dimanche 25 avril 2021
L'institut de Stephen King par Vincent Vallée
samedi 10 avril 2021
Te frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Tes
lèvres... ma lèvre, ouais celle que j'ai tant aimé
Un
univers tout entier pour la retrouver, l'embrasser
On
rêvait de dormir enlacés, bouches soudées, unies dans la nuit noire
Laisser
parler nos passions, nos révoltes, ne plus croire l'illusoire
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
On
s'était promis des étoiles, des balades interminables
Les
chemins de hasard nous ont perdus, c'est si minable...
Que de
temps perdu, tous deux éperdus à chercher l'illusion
Et toutes
ces paroles en vain, taire le boucan, rallumer la passion
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Tant
de mains sur toi depuis, tant de frissons perdus sans nous...
Pour
un autre, feindre ce que tu n'es pas, mais moi je l' sais... pauvre fou
Courir
après des volutes enivrantes, se perdre dans une brume d'herbes folles
Te
prétendre être et savoir une fois perdu... c'est aujourd'hui et toujours ta
camisole
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Un
jour cruel viendra, tu t'éveilleras à une aube lourde et cruelle
La vie
sera passée et tes larmes nocturnes auront coulées sur elle
La
mélancolie est mon amie depuis, ma compagne de quelques soirs
Et je
nage souvent dans la rivière de la nostalgie, non, rien d'illusoire.
Te
frôler, caresser ta peau frissonnante, c'était l'pied...
Mais
t'es plus là auprès d'moi j'suis resté assis sur la route de d'main
Je le
regarde passer, et il m'attire, il me veut et me tente ce fichu destin
Toi
t'es perdu vieux, égaré et tu l'as souillée ta lèvre, abîmée sur d'autres
Moi
j'en rêve encore, tiède et tendre pour moi c'est ouf j'serais jamais bon
apôtre...
jeudi 25 mars 2021
Sukkwan Island de David Vann par Vincent Vallée
Sukkwan Island de David Vann
mardi 16 mars 2021
Le dernier enfant de Philippe Besson par Vincent Vallée
Le dernier enfant de
Philippe Besson
Je viens de terminer
cette lecture, courte, un peu à la façon d’Amélie Nothomb, mais efficace.
Besson nous plonge à nouveau au cœur de l’intime, du sentiment pudique, personnel. Cette fois il s’agissait pour lui d’imaginer, car l’auteur n’est pas parent. Et c’est là qu’entre en compte le talent d’un auteur qui est de se mettre dans la peau de… Besson y arrive fort bien.
C’est dans la peau d’Anne-Marie que nous allons plonger avec lui dans une histoire que nous avons, ou allons un jour connaître, personnellement ou de loin d’ailleurs. Le départ du dernier enfant.
Quand on passe une partie de sa vie à éduquer des enfants on a des habitudes, des routines, des repères qui une fois qu’ils s’en vont, disparaissent de manière brutale. Anne-Marie voit partir Théo pour un kot dans une grande ville, loin du petit pavillon familial qu’ils ont durement aménagé, rempli, payé…
Un pavillon emménagé par des
réprimandes maternelles, des leçons de vie, un pavillon qu’elle et son mari
Patrick ont empli de savoir-vivre et d’amour aussi, même si chez eux l’amour
est souvent silencieux… Et quand elle y songe, Anne-Marie trouve que la départ
de Théo, son petit dernier, est une note bien plus salée que l’emprunt
contracté pour payer des briques…
Pour cette lecture, que j’ai
dévorée, je suis partagé entre l’histoire qui me parle, le talent de son auteur
pour s’être glissé dans une peau totalement inconnue et un
manque d’ouverture à celle-ci. J’aurais bien aimé avoir le point de vue du
père, Patrick, mais aussi de Théo, le fils. Aussi, pour la première fois avec
Besson, j’ai noté des maladresses éditoriales, ça c’est dommage…
Néanmoins, un frisson m’a
parcouru à la lecture de la dernière ligne, tant cette histoire est émouvante.
