C'est face à la Méditerranée que je plonge mon regard dans l'immensité, dans le vide abyssal. Les vagues qui se brisent sur le rivage m'évoquent le mouvement de mes pensées, qui surgissent et s'effacent, tour à tour. Tu es toujours présent dans mon esprit. Cela fait presque un an que tu n'es plus là, et pourtant, la vie continue de s'écouler. Ah ! Comme tu aimais la mer, la Belgique ! Avec une tristesse sourde, je réalise que tu n'as pas eu l'occasion de voyager ni de vivre des moments précieux. Tu étais si seul...
Le temps s'égrène, les vagues continuent leur danse, et nous, nous passons. Les étoiles filantes semblent avoir un sort enviable, car elles illuminent le ciel bien plus longtemps qu'une existence dans le cours du temps. Nous, face à l'éternité, ne sommes rien ! Je me retrouve seul avec mes réflexions, mes préoccupations futiles et si nuisibles. Où va ma vie ? Combien de temps me reste-t-il ?
Non, je ne suis pas prêt à conclure, rien n'est achevé. Mais qui se lève le matin en se disant : « Voilà, tout est accompli » ? Peu de monde, je suppose. En tout cas, pas moi… Je ne pense pas que tu aies eu le sentiment d'avoir terminé, et je vais poursuivre un peu, si tu le permets, si tu veilles sur moi et sur nous. Jamais je ne pourrai accepter d'avoir perdu si rapidement ta présence, et pourtant, je vais devoir avancer avec ce poids supplémentaire sur mes épaules.
Les vagues qui affluent, l'horizon devant moi, et ce souvenir qui persiste, toi, Christian.
jeudi 4 avril 2024
Christian.
vendredi 15 mars 2024
Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour par Vincent Vallée
Voilà un roman qui est arrivé dans une période de ma vie un peu particulière. Pour deux raisons : La première étant que j'ai perdu ma vieille Lili, ma chatte, en octobre dernier; lire un tel récit allait m'être difficile. Ensuite, pendant ma lecture, j'ai été confronté a un séisme familial, mon frère aîné étant décédé en février.
La lecture est mon moteur, ma passion, mon envie quotidienne, je savais que ce livre allait certainement être compliqué après la perte de ma chatte mais, la mort de mon frangin a ébranlé ma faculté à me concentrer sur une lecture. Voilà pourquoi je n'ai rien publié en terme de chroniques, ces derniers temps.
L'explication qui me tenait à cœur étant faite, allons à la chronique: Ce roman m'a un peu décontenancé de par son style, ses tournures de phrases, une sorte de prose stylistique qui, au début, comme une des autres lectrices que j'ai lue sur Babelio, m'a fait m'interroger sur ma capacité à encore pouvoir lire.... Avais-je un souci cérébral? Non, l'auteur, je trouve, use d'une sorte d'inversion du sujet et du verbe qui fait que l'on se surprend à devoir relire la phrase pour arriver à comprendre. Dans le contexte que j'explique au dessus, ce n'était pas pour m'aider.
Ce que je cherchais, ou croyais trouver du moins, c'était une belle histoire de vie commune entre un maître et son chien, des similitudes qui m'auraient aidé à mieux comprendre ma peine après la perte de ma Lili, mais... Le récit était sympa oui, mais ne méritait pas l'encensement qui en a été fait. C'est l'histoire banale d'un homme qui achète un chiot après en avoir déjà eu quelques-uns, un récit qui explique quelques étapes de sa vie avec lui et sa mort. Là, je croyais trouver de l'aide, du soutien quant aux réactions après la perte d'un compagnon de vie silencieux. Il n'en fut rien... Moi qui ai un jardin modeste j'ai repris mon chat et l'ai enterrée chez moi, l'auteur lui, laisse son animal de compagnie, son fidèle compagnon si bien décrit et tant aimé tout au long du livre, chez le véto? Il ne vit pourtant pas en appartement.
Alors voilà, bravo pour la tentative mais je ne me laisserai plus tenter à l'avenir par d'autres ouvrages de l'auteur. En ce qui me concerne, personne n'égale Jack London pour parler des animaux, de la nature, des relations entre les hommes et la faune.
jeudi 15 février 2024
Je suis fait de leur absence de Tim Dup
TIM DUP :
mardi 30 janvier 2024
Un soir d'été de Philippe Besson
jeudi 25 janvier 2024
Si ça saigne de Stephen King par Vincent Vallée
mercredi 17 janvier 2024
Les filles du koala, tome 4 : Léonie en pleine tempête ! de Isabelle Stock par Vincent Vallée ( Masse critique BABELIO).
