vendredi 11 juin 2021

Dolores Claiborne de Stephen King par Vincent Vallée

 


J'aime lire des huis clos, sauf que celui-ci est particulier. En effet, Stephen King ne donne la parole qu'à son personnage, Dolores, sous forme de confessions, d'aveux devrais-je dire...

Dolores est au commissariat et raconte sa version des faits relatifs à la mort récente de Vera, une riche habitante de l'île de Little Tall pour qui elle travaillait depuis trente ans. Dolores est la principale suspecte puisque retrouvée avec le cadavre et surprise par l'arrivée du facteur. 

Mais, oui avec Stephen King il y a toujours un "mais" quelque part... L'histoire qui semble accabler Dolores est toute autre, il y a des vérités qui s'expliquent en remontant trente années d'une vie. C'est ce que va faire Dolores en racontant sa version des faits à l'agent Andy... Elle va avouer un meurtre oui, mais celui dont toute l'île la soupçonnait à juste titre.

Ce récit a réussi à me faire sursauter, il est parfois glaçant, mais force est de constater que le King de l'écriture à cette particularité de focaliser un récit sur un seul personnage et le rendre tantôt machiavélique tantôt attachant.

En remontant ces trente années on retrouvera Dolores au service de Vera sur une île au large du Maine, tiens encore le Maine ? Et elle travaille pour Vera depuis si longtemps... Vera est mauvaise, méchante, et pourtant elle a gardé Dolores durant toutes ces années. Auraient-elles un secret ou des secrets communs ? Similaires? Vera est richissime, Dolores se débrouille comme elle peut en travaillant dur, alors qu'à la maison elle a un mari, Joe, qui passe son temps à se curer le nez en lisant un journal dont il ne comprend rien... Mais une maman se doit de penser à ses enfants, et Dolores sera contrainte de plus s'attarder sur le cas de sa grande fille Selena.

Dolores veut une vie différente pour ses enfants, c'est pour cette raison qu'elle épargne pour les envoyer ensuite à l'université, supporter Vera n'est pas une mince affaire pourtant, les employées de celle-ci sont soit parties soit virées, mais pas Dolores. Le drame de ce roman a lieu lors d'une éclipse totale et si je vous dit que j'ai terminé ce roman hier midi alors qu'une éclipse partielle avait lieu à 11H18 vous me croiriez ? C'est pourtant la stricte vérité. Il y a des lectures comme ça qui sont parfois magiques.

J'ai lu des commentaires négatifs au sujet de ce roman du King et encore une fois, je pense tout le contraire, alors si le mien peut vous encourager à vous plonger dans cette lecture, ma chronique aura servi à quelque chose.

Bonne lecture !



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