Elle touche d’autant plus, si on est papa ou maman d’enfants qui sont partis ou sont
sur le point de s’en aller pour voler de leurs propres ailes.
J’ai relevé quelques
passages :
« Elle joue les
mères : « Vous n’avez pas trop bu, j’espère. » Et aussitôt, elle s’en veut
d’avoir prononcé cette phrase, qui fait d’elle quelqu’un de démodé et
d’assommant, et qui est tellement machinale, tellement automatique mais
précisément, le réflexe l’a emporté, la phrase est sortie, désormais c’est trop
tard. »
« On va t’aider à
dépaqueter, c’est mieux. » Personne n’objecte. On ne va pas contre le chagrin
inavouable d’une mère. »
« La vérité, c’est
qu’elle pense à tout ce qui se joue en dehors d’elle, tout ce dont elle est
exclue, tout ce que son fils ne lui confie pas, parce qu’un garçon de cet âge
parle avec ses amis, pas avec ses parents, elle songe que son fils cloisonne
naturellement son existence et que désormais elle se tient du mauvais côté de
la cloison, elle songe que, jusqu’à une période récente, elle savait tout et
que désormais elle ne sait plus grand-chose, elle partageait l’essentiel et
désormais elle n’a plus droit qu’à l’accessoire, elle n’en est pas jalouse, ce
n’est pas ça le sujet, elle en est chagrinée… »
« … avait quoi ?
vingt ans ? quand sont apparues les Game Boy. Trop tard pour elle, en tout cas.
Elle avait déjà quitté l’adolescence, elle ne s’était pas sentie concernée, et
puis c’était un truc de garçon. »
« Mais « elle n’a pas oublié la
folie qui entourait ces nouveaux engins. Elle avait compris alors que le jeu,
la distraction, ça ne se ferait plus à plusieurs, ni même à deux, que se
dessinait quelque chose qui avait à voir avec la solitude. »
« les saisons qui
passent et qui reviennent, les années qui passent et ne reviennent pas, et
voilà qu’elle a cinquante ans. »
« y a forcément des
trucs qu’elle a oubliés, d’autres qu’elle a ratés, elle ne lui a pas fourni
toutes les armes, parce que, des armes, on en a besoin quand on entre dans la
vie, c’est une bataille hein, il ne faut pas croire, une sacrée bataille, si
elle avait disposé de plus de temps elle aurait… »
dimanche 7 mars 2021
"Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne par Vincent Vallée.
Vingt
mille lieues sous les mers de Jules Verne
Ils sont rares ces
ouvrages, précieux, uniques et loin des esprits esseulés qui de nos jours, ne
cherchent que l’incompréhensible dans la littérature, le mot tordu feignant une
explication qu’eux seuls font mine de comprendre.
Jules Verne,
voilà un écrivain, un véritable écrivain qui non seulement vivait les histoires
en les écrivant mais savait nous les rétribuer. Ce roman que je vous chronique
est une véritable pépite, un roman écrit avec toute la grandeur de la langue
française. Vingt mille lieues sous les mers est né d’une « commande »
si je puis m’exprimer ainsi. Je l’ai découvert en lisant ce roman et en m’y
intéressant de plus près. En effet, c’est Georges Sand qui, fascinée par
« Voyage au centre de la terre » et « Cinq semaines en
ballon » écrivit à Jules Verne pour lui dire n’avoir qu’un
regret, celui de ne pas avoir d’autres ouvrages de la plume de Verne à lire, et
de poursuivre dans sa lettre à l’écrivain : « Pourquoi après avoir
exploré le cœur de la terre, les airs, ne pas visiter les profondeurs de la mer ? »
Jules Verne s’y attela. C’est le professeur Aronnax et son serviteur fidèle
qui va, à la suite des témoignages concernant un cétacé énorme rapporté par bon
nombres de navires de par le monde, se mettre en chasse du supposé monstre
marin.
