lundi 20 juin 2016
Amour en berne
Nous étions deux pour nous aimer...
Je reste seul pour te pleurer.
Maintenant qu'on s'est quitté, je ne peux que te pleurer et espérer te retrouver dans l'au-delà...
Je t'honorerais toujours et jamais je ne t'oublierais
Ces nuits sans toi sont seront des nuits blanches, ne plus te caresser, te frôler, goûter tes lèvres...
J'étais si fier, on s'adorait, je t'aimais tant.
Tu n'es plus qu'un souvenir, ce souvenir de ton sourire celui qui me faisait frémir,
Chaque fois que tu partais une éternelle envie de te revoir s'emparait de mon être.
Chaque soir, je guettais ton retour, quand tu arrivais, c'était le bonheur qui s'emparait de moi, je t'aimais, oui, je t'aimais...
Maintenant, une seule chose me soulage quand tu hantes mes pensées...
Pleurer mon amour regretté...
Amour brisé.
Depuis l'instant où tu m'as quitté, sans raison...
Je n'ai cessé de pleurer, je n'ai plus qu'une solution,
Pour à jamais t'oublier, je prie une dernière fois.
Pour que ni ton regard ni ton sourire, encore moins ta voix,
Ne poursuive mon âme à travers la mort.
Pour renaître à la vie, en t'ayant oublié, toi mon sort...
Il ne reste rien de nous deux, mais mon amour pour toi était si merveilleux.
Et quand je te vois je pense à ces moments inoubliables, passé avec toi, heureux...
Tu as été mon premier baiser, mon indispensable amour.
Mon premier chagrin, je rêvais de ta main dans la mienne,
De tes baisers sucrés qui m'ont tellement bouleversé.
Je t'ai adoré et continue de t'aimer...
Ces mots sont sincères alors que toi les tiens ont été de fer quand tu m'as laissé.
Écrit en 96.
Pour toi.

Pour toi.
Ça fait un bail que j'ai écrit, mais pour écrire j'ai besoin d'inspiration je n'en avais plus.
Si ce n'est des mots d'amertume, des mots de haine et d'incompréhension...
Et puis te voilà, tu arrives et frappe à la porte de ma vie et moi confus, perdu je me rends compte que c'est ma dernière chance. Celle que je me donne, toi.
Tu sais je n'ai pas suffisamment de vécu surement pour te dire que j'en ai bavé. Mais j'ai suffisamment donné pour te dire que moi et l'amour on était fâchés. Tu panses tout ça, tu caches les plaies de mon cœur, tu essuies ces larmes que j'ai versées et que tu n'as pas vues.
J'ai découvert que l'amour est encore possible avec toi. Je ris, je me sens heureux, je me lève avec le sourire.
On m'a souvent dit que je m'épanchais trop en amour, en déclarations. Oui, c'est surement vrai, car je t'écris les mots de mon cœur ceux qui te diront que je t'aime mon amour. Ceux qui te prouveront que je ne veux plus rien que toi, le reste peut passer, le passé est derrière nous. Je veux me plonger encore et encore dans tes yeux, te dire des mots tendres, des mots doux. Pour toi parce que je ne veux et ne voudrais que toi.
Je te mentirais si je te disais que je n'ai jamais aimé, mais mon amour... Toi.
Retiens une chose et une seule, derrière mes airs de bandits il y a un cœur gros et sensible, très blessé. Mais empli d'amour que tu déposes chaque jour, peu m'importe le temps et la distance. Tu es là, dans ma pensée et surtout dans mon cœur, je t'aime mon amour reste avec moi...
Tonneaux vides !

J'ose à peine y penser...
Pendant tout ce temps, j'ai été moi-même, pendant tous ces mois j'ai donné de ma gentillesse. J'ai fait des efforts, consenti à changer à sacrifier des banalités de la vie, de ma vie. Pour toi, pour vous...
Mais qu'as-tu fais de moi, qu' as-tu osé faire consciemment. Parce que c'est trop facile de dire que tu souffrais aussi et n'était pas face à la réalité !
Comment peux-tu vivre ainsi, et toi comment peux-tu accepter de survivre à cette vie. Dépendre des autres, quémander, fouiller après de quoi le calmer et a défaut, de t'allonger et dormir pour ne plus penser ?
Vous m'avez tant couvert de fausses gentillesses, vous êtes si faux tous les deux, et je m'étonnais de vous voir seuls...
On passe... Et si on en échappe ce n'est pas sans blessures. Moi, tu m'as blessé au cœur, oui au cœur parce que je te l'avais donné sans compter. J'avais changé, mûri en amour pour toi, mais qu'ai-je fait ?
Sans cesse, tu n'as fait qu'une chose, profiter.
Mais finalement qui es-tu ? Et ton père, qui est-il? Il juge d'une façon vis-à-vis de toi et n'agit pas en accord avec sa raison. Il dénigre les autres, fait le gentil avec certains uniquement par profit.
Tu n'aimes pas, tu subis un sentiment qui t'emporte. Tu as besoin de te moquer, de jouer et ce, avec les gens. Dés que t'en as marre, tu jettes, tu dénigres, tu injuries, et pire tu trahis.
J'ai même plus envie d'écrire à ton sujet, je veux oublier, ne plus réfléchir. J'ai trop pleuré, trop souffert pour toi. C'est fini, je t'ai tout donné et je voulais te donner encore plus, mais ta vie, ton attitude, toi... Tu as tout gâché.
J'aurais aimé ne rien vivre de tout cela, j'ai presque peur de l'écrire. C'est pourtant vrai parce que je n'ai pas mérité ton assaut final. Ta sentence. Je ne suis pas sans défaut, mais je suis gentil. Vrai envers moi et les autres, toi pas et toi non plus, vous êtes tout deux des tonneaux vides. Vous faites du bruit, mais êtes vides, vides de tout.
À jamais.
Face à lui-même.

