samedi 25 octobre 2025

Astérix en Lusitanie de Fabcaro et Didier Conrad par Vincent Vallée



Revoici nos amis Gaulois ! 

Je me délecte à chaque sortie d'un nouvel album de Astérix, J'ai toute la collection et entre chaque sortie, entre autres BD, je lis un album plus ancien.
Cette fois nous partons au PORTUGAL ! Par Toutatis, ils ont déjà beaucoup voyagé nos Gaulois, et c'est un bonheur que de les voir voguer vers ce magnifique pays que j'ai pu découvrir aussi lors d'un voyage.




Entre autres, les dessins sont très colorés, c'est un choix du dessinateur Didier Conrad, il explique avoir choisi de colorer un maximum pour offrir au lecteurs, du soleil comme au Portugal. On ne se plaindra pas avec cette météo maussade...





 


Mais parmi les surprises et les habituelles bagarres, nos amis vont vivre une transformation pour le moins déroutantes... Ils devront se fondre parmi les Portugais pour arriver à libérer un captif. 

On ne s'ennuie pas une minute et si on laisse l'histoire de côté, on a hâte d'y revenir et de replonger dans cette nouvelle aventure Gauloise. 

Si vous êtes déjà allé au Portugal, vous reconnaitrez les côtes typiques de ce magnifique pays !!

Le scénario est magnifiquement écrit par Fabcaro, une foule de blagues et de jeux de mots, à nouveau, et des noms Romains et un dialogue "Portugais" qui défrisent !

J'ai adoré, du début à la fin !!



Pour l'acheter en ligne c'est ici !

 

jeudi 23 octobre 2025

Quand on dansait sur les toits de Tristan Koëgel par Vincent Vallée


J’ai choisi de poster une grande reproduction de la couverture du roman que je vous présente, car elle est magnifique et parfaitement représentative de l’histoire qu’elle illustre.

De prime abord, on pourrait se dire que ce sera un récit triste ou déprimant, puisqu’il raconte l’histoire de Mayssane, atteinte d’un cancer.
Mais la maladie n’est jamais nommée — et c’est très bien ainsi, car pour Mayssane et Pablo, son ami, ce ne sont que des “bestioles” à combattre.

Pablo et Mayssane, c’est ce que je retiens avant tout de ce magnifique roman jeunesse.
C’est une belle histoire d’amitié, qui se transforme peu à peu en histoire d’amour, à travers l’épreuve, la maladie, le combat.

Roman jeunesse, disais-je… mais pour moi, c’est un roman pour tous les âges.
Il me parle énormément, car j’ai moi-même traversé la case cancer en 2015.
Les “bestioles”, c’est l’inconnu : on ne sait pas les combattre de front, il faut être aussi rusé, aussi tenace qu’elles.
Et pour y parvenir, il faut parfois perdre ses cheveux, se confier aux médecins, accepter l’impuissance. Rien de tout cela n’est facile…

Ce roman est une ode à l’amitié, à la complicité, à la ténacité.
Pablo ne baisse jamais les bras.
Il se coupe en mille pour combattre aux côtés de son amie, et il n’est pas seul : il y a aussi leurs amis, les “Pirates”, qui partent avec eux à l’abordage de la maladie.
Des rituels se mettent en place pour aider Mayssane à tenir, à sourire envers et contre tout.
Mais le plus touchant, c’est lorsque Pablo grimpe sur le toit pour aller frapper à sa fenêtre et lui redonner de la force.
Ou quand ils marchent ensemble sur les toits, défiant la vie, lui criant qu’ils l’aiment malgré tout.

C’est un roman poétique d’un bout à l’autre — rassurant, édifiant, et qui donne de la force.

J’ai déjà lu Tristan Koëgel, avec Bluebird, Les sandales de Rama et Le Grillon
Récemment, je me suis dit que cela faisait un moment que je n’avais pas lu de roman jeunesse.
Et, allez savoir pourquoi, j’ai tout de suite pensé à Tristan Koëgel
La réponse à ce “pourquoi”, je crois qu’elle se trouve dans les liens que je vous ai laissés ci-dessus.