C’est à bord d’un navire
que le professeur Aronnax et son serviteur prénommé Fidèle, vont
faire connaissance du bien connu harponneur Ned Land. Le but :
Dénicher le monstre et en
finir avec la terreur qu’il fait courir sur et sous les eaux à travers les
nations. Après quelques semaines de recherches et presque résolu à abandonner,
le monstre va enfin se laisser apercevoir mais il ne s’arrêtera pas là. Malgré
les efforts afin de le détruire il coulera le navire abritant les trois amis et
son équipage. Mais par providence, ils arriveront tous trois à ne pas se noyer
et à s’accrocher à celui qu’il pourchassait. Le croyant monstre marin il s’agissait
en réalité d’un navire, mais pas n’importe lequel, un navire sous-marin.
C’est alors que le professeur
Aronnax et ses compagnons vont faire la connaissance d’un équipage
parlant une langue inconnue et de son capitaine, le prénommé Némo. C’est
alors que Jules Verne va nous plonger dans une découverte aquatique sans
nom, unique de par les découvertes de la faune et la flore sous-marine. Je vous
en livre une :
« Il était alors dix
heures du matin. Les rayons du soleil frappaient la surface des flots sous un
angle assez oblique, et au contact de leur lumière décomposée par la réfraction
comme à travers un prisme, fleurs, rochers, plantules, coquillages, polypes, se
nuançaient sur leurs bords des sept couleurs du spectre solaire. C’était une
merveille, une fête des yeux, que cet enchevêtrement de tons colorés, une
véritable kaléidoscopie de vert, de jaune, d’orange, de violet, d’indigo, de
bleu, en un mot, toute la palette d’un coloriste enragé ! »
Va alors débuter une
exploration sous-marine donc, mais tant d’autres aventures… Le monstre marin
était un véritable navire pourvu d’une grande baie vitrée se fermant et s’ouvrant
au commandement du capitaine Némo. En effet, cet homme était le seul
maître à bord avec une quinzaine d’hommes sous ses ordres. Un homme étrange,
savant, parlant très bien français mais qui avait décidé de garder nos trois
amis enfermés et donc prisonnier du Nautilus. Cependant, il laissait une
totale liberté à bord aux « prisonniers », il avait de l’estime pour
le professeur Aronnax et pour ses études des mers, sa faune et sa flore,
mais il avait bien d’autres secrets à lui dévoiler sur les mystères que seul un
appareil tel que le Nautilus pouvait découvrir. Après avoir parcouru vingt
mille lieues sous les mers durant près de dix mois, le professeur Aronnax
résumera son voyage en quelques mots et faits marquants :
« les chasses
sous-marines, le détroit de Torrès, les sauvages de la Papouasie, l’échouement,
le cimetière de corail, le passage de Suez, l’île de Santorin, le plongeur
crétois, la baie de Vigo, l’Atlantide, la banquise, le pôle sud, l’emprisonnement
dans les glaces, le combat des poulpes, la tempête du Gulf-Stream, le Vengeur,
et cette horrible scène du vaisseau coulé avec son équipage!… »
Il me serait trop
compliqué de tout décrire de ce roman, du souvenir et du sentiment qu’il me
laisse. Je me suis dit tout au long de cette lecture que tout était là en ce
qui concerne la littérature. C’est-à-dire du rêve, de l’instruction, de la
découverte, de l’imagination, de l’évasion et puis une envie impossible, celle
de ne pas terminer la lecture tant on s’y sent bien… J’ai découvert la plume
de Jules Verne avec « Voyage au centre de la terre » ce
fut prodigieux, mais là je suis estomaqué. Je vais vous laisser quelques
