Vincent Vallée à La librairie Rimbaud de Charleville-Mézières
dimanche 21 janvier 2018
lundi 1 janvier 2018
FIEF de DAVID LOPEZ
"Aujourd'hui, t'es soin !"
Ce roman que l'on m'a prêté je l'ai lu il y a quelques semaines déjà et j'avoue au début avoir été ennuyé par le style. Je me suis dit " En voilà encore un qui va nous improviser du Céline " Mais en fait non.
Il y a dans ce livre une volonté de plonger le lecteur au creux du vécu du narrateur Jonas, pour bien le comprendre, pour bien ressentir son quotidien. Il y a une forme de poésie contemporaine, de décadence pré-adulte qui forge à le devenir. Adulte.
Ce que j'ai aimé c'est que c'est brut de décoffrage, c'est sain parce que c'est vécu, c'est un quotidien, celui de la jeunesse des banlieues, de la jeunesse tout court. L'auteur joue avec les mots pour mieux retranscrire son vécu, enfin celui du narrateur, qui, il faut être aveugle pour ne pas le voir, est un clone de l'auteur.
Voilà moi je suis charmé bien que réticent au départ et j'invite ceux et celles qui veulent lire autre chose, de se lancer dans la lecture de FIEF de DAVID LOPEZ.
vendredi 29 décembre 2017
mardi 12 décembre 2017
vendredi 24 novembre 2017
Ma seconde lettre au poète, Verlaine...

Cher Paul Verlaine,
Voici un an maintenant,
je me suis rendu sur votre tombe ici même, il pleuvait, j’avais chaud d’avoir
marché si longuement pour trouver le cimetière. En poche, une lettre qui vous
était adressée, une lettre où, je confiais mon projet, mes craintes, mes
ambitions, ma louange envers votre poésie, cette aura émanant de votre plume…
Je suis de ceux, cher
poète, qui croient en l’âme comme je vous l’écrivais dans ma première
lettre. Je suis de ces écrivains qui rêvent et croient en leurs rêves. Je suis
de ceux qui vont au cimetière pour rencontrer une âme, se rapprocher
physiquement d’un corps inerte voire en poussière, car il leur est alors plus
facile de confier certaines choses, d’épancher leurs plaintes et leurs demandes…
Dans ma première lettre,
cher Paul, cher Verlaine, je vous confiais avoir pour projet d’écrire à votre
sujet, mais pas que. Je tenais à rendre hommage à votre épouse en parlant d’elle,
à votre fils Georges, qui est là avec vous, et à Rimbaud, votre amour de
jeunesse parmi tant d’autres vous en conviendrez. Mais quel amour, quelle
passion que la vôtre à son égard. Une passion non partagée certes, une passion
pour la littérature, la poésie assurément… Cette passion vous a conduit en
prison, vous à ruiné l’esprit et pour longtemps, tandis que lui jeune éphèbe,
est parti asservir quelques hommes, autrement, sur le continent africain. Il
est demeuré fidèle à lui-même : Opportuniste.
Cependant, il est aussi
un génie, sa poésie vous a séduit et tant d’autres après vous. Dans le roman
que j’étais occupé à écrire quand je suis venu ici la dernière fois, je disais
et je maintiens, que ce jeune homme, Rimbaud, est lui aussi à sa façon tombé
amoureux de vos mots, de votre gentillesse. Il est tombé dans le piège de la
tendresse quand vous Verlaine, étiez follement amoureux, au point de tenter de
le tuer pour mieux le retenir.
Merci cher Lélian d’avoir
entendu ma requête quand je vous ai écrit la première fois. Merci parce que
tout comme vous j’ai écrit au début du roman cette phrase — va mon livre, où le hasard te mène —
sauf que je ne crois pas au hasard… Je crois au destin. Je crois aux âmes
sincères, animées d’une volonté de perdurer ici-bas, je sais que vous m’avez
lu, d’une façon qui m’échappe et qui, pour la nuit des temps échappera aux plus
grands scientifiques. Je vous ai demandé de donner du souffle à mon livre, de
lui donner une direction, celle de la réussite ou du dédain. J’ai réussi cher
Verlaine.