Seul, face à lui-même, il regarde le sol puis autour de lui. Il vient de rentrer et comme parfois, il se pose des questions sur lui-même, son passé et son présent.
De quoi seras fait demain, souffrira-t-il à nouveau, va-t-il encore pleurer ces larmes amères et vidées du sel humain ?
Il songe aux siens, ils sont si peu et ne savent rien de lui, il s'est caché au monde et dissimulé sous cette apparence dure et rebelle.
Une seule personne le connaît vraiment au final, oui une seule et celle-ci ne le comprend pas toujours, doute de lui.
Où a-t-il commis l'erreur, est-il normal ? Décidément, il se le demande souvent.
Il se lève et va se servir un café, seule boisson grisante pour lui. Comme de coutume, il le boit trop vite et en renverse. Il fait toujours tout rapidement, enfermé dans une vie pressée, devenue incontrôlable.
Devant sa glace, il s'appuie sur le lavabo, lève le regard et une pensée lui vient. Une pensée qui lui donne les larmes aux yeux.
Il voit son reflet, il voit son désarroi et les larmes abondent. Peu à peu, il ne voit plus, il est secoué par les sanglots et son nez l'empêche de respirer... Il essuie son malheur et s'en met plein les poils de son avant-bras.
Il a tant sacrifié, tant donné, il a pourtant tiré un trait sur son passé, ce passé qui l'a torturé, rendu fou. Au point de gâcher ce qu'il aurait pu vivre. Aujourd'hui, on ne le comprend plus, on le juge mal finalement. Il a la sensation qu'à part lui, personne ne le connaît vraiment. Il sait qui il est, mais aussi qui il a été.
Il refuse de penser à ces rites, à cette union, quelle horreur ...
Il prend son visage entre ses mains, conscient de ses erreurs. Son désarroi passe au travers de ses doigts et sa respiration s'accélère, il serre son visage, sanglote de plus en plus.
Il a vécu l'enfer et il a perdu son identité, sa crédibilité, tout le monde doute de lui, il souffre. Pourtant quand il se revoit enfant, il revoit ses journées passées a rien faire, à écrire tout et rien... Ces après-midi a la fenêtre de sa chambre, ces amours inventés, ses fantasmes cachés.
Il a vite su son sentiment profond et sa pensée unique. Pas besoin d'analyse pour lui, pas besoin de conseils sur sa conviction. Il a pourtant été si con de vouloir se fondre dans la masse et maintenant ?
C'est sa faute s'il souffre et bien, c'est logique, qu'a-t-il fait comme bon choix ?
Il se regarde à nouveau le visage rouge et endolori par ses doigts, il veut se foutre en l'air, mais une part de lui-même refuse d'aller jusque-là. Il a quand même rectifié le tir un peu, il est enfin honnête envers lui-même et autrui même si certains aspects de sa vie resteront cachés. C'est ce secret qui le rend heureux.
Il n'a pas besoin qu'on doute de lui, il a besoin de confiance et qu'on le comprenne, qu'on le connaisse tels qu'il est.
Ce visage gluant de larmes qu'il voit, ces yeux sincères d'amour et de vérité, malgré lui l'insupporte. Il s'assied sur le bord de sa baignoire, reprend son visage en mains comme il l'a fait avec sa vie et un sourire réapparaît.
Il sait que sa vie ne changera plus, ses sentiments non plus, mais si on fait un effort on le comprendra. On l'aimera pour ce qu'il est, non pas pour ce qu'il a été. Parce que c'est cela sa pire souffrance.
Ce qu'il a été.
Ces ânes.