passages que j’ai noté ainsi que quelques citations mais de grâce, vous aimez
la nature, l’écologie ? Ne ratez pas la lecture de ce roman qui vous en
apprendra tant sur ce qui peut se passer et vivre sous les mers. Je terminerai
avec cette réflexion de Ned Land, harponneur et prisonnier avec le professeur
Aronnax et son serviteur :
« Je pense que nous
voyons ici des choses que Dieu a voulu interdire aux regards de l’homme ! »
Quelques passages :
« Parmi les poissons
que le Nautilus effaroucha à son passage, je citerai le cycloptère d’un mètre,
à dos noirâtre, à ventre orange, qui donne à ses congénères un exemple peu
suivi de fidélité conjugale, un unernack de grande taille, sorte de murène
émeraude, d’un goût excellent, des karraks à gros yeux, dont la tête a quelque ressemblance
avec celle du chien, des blennies, ovovivipares comme les serpents, des
gobies-boulerots ou goujons noirs de deux décimètres, des macroures à longue
queue, brillant d’un éclat argenté, poissons rapides, aventurés loin des mers
hyperboréennes. »
« Les végétations
vénéneuses se sont multipliées sous ces mers torrides, et le mal s’est
irrésistiblement développé depuis l’embouchure du Rio de la Plata jusqu’aux
Florides ! » Et s’il faut en croire Toussenel, ce fléau n’est rien encore
auprès de celui qui frappera nos descendants, lorsque les mers seront
dépeuplées de baleines et de phoques. Alors, encombrées de poulpes, de méduses,
de calmars, elles deviendront de vastes foyers d’infection, puisque leurs flots
ne posséderont plus « ces vastes estomacs, que Dieu avait chargés d’écumer la
surface des mers.»
« La chasse dans les
forêts de Crespo, l’échouement du détroit de Torrès, le cimetière de corail,
les pêcheries deCeylan, le tunnel arabique, les feux de Santorin, les millions
de la baie du Vigo, l’Atlantide, le pôle sud ! ».
dimanche 24 janvier 2021
Underground railroad de Colson Whitehead par Vincent Vallée
Premier roman de l'année pour moi et un cadeau de mes fils. Ils savent que j'aime les récits sur la ségrégation, le quotidien des noirs d'Amérique et donc les critiques les ont amenés à m'acheter celui-ci.
Et pourtant, malgré les bonnes critiques, les prix qu'il a obtenu, j'ai peiné à le lire, vraiment peiné… Ce roman raconte la fuite incessante de Cora, une jeune noire, propriété d'un blanc américain, sans scrupules et considérant les noirs comme des bêtes et pire encore… Cora a le goût de l'évasion, l'envie aussi, la persévérance nécessaire pour y parvenir. Impossible sinon, de fuir tout ce qu'elle fuit dans ce roman, impossible aussi de résister à ce destin affreux, ses malchances et déconvenues. C'est un chemin de fer souterrain imaginé par l'auteur qui va permettre ses évasions mais cet aspect du roman n'est pas suffisamment exploité je trouve, alors que c'est pourtant le fil conducteur… Le récit aurait pu être terrible, envoutant, instructif s'il avait été simplifié, bien écrit, bien découpé, plus abordable.
Ce roman plonge dans toute l'horreur que fut cette longue, trop longue période de soumission et d'esclavagisme. Cependant ce roman est selon moi, mal écrit, les chapitres mal découpés et trop longs. Les personnages sont presque plus nombreux que les mots, on est perdu entre les flash-backs et les longues descriptions de vies de chaque intervenants. Ce roman a pourtant réussi à recevoir le prix Pulitzer. Je ne comprends pas pourquoi.
