dimanche 16 octobre 2016

L'appel de la forêt de Jack London.






L'appel de le forêt, c'est l'histoire de Buck, un chien massif et propriété d'un juge. Fidèle, majestueux et vivant dans le confort, Buck va être emmené par un jardinier afin d'être vendu. Faisant confiance à l'homme il va se retrouver embarqué dans un périple inattendu.
Buck sera vendu afin de devenir un chien de traîneau et devra faire face à des hommes sans scrupules qui ne cherchent que des chiens massifs, capables de tirer des traîneaux durant des heures.

Le pauvre Buck va devoir faire face à la méchanceté des hommes mais aussi à celle des autres chiens, chacun luttant pour sa place au sein d'un attelage.

Tout au long de ce roman, Jack London nous plonge au travers de la vision de Buck, plongé lui-même dans un monde où l'animal domestiqué, faisant confiance aux hommes, va petit à petit revenir à son état sauvage, et ce , en gardant sa vision non sauvage du monde qui l'entoure.

Buck va développer une ruse, une méfiance et une hargne vis à vis de ce nouveau monde qui lui servira pour survivre.
Vendu, battu, luttant avec d'autres chiens pour s'imposer, Buck va vite devenir un chien magnifique au corps imposant le respect. Les aléas de la vie qu'il connaît depuis son enlèvement feront de lui un ami fidèle, mais aussi une bête féroce et rusée.

Il sera vendu plusieurs fois, puis à bout de force, vidé, épuisé, il sera secouru par un homme. Celui-ci donnera des soins et une nouvelle vie à Buck qui a tant souffert depuis son enlèvement et son périple sur les glaces d'Alaska.
Ce nouveau et dernier maître, lui rendra l'amour et la fidélité qu'il avait tant de mal à ressentir chez les hommes, depuis tellement longtemps et après tant de kilomètres.

Retrouvant ses forces et une vie paisible, il développera une affection et un respect magnifique vis à vis de l'homme qui l'a sauvé. Au cours d'une escapade en forêt où un appel se fera de plus en plus entendre, Buck sera intrigué, comme attiré par un instinct ancestral qui l'appelle dans les bois. Lors d'une lutte avec un élan au sein de cette forêt, afin de satisfaire son goût et son instinct de chasseur, il se produira un drame au campement de son maître.

Lors du retour de Buck au camp, le drame fera de Buck une légende au sein d'une tribu, les Yeehats.

Buck sera complètement revenu à l'origine de sa race, lui chien fidèle d'un juge, vengera son dernier maître, celui envers qui il aura développé le plus grand respect et la plus grande reconnaissance.


Jack London:


Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney, était un écrivain américain. Il fut un des premiers Américains à faire fortune dans la littérature.




lundi 19 septembre 2016

Hortense.

Je préviens de suite pour les gens qui n'ont pas lu "Hortense" dans ma critique je délivre la fin, si vous ne l'avez pas lu ne venez poursuivre cet avis qu'après lecture ;)

"Hortense" me laisse perplexe et sur ma faim, à vrai dire il m'a empêché de bien dormir, cherchant une explication à la fin surprenante...



Hortense est enlevée à sa mère par son "géniteur" elle à 3 ans... Tout le long du récit on est confronté à Sophie sa mère qui s'est battue toute sa vie, 22 ans... pour retrouver Hortense. Le roman est ponctué de procès verbaux donc avis extérieurs, et lorsqu'elle retrouve ou croit retrouver Hortense dans la rue, on cherche à s'assurer nous aussi, que Sophie n'hallucine pas. On veut apprendre qu'elle ne s'est pas trompée que c'est bien Hortense mais...

La fin nous apprend donc qu'Hortense gît dans son lit d'enfant depuis le début chez sa mère et qu'elle est morte enfermée dans cette chambre qui est devenue un mausolée...