Pour revenir au roman, je pourrais vous citer de nombreux passages — il y a tant de perles narratives que je n’aurais sans doute pas assez de place ici !
Mais en voici tout de même quelques-unes :

"La vie ne s'économise pas. Elle n'a pas peur de perdre. Elle donne sans compter, sans penser à l'avance à ses chances de succès. Comme toi, Pablo. Tu n'es pas économe, et tant mieux. Je n'aime pas les économes. Ceux qui calculent. ceux qui prévoient. Ceux qui se regardent marcher quand il marchent en se félicitant de n'avoir pas couru. Ceux chez qui la vie résonne encore. Je préfère ceux qui tentent sans être sûrs de réussir. Ceux qui vivent sans se demander s'ils seront un jour un arbre assez grand. Ceux chez qui la vie résonne encore. Il n'y a qu'eux qui sont capables d'accomplir des miracles."


"Quand la mer a mangé le soleil et que le ciel devient noir, si on navigue assez longtemps, jusqu'à l'endroit où ils se rejoignent, on s'envole vers les étoiles.

-Tu crois ?

-J'en suis sûr. Mais je suis pas certain qu'on puisse en revenir par contre."



 

mercredi 22 octobre 2025

Va où la rivière te porte de Shelley Read par Vincent Vallée




Quel roman !! Et pour cause, l'auteure y a mis du cœur, du ressenti, du vécu. Il y a une forme de naïveté dans la conception du récit mais surtout il y a de la poésie, de l'amour, de la haine, du drame.

Car oui, il s'agit d'une histoire d'amour bien trop éphémère qui pourtant va poursuivre, transformer le destin de la jeune Victoria Nash.

L'auteure met en avant l'ambiance d'une famille de paysans américains typique. Victoria rencontre l'amour unique, car on n'aime en général qu'une seule fois, ou du moins un de ces amours ne s'oublie jamais.

Bien entendu, on peut aimer encore, aimer sincèrement mais, l'amour passionnel, l'amour rêvé, qui souvent est furtif, marque une fois, il ne passe qu'une fois. Victoria va le rencontrer, le suivre sans savoir pourquoi, et puis c'est cet amour qui va la suivre, la poursuivre sa vie durant...

Victoria ne vit que pour son père, pas son frère ni son oncle qui sont très bien décrit: Un frangin nommé Seth qui est fainéant, alcoolisé la plupart du temps. L'oncle est un rescapé de la guerre avec tout ce que ça comporte, veuf depuis un drame familial qui a raboté la famille qui se verra privée de la mère de Victoria et sa tante. 

Le père est donc un jeune veuf perdu de par la mort de son épouse. La famille est à la tête d'un verger réputé dans la région, elle cultive les pêches depuis des générations, la façon dont elles sont décrites donne envie d'en manger... On les imagine belle, bien rondes et juteuses.

Victoria elle, est tombée de l'arbre de l'enfance et de l'insouciance en voyant Will la première fois, sale et mal vêtu mais si beau, splendide aux yeux de Victoria. La vie de la jeune fille va changer, basculer et ce sera une fuite vers l'amour, la passion, la folie ? 

Will est basané, pas comme les "Bons américains" doté d'un calme apaisant, une forme de don de sagesse, il provoque chez Victoria l'apaisement... 

Will sera victime de sa peau, de son apparence, de sa passion naissante chez lui aussi, pour la belle Victoria. 

Et puis, l'horreur survient une fois encore dans la vie de Victoria. Après avoir survécu à la mort de sa mère elle devra survivre tout simplement... Elle partira vivre 5 mois au loin dans la forêt avec des provisions, elle va se cacher dans la cabane qui servait d'abri à Will alors qu'il était traqué par le frère de Victoria et ses amis.

Will avait laissé à manger, Victoria loin de la ferme qu'elle a fui va survivre avec des légumes, quelques provisions et la pêche. Will vit en elle, en son sein, il na l'a pas quittée, elle le porte durant 9 mois encore, et le portera 20 ans ensuite...

Victoria va commettre une erreur ou avoir un geste de survie, chacun jugera. Un geste qui va la plonger dans une vie de nostalgie, faite de souvenirs. Jamais plus après Will, elle ne va aimer. Fidèle à son amour, au cadeau de la vie que lui aura laissé Will. Cadeau qui va pourtant lui manquer. Elle recommencera sa vie, une autre vie, ailleurs, plus loin, sa vie précédente ayant été noyée... Vous comprendrez.

Et puis un beau jour, lors d'un rituel du souvenir que seule une femme comme Victoria, rêveuse, poète dans son comportement, peut accomplir; elle trouvera le récit des 20 dernières années. 