Et bien, je dois de dire par écrit et avec ma piètre plume, qu'en tentant de partager, je dis bien partager mes textes. Du plus laid au plus affreux, j'ai été confronté à ces élites pré pubère encore aux études pour certains.
Je ne sais ce qui les anime dans leurs discours offensant. Discours qui n'ont pour but que de dire que tout est franchement moche quand c'est écrit par d'autres. Et qui plus est, à leurs comparses, ils trouvent un certain talent qui fait que bonne entente et cordialité seras leitmotiv en ce qui les concerne.
Ah comme j'aime quand ils me détestent. Il fut un moment où je fus blessé de ces propos où j'étais mis au pilori comme ces sorciers du moyen-âge.
Ils sont en quelque sorte dans une forme de critique ou plutôt de jugement moyenâgeux.
Oui, celui-ci leur apporte une grande satisfaction, car entre eux ils s'applaudissent de ces jugements et critiques. Oui tels ces bourreaux qui boutent le feu à des sorciers présumé, ils ont cette sensation d'autosatisfaction et de justice rendue.
Mais moi, je respecte l'ignorance et le narcissisme qui les habite, tant ils me réconfortent tant ils me motivent. Parce que je sais pourquoi moi, je ne juge pas leurs lectures ou leurs écrits.
Comme ils sont motivants ces ânes portant ces jolies lunettes rectangulaires aux montures noires ...
Le vieil homme triste.

Le vieil homme
triste…
Les années ont passé, son visage s’est ridé. Les genoux
blessés, les mains gonflées et criblées de taches rousses, son pas est
désormais lourd et ralenti…
Le col relevé, le chapeau bien vissé, l’homme avance, mains
dans le dos, et songe au passé. Le voilà bien seul, i le sait, en réalité la
solitude est son lot.
Qui autour de lui, pourrait comprendre ses pensées, ses
souvenirs marqués par cette période sombre de son existence qui le mine depuis
si longtemps ?
Continuant son chemin, repensant à ces visages d’antan, une
énième larme se fraye un chemin aisé dans une ride déjà si creusée par les
années. Non, même l’oubli n’a pas eu raison de cette cicatrice qui, bien que
vieille, reste apparente. Elle se creuse, se fraye un chemin sur son visage, un
peu comme ses rides.
Elles marquent, elles font de son visage le reflet de ce
qu'il est... Il lui arrive, comme ressenti — même redouté à l’époque —, qu’elle
saigne encore, oui, mais d’autres aussi. Le résumé de sa vie est un échec…
L’espoir d’un renouveau, d’une renaissance tant désirée,
jamais venue, malgré les efforts consentis, pèsent sur sa conscience. Certes,
la sagesse a eu raison de sa désillusion, de son mal-être, mais comment se
fait-il que la vie n’ait pas pris le dessus ?
Ces spectres, responsables de son tourment et de son
mal-être, l’auraient-ils oublié ?
Le voici bien vieux au-dedans de son pauvre cœur. Son âme
pleure à nouveau, son corps, lui, le meurtrit encore. Tant et plus... Le
regard, troublé par des larmes qui s’amorcent doucement aux relents des
souvenirs lancinants, sa peine, ses regrets.
Oh ! tant de mal s’est épanché autour de sa personne.
À l’horizon, une ombre se dessine, l’appelle, l’attire...
La mort le guette, et lui l’attend là, debout, mains dans le
dos, se murmurant que cet Éden infernal ne mène nulle part, persuadé d’avoir
trop vécu pour souffrir encore, il n'avance plus.
Son regard patient s’attarde sur elle : celle-ci l’attend.
Elle, c’est la mort…
L’attente, les cris, les pleurs, sa haine et son désarroi
arrivés au comble du supportable. C’est sa sagesse et sa déraison unies qui le
font avancer un pas de plus vers le néant qui patiente.
Ces fantômes l’ont trop souvent hanté.
Il tombe... Les genoux au sol, résigné à se réveiller chaque
matin, la peur au ventre, l’esprit torturé, et puis cette plaie qui lui fait
mal, si mal… Encore un effort, quelques pas et le voilà arrivé au terme de son
enfer.
Levant les yeux plus haut que de coutume, jetant un ultime
regard aux cieux qui sont restés fermés à ses prières, à défaut de monter vers
lui, le vieil homme est résigné à descendre là où ses fantômes l’ont conduit :
en enfer… Les cieux sont pour les autres manifestement...
Au souvenir de sa vie, une dernière fois, sa pensée se
trouble. Baissant la tête, yeux clos, il fait un ultime pas en avant qui ne le
mènera cette fois nulle part. Un dernier pas, élan de courage qui le fait
sombrer, s’engouffrer dans les airs. Les larmes giclent cette fois de ses yeux
meurtris.
Ses doigts, si endoloris d’habitude, s’écarquillent dans les
airs…
Il ouvrit la bouche et hurla une dernière fois ; sa pensée
va à deux visages d’anges. Ensuite, plus rien…
Le vieil homme a sombré, sa sagesse ou sa déraison l’ont
jeté du haut de son malheur par cette nuit froide.
Gisant ainsi là où il a toujours été : plus bas que rien…
Allongé dans le sang de sa souffrance, avec lui, son malheur
et sa peine ont expiré…
Il est en paix ?