Ca ne colle pas avec le récit! Pourquoi tous ces témoignages, ces auditions, ces juges qui se succèdent  etc... Ne me dites pas que lors de l'enlèvement, car il est concret lui, on a pas fouillé l'appartement, la chambre également. Qu'est-il arrivé en réalité à Hortense, qui l'a tuée? Que fait-elle dans cette chambre? Et puis Isabelle l'amie de Sophie, la seule. Elle l'a un peu coupée de ses autres amis intentionnellement je dirais, c'est ce qu'on comprend...  Que fiche t-elle avec l'ex de Sophie, père de Hortense? Pourquoi lui ment-elle? Pourquoi entretenir cette fausse amitié? Comment se fait-il que le compagnon de l'amie de Sophie soit ce Sylvain, père d'Hortense qui est justement aussi le père de la fille que Sophie croit être Hortense mais en réalité ne l'est pas. C'est bien trop incohérent, décousu... Il y a trop de zones d'ombres et de faits qui ne collent pas à l'histoire. C'est bien écrit , c'est haletant mais la fin brise toute la toile qu' Expert à tissé. La fin est étonnante mais réfléchissez un peu au cours du récit, reprenez les éléments ça ne colle pas c'est mal ficelé. Dommage j'avais aimé ce roman mais non c'est trop incohérent.



jeudi 23 juin 2016

Il s'appelait Rimbaud.




Il s'appelait Rimbaud, c'était un adolescent.
Il apportait un renouveau, et moi j'avais seize ans.

Sa pauvre mère, pour calmer ses élans.
Avait tenté pour ce faire, de l'enfermer dans des combles inspirants.

Il avait dans la tête, des poèmes virevoltants.
Qu'il rédigeait sans qu'on les lui prête, il écrivait avec une plume de déraison, de dément.

Il croyait à sa chance, il rêvait d'horizons.
Partout, il déambulait, parcourant les chemins.

Sans cesse, il rêvait de créer, il avait faim.
Mais, après les galères...

Rimbaud est tombé.
Quand au bout du calvaire, son genou le fit succomber.

Aujourd'hui, je pleure mon poète, ses semelles s'en souviennent toutefois.

Il s'appelait Rimbaud, c'était un esthète, il est mon idole, je lui écris parfois.   



mercredi 22 juin 2016

L’espace muséal de Roisin consacré à Emile Verhaeren

  L'espace muséal consacré à Emile Verhaeren.




Je l'ai découvert alors que j'étais un enfant, à l'époque c'était un musée où se trouvaient des effets ayant appartenu au poète.
Des effets qui sont précieux, uniques et qui étaient mal sécurisés, pas protégé contre les effets du temps...

De ce fait ils ont été enlevés du musée de Roisin pour.... Etre enfermés dans des lieux non visitables, et ressortis à de rares occasions, quel dommage.
Mais alors une question me vient...

Pourquoi n'a-t-on pas sécurisé le bâtiment et adapté pour la protection des œuvres et effets de Verhaeren?
La réponse est l'argent, le manque de courage politique aussi certainement.

Mais alors que reste-t-il?

Après quelques années et une bataille menée par les amis et passionnés du poète, la province du Hainaut à recréé un espace muséal où sont exposées des répliques, des copies mettant en avant Emile Verhaeren et son épouse ainsi que d'autres artistes l'ayant connu et aimé.





L'espace Emile Verhaeren, créé en mars 2010, abrite sur environ 60m², de nombreux extraits de l’œuvre du poète, des textes explicatifs bilingues (Fr-Nl - fardes en braille) , une série de reproductions de 25 documents historiques et de 13 toiles témoignant des contacts privilégiés qu’entretenait Verhaeren avec les représentants de l’art et de la littérature avant-gardistes de son époque, avec les peintres néo-impressionnistes et les grands écrivains des XIXème et XXème siècles. Au départ de ce site, les visiteurs peuvent marcher dans les pas du poète et emprunter le Circuit des Pierres : une balade de 4 kilomètres qui passe par le célèbre Caillou-qui-bique. La visite et le circuit sont animés sur demande par les membres passionnés de l’ASBL Mémoire d’Emile Verhaeren à Roisin. La visite et le circuit sont animés sur demande par les membres de l'ASBL Mémoire d'Emile Verhaeren à Roisin. Le musée est une invitation à découvrir ou redécouvrir l’un des plus importants écrivains belges. Entre 1899 et 1914, le poète Emile Verhaeren séjourna à Roisin, dans les Hauts-Pays. Il venait dans une ferme-auberge proche du Caillou qui bique pour y chercher calme et inspiration. Aujourd’hui, ces bâtiments subsistent sur le site provincial du Caillou et abritent l’Espace muséal Emile Verhaeren. Exposition conçue par la Fédération du Tourisme de la Province de Hainaut avec le concours documentaire de l’ASBL Archives du Musée de la Littérature.