Mon livre est lu, aimé,
commenté, édité… Votre histoire d’avec Rimbaud est relayée encore aujourd’hui
par son biais, vous vivez encore, Rimbaud vit toujours, parce que ma plume avec
votre souffle et votre inspiration a donné un autre regard sur votre aventure.
Ensemble, cher Paul nous avons vécu un petit moment magique, j’ai voyagé avec
vous, marché dans vos pas, visité les lieux que vous avez tant aimé ou détesté.
Ensemble, nous avons marché à la suite de Rimbaud, ensemble nous avons couru
derrière lui, je suis si heureux et comblé de l’avoir fait… Vous étiez là, il
était devant… Parfois, j’ai dû ralentir pour mieux le retenir, comme vous, un
peu comme si vous aviez posé votre main sur mon épaule en me disant : « Attends, il va ralentir, il a besoin de
nous… » .
Souvent, mon livre à voulu s’en aller avant l’heure, mais ce n’était
pas son heure et on a continué le chemin n’est-ce pas, on a fait durer l’aventure.
On a continué de marcher, de courir, de visiter, de s’extasier, de rompre le
cou à ceux qui nous disaient de ne pas continuer que c’était du réchauffé. Nous
avons continué Paul, nous avons persévéré Verlaine ! Persévérer ! Ce n’est pas
moi qui ai écrit c’est vous, votre confession, votre passion, votre chagrin,
votre amour…
L’absinthe à conduit
beaucoup de vos poèmes, on a tous besoin d’un moteur parfois, le mien cher poète,
mon moteur à moi pour écrire votre confession, ce fut vous, uniquement vous
Paul. Je me suis fondu en vous, vous avez guidé mes mots, parlé au travers d’eux…
Je suis fier, si fier d’avoir été votre plume et Rimbaud son encre…
Avec toute ma reconnaissance,
mon amour, ma passion, je vous dédie ce livre, je vous envoie à nouveau ces
quelques mots issus de mon cœur, de mon âme peut-être…
Vive la poésie, les
petites musiques qui en émanent…
Vincent Vallée
mercredi 1 novembre 2017
Ils manquent à beaucoup ?
Ils manquent à beaucoup, ils sont partis et puis voilà...
C’est pas malheureux d’les voir ces pauvres hypocrites ?
Traînant leurs chrysanthèmes, ils ne trouvent plus le chemin, c’est cela...
« Y’en à tant », qu’ils disent... moi j’suis là j’admire le cirque...
Un seul chemin conduit à la vérité, la reconnaissance...
Plusieurs fois par an, j’viens là et je leur parle, me confie.
Si ce n’est à eux, mon passé, à qui devrais-je ma naissance ?
Au travers de leur mort, c’est criant de vérité, moi je vis.
Il faut avoir reçu une belle éducation que pour les respecter.
Et les vivants, mais surtout les morts, ils sont nos fondations...
Tant sont là bien vivants, mais ne font que vivoter...
Ils chouinent, se plaignent, pleurent sur cette vie qui est leur oignon...
J’essuie leur photo encore une fois, renifle et me relève puis leur chuchote : À lundi mamy, papy...
mardi 24 octobre 2017
Mon poème...
Mon poème, mon poème, il ne me parlait pas beaucoup…
Toute mon enfance, durant cette errance, mon Dieu ces méandres
fous.
Je vous confie ces moments, ces
quelques instants d’une enfance assoupie,
Cet angoissant enfant oui, ce petit qui jamais ne pense même pas
ne rit…
Il était somnolent, enfermé
sous ce dôme qui lui volait sa vie, c’est tout...
Revenir en arrière, tout reprendre après tout, jusqu’à la folie il
vivrait, serait fou…
Innocence. Voilà ce qu’on lui a volé… Son innocence…
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