Pour les amateurs d'ambiance cosy au coin du feu qui aiment les ambiances neigeuses, voilà un petit roman jeunesse adapté à ces circonstances ! Merci Babelio de m'avoir fait confiance, même si je suis un peu en retard pour poster ma critique, ils sont toujours bienveillant. Les illustrations sont douces et en accord avec l'ouvrage, visuellement agréables. D'emblée la couverture plante le décor : Léonie est un personnage essentiel de l'ouvrage, chalet et neige sont au rendez-vous, tout est là.
La lecture est, quant à elle, fluide et agréable. le vocabulaire est simple sans être simpliste et les chapitres sont courts et bien construits, de bons choix pour le public des 9-14 ans auquel correspond ce roman.
De plus, la tempête est parfaitement décrite, l'action et les rebondissements sont au rendez-vous tout au long de l'ouvrage. Un vrai pur petit roman de Noël, pour l'hiver.
Côté personnages, il n'est pas toujours simple de les identifier tant il y en a par contre, d'autant que si certains personnages se distinguent, d'autres sont moins attachants.
Petit bémol : à un moment donné du récit, plusieurs mauvaises actions sont produites, Je ne pense pas qu'il était nécessaire d'aller si loin dans les mauvaises actions et dans la stigmatisation du message anonyme. Qui plus est, le problème est finalement résolu très rapidement. La jeune fille adorable qui ne l'était pas, redevient adorable et affable une fois que tout est rétabli, comme si tout ça n'avait pas existé et on agit comme si "sa victime" n'avait pratiquement rien à se reprocher alors que, le personnage "victime" m'agaçait depuis quelques temps en raison de son attitude. Cet épisode est en fait ce qui me fait conclure à un bilan mitigé mais pas mauvais.
Conclusion : une lecture agréable pour un moment détente avec un plaid et un bon chocolat chaud.
Isabelle Stock
Les filles du koala
Juliette Vizzaccaro
EDITIONS DE L'EMMANUEL
mardi 9 janvier 2024
Tintin au Congo de Hergé par Vincent Vallée
Hergé, de son vrai nom Georges Prosper Remi, auteur belge de bande dessinée francophone, est principalement connu pour "Les Aventures de Tintin".
D'abord dessinateur amateur d'une revue scoute, il signe ses planches du pseudonyme "Hergé" à partir de 1924. Quelques mois plus tard, il entre au quotidien Le Vingtième Siècle, dont il devient rapidement l'homme providentiel grâce aux Aventures de Tintin. Celles-ci débutent le 10 janvier 1929 dans un supplément du journal destiné à la jeunesse, Le Petit Vingtième. Importateur de la bande dessinée américaine à bulles, il est souvent considéré comme "le père de la bande dessinée européenne". Le fait qu’il soit autodidacte aurait pu être un handicap.
Cela va, au contraire, lui permettre d’être libre dans l’exercice de la BD.
Durant les années 1930, Hergé diversifie son activité artistique (illustrations de journaux, de romans, de cartes et de publicités), tout en poursuivant la bande dessinée. Il crée tour à tour "Les Exploits de Quick et Flupke" (1930), "Popol et Virginie au pays des Lapinos" (1934) et enfin "Les Aventures de Jo, Zette et Jocko" (1935). Après l'album "Tintin au pays des Soviets" (1929), où il entraîne son personnage de jeune reporter à affronter les embûches du monde soviétique, il produit "Tintin au Congo" (1931) puis "Tintin en Amérique" (1932). Ces albums sont en noir et blanc.
En 1934, il fait la rencontre de Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant chinois venu étudier à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. Cette rencontre bouleverse la pensée et le style d'Hergé. Il commence à se documenter sérieusement, ce qu'il ne faisait pas jusque-là, et crée son fameux style, la Ligne Claire. Il devient le directeur artistique de l'hebdomadaire le Journal Tintin, qui publie notamment Lefranc, Alix et Blake et Mortimer, dont le grand succès contribue à celui de la bande dessinée franco-belge et grâce auquel il impose son style propre, la ligne claire.
Durant les années 1950 et 1960, Hergé développe cette technique graphique dans "Le journal Tintin" sans oublier de reprendre Jo, Zette et Jocko et, surtout Quick et Flupke. Tintin demeure cependant son œuvre principale, et lui vaut une renommée européenne, puis internationale.
(source Wikipédia).