Emile Verhaeren c'est ce poète qui n'a pas voulu devenir avocat, son métier. La poésie, l'écriture sont ses passions, sa vocation. Il a été néanmoins un chroniqueur auprès de journaux de son époque. C'est grâce à Edmond Picard, grand avocat et homme critiqué, qu'il fréquentera un salon où Verhaeren rencontrera des écrivains des gens de bonnes relation.

Emile Verhaeren est né à Sint Amand, près d'Anvers, il était flamand mais n'écrivait qu'en français. En 1891 il épouse Marthe Massin artiste peintre qui délaissera sa vocation pour suivre son époux et ses écrits.

Il travailla à rendre dans ses poèmes l'atmosphère de la grande ville et son opposé, la vie à la campagne. Il exprima ses visions d'un temps nouveau dans des recueils comme Les Campagnes hallucinées, Les Villes tentaculaires, Les Villages illusoires et dans sa pièce de théâtre Les Aubes. Ces poèmes le rendirent célèbre, et son œuvre fut traduite et commentée dans le monde entier. Il voyagea pour faire des lectures et des conférences dans une grande partie de l'Europe. Beaucoup d'artistes, de poètes et d'écrivains comme Antonio de La Gandara, Georges Seurat, Paul Signac, Auguste Rodin, Edgar Degas, August Vermeylen, Léon Bazalgette, Henry van de Velde, Maurice Maeterlinck, Stéphane Mallarmé, André Gide, Rainer Maria Rilke, Gostan Zarian et Stefan Zweig admiraient, correspondaient avec lui, cherchaient à le fréquenter et le traduisaient. Les artistes liés au futurisme subissaient son influence. Émile Verhaeren était aussi un ami personnel du roi Albert et de la reine Élisabeth ; il fréquentait régulièrement toutes les demeures de la famille royale.




En 1914 la Première Guerre mondiale éclata et, malgré sa neutralité, la Belgique fut occupée presque entièrement par les troupes allemandes. Verhaeren se réfugia en Angleterre. Il écrivit des poèmes pacifistes et lutta contre la folie de la guerre dans les anthologies lyriques : La Belgique sanglante, Parmi les Cendres et Les Ailes rouges de la Guerre. Sa foi en un avenir meilleur se teinta pendant le conflit d'une résignation croissante. Il n'en publia pas moins dans des revues de propagande anti-allemande et tenta dans ses conférences de renforcer l'amitié entre la France, la Belgique et le Royaume-Uni. Le 27 novembre 1916, il alla visiter les ruines de l'abbaye de Jumièges. Le soir, après avoir donné une nouvelle conférence à Rouen, il mourut accidentellement, ayant été poussé par la foule, nombreuse, sous les roues d'un train qui partait.

Depuis, des passionnés je le disais plus haut tentent de faire vivre Verhaeren à Roisin, lieu de repos pour lui et de sources culturelles pour nous. Une ASBL, des amis, et des auteurs comme Daniel Charneux et moi-même lui rendent hommage par des écrits, des nouvelles. Mais aussi des artistes peintres et sculpteurs qui s'inspirent du poète pour créer.






L'espace muséal est libre à la visite chaque weekend et en semaine sur rendez-vous.


De 15 à 17h30 le weekend.

23 Rue Emile Verhaeren7387 Roisin







Plaisirs solitaires.





Le bruit de mon cœur, le fort du silence.
L’âpre odeur de la nuit… Ma belle de nuit…
Ce désir, cette envie, dans mon corps dans mes sens.
Allongé, étourdi parmi mes cris endormis… minuit.

Ils étaient assoupis en moi, sur mon cœur.
Ces amours égarés, peut-être les ai-je imaginé …
Enfouir, je le crois, cette douleur, qui chante en chœur.
Et tour à tour ne rien faire, m’égarer dans cette volupté.

Je sens monter en moi cette chaleur, ce sentiment enjôleur.
Ho désir espéré, nous voici fiancé, sentiments romancés...
Je ne puis, je crois, encore renoncer, avoir peur … Relents trompeurs.

Rien ne peux me retenir, je sombre, les yeux égarés … Regards couleur moirés …

Présentation.

Présentation de mes deux ouvrages au salon des artistes de Dour ce 03 octobre 2015.