cœur...




mercredi 13 septembre 2017

Bas les masques les Jésuites ! Par Vincent Vallée.



Ah comme la vie est décevante parfois...
Comme je suis déçu par ceux qui qualifient les autres de ce qu'ils sont eux-même la propre incarnation : Des Jésuites!
C'est généralement lorsqu'on est trop flatteur, trop proche, trop imposant qu'il faut se poser les bonnes questions. Il faut se méfier...

Parfois on est solidaire, on prends patience au sujet de certains comportements, mais il y a des détails qui mettent la puce à l'oreille, des flous, des propos trop hypocrites que pour être sincère. Mais... Si nous mêmes sommes sincère, tolérant, alors on fait l'impasse, on laisse couler et ainsi, on poursuit la mascarade révélée bien plus tard.

C'est magnifique... tu dégages quelque chose, je t'assures... je suis ému... ou encore des : je n'en peux plus... je suis fatigué... je n'ai pas d'amis... Plaignez moi mon bon Blaise !!! Fourberie que tout cela !
Franc du collier ? Mon Dieu comme j'ai ri... Franc... Je n'ai jamais vu un niveau de franchise aussi pathétique, si puéril, si enfantin, si ridicule... Flattez-moi donc... Je vous flatte ! Dame ! Quelle horreur !

Tout réside dans ce que cachent ces hypocrites, dans leurs arrières pensées, dans leur for intérieur, sous la ceinture parfois, se trouvent les cerveau... C'est tristement vrai. On dissimule une pensée, un désir, une attirance sous le fard de l'amitié, on se pare de son plus joli masque, celui de la compassion, de l'admiration tel une Groupie! Comme c'est laid ce qu'il y a dessous le masque, comme c'est moche ces attitudes frisant avec la folie... Comme ça fait peur surtout ! Et puis, en creusant un peu, vous rencontrez tout ceux qui ont vécu la même chose avec ces individus, ceux qui ont déjà compris et rient jaune de voir que ça continue, ils sont passés par là...

Jésuites ! Hypocrites ! Parés d'un fard masquant leur laideur de cœur, leur laideur de sentiments malsains, comme je suis soulagé de cet abcès !
Chassez les blattes, pourchassez la connerie, évitez les sournois, les faux... La véritable entente, la jolie amitié ne réclame rien, elle donne, le dévouement n'est pas un distributeur gratuit éternellement... Ah chassez moi ces capitaines Haddocks ! Ces Barabas tout juste griffonnés, ces brouillons, que jamais plus ils ne fassent de mal autour d'eux ! Laissant la place aux vrais personnages, ceux qui amusent, les complaisants, les véritables, les amis sincères, et vive l'amitié !

Rédigé à Londres le 12/09/2017