Je suis donc déçu d'autant plus que c'est un cadeau de mes fils, pour une fois j'ai persévéré à le lire pour cette raison mais plus jamais je ne me forcerai à lire si je ne suis pas happé avant la moitié du récit.
vendredi 1 janvier 2021
Le retour du Jeune Prince de A.G Roemmers par Vincent Vallée
Je viens à peine de terminer "Le Petit Prince" que le hasard ou les circonstances, font que je vois ce livre en librairie, le titre forcément m'interpelle et le résumé me fait penser au Petit Prince donc je le tente pour ma dernière lecture de cette horrible année 2020.
L'histoire avant tout, raconte qu'un homme en voiture vers une destination inconnue durant les 3/4 du roman, va tout à coup voir sur le bas côté un jeune homme inanimé et accoutré d'une cape bleue et un costume étrange. Il s'arrête et va à son secours.
C'est un jeune garçon, les cheveux blonds, l'air angélique, mais drôlement habillé. Il l'embarque en voiture, attend qu'il revienne à lui, puis, une fois ses esprits recouvrés, il lui donne à boire et à manger.
S'ensuit ensuite ce que j'appelle le suicide de ce qu'aurait pu être une bien belle histoire…
Un dialogue s'installe entre l'homme et le jeune garçon, un dialogue long, très long. L'homme entend des indices dans les quelques phrases du garçon qui le conduisent à comprendre qu'il vient d'embarquer le fameux Petit Prince. Ce qui ne semble pas le surprendre plus que ça… Ce petit roman est un cours de morale barbant… L'auteur va mettre dans la bouche de son personnage adulte, une foule de bons sentiments certes, de bons conseils, d'accord, mais qui, dites-moi, qui aurait la présence d'esprit après avoir sauvé la vie d'un jeune gamin en cape et qui ne sait pas ce qu'est une voiture, de lui parler avec de longs monologues moralisateurs et didactiques sur la vie, comme il le fait ??? Le suicide est alors commis.
C'est une morale au sujet de la vie, des relations avec autrui, mais vient se glisser ensuite le sens de l'existence de Dieu et une longue diatribe sur le sujet. L'auteur affirme à peine sa foi…
Enfin, je ne sais pas, en tant qu'auteur, il faut songer à vendre du rêve aux lecteurs je crois. Là, on aurait dû voir l'incrédulité de l'homme tombant sur le Petit Prince, ne pas le mêler à Dieu car De Saint Exupéry ne se l'est pas permis, lui. N'importe qui l'aurait emmené à l'hôpital ce gamin, ou dans un bureau de police, l'aurait au moins envisagé mais pas l'auteur… Il aurait aussi pu nous montrer un peu plus d'humilité et de petitesse dans le chef de l' homme qui vient au secours du Prince (enfin, il lui donne juste un peu d'eau et un sandwich)… L'auteur va faire rouler son personnage avec le Petit Prince durant des jours… Et lorsque le Prince va lui demander de le laisser avec un clochard qui pue l'alcool il va accepter et revenir le chercher le lendemain. Vous le feriez vous ?
En somme voici une déception et un roman qui m'a énervé car c'est une idée gâchée, un roman qui aurait pu être sympa, philosophique, tendre mais en y réfléchissant bien c'est un peu comme si on imaginait un deuxième opus à E.T ça casserait tout et ce serait du réchauffé… De plus, je trouve que c'est sournois et pervers de prendre le lecteur en otage avec une suite au Petit Prince pour venir y glisser un message catholique, qu'il eut été bouddhiste ou musulmans, etc. aurait provoqué la même indignation chez moi.
L'auteur est un homme d'affaires, clairement catholique et il m'a perdu en donnant un sens illogique et loufoque appuyé par une foule de morale et leçons de vie à son roman.
Dommage...
Le Petit Prince, celui de Saint Exupéry, est immortel, inimitable, intemporelle, on ne peut pas le plagier sous prétexte de messages à faire passer, et ne l'associer à aucune religion, AUCUNE !
Pourquoi ? Parce que les religions ont tué l'humanité et la foi, tout simplement.
Au final, je me dit : Quel toupet ce Roemmers tout de même…