20 années où elle aura vécu dans le souvenir et le regret; se demandant chaque jour à quoi il peut ressembler, à qui, à lui ? A Will ?

Mon Dieu quelle belle histoire, quel magnifique roman... Un léger regret sur la conclusion, une fin qui aurait pu être mieux élaborée, pensée. Mais voilà, c'est la fin que l'auteure a choisie et elle ne gâche rien au roman.

Courez vous le procurer ! Vous me remercierez !!

mardi 21 octobre 2025

Nicolas Sarkozy, condamné. Coupable ?

 

Nicolas Sarkozy, condamné. Coupable ?

 

Billet d’humeur du romancier Vincent Vallée

 


Une condamnation qui interroge

 

Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison, dont une partie ferme, pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen.

Décidément, la Libye reste pour lui une épine dans le pied.

 

En 2011, il avait contribué à faire tomber un régime, comme les Américains l’avaient fait en Irak : au nom de la démocratie, mais au prix du chaos.

Aujourd’hui, c’est peut-être ce passé-là qui le rattrape.

 

Guerre, argent, influence, pouvoir ; autant de mots qui s’entremêlent dans ce dossier où tout semble flou, sauf les conséquences : un pays détruit, une population livrée à elle-même, des enfants qui paient encore les erreurs des adultes.

 

Et si, au fond, Sarkozy payait symboliquement le prix de cette chute, celle de Kadhafi d’abord, puis la sienne ?

Après de multiples convocations, comparutions et recours, puis la pose d’un bracelet électronique, la sentence est tombée : prison ferme pour un ancien président de la République.

 

Et la justice de mettre sous les verrous – certes dorés – celui qui fut chef de l’État.

Bien entendu, la justice est indépendante.

Mais dans ce cas précis, peut-on réellement parler d’impartialité lorsque la présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, avait, dix ans plus tôt, manifesté contre la politique du prévenu ?

Un article d’Europe1 rappelait qu’en 2011, alors représentante du syndicat Union Syndicale des Magistrats à Nice, elle avait pris part à une manifestation dénonçant la politique sécuritaire du président Sarkozy.

Des soupçons sans preuve

 

Il lui est reproché d’avoir reçu du régime libyen jusqu’à 50 millions d’euros, alors qu’une campagne présidentielle dite « classique » nécessite environ 20 millions pour être correctement financée.

Cependant, le tribunal a reconnu qu’aucune preuve directe n’établissait que Sarkozy ou ses collaborateurs aient reçu cet argent.

Aucun virement. Aucune valise. Rien.

 

Et pourtant, la condamnation tombe : cinq ans de prison.

Sur la base de quoi ? De présomptions ? De soupçons ?

Un tribunal peut-il enfermer un homme, fût-il ex-président, sur la seule foi de probabilités ?

La justice ne devrait-elle pas relaxer lorsqu’elle ne peut prouver ?

 

Chacun restera libre de croire en la culpabilité de Nicolas Sarkozy.

Surtout celles et ceux qui voient un lien de cause à effet entre sa chute et celle du dictateur Kadhafi, il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on. Et, depuis quelque temps, ça fume beaucoup autour de l’ancien président français…

 

Il faut s’interroger, et je m’interroge moi-même, quand bien même j’admire l’orateur, la bête politique qu’il fut, et sa force de persuasion.

Serait-ce justement cette force, cette capacité à convaincre et à séduire, qui pousse certains à douter de sa sincérité ? Ou bien, au contraire, est-ce ce charisme qui nourrit l’acharnement judiciaire dont il ferait l’objet ?

 

Mais, factuellement, il reste difficile d’ignorer que le dossier demeure fragile, et que le principe de présomption d’innocence en sort sérieusement ébranlé.

 


Témoins contradictoires et rumeurs persistantes


En 2016, Ziad Takieddine, homme d’affaires franco-libanais, avait déclaré avoir « remis jusqu’à cinq millions d’euros en espèces depuis Tripoli à Sarkozy et à son chef de cabinet ».

Pourtant, en 2020, il est revenu sur ses propos, parlant d’une erreur et retirant ses accusations.

Un revirement spectaculaire, qui aurait dû fragiliser le dossier.

Pourquoi, dès lors, continuer à s’appuyer sur les déclarations d’un témoin aussi contradictoire et instable ?

 

La presse, la justice et la vérité

 

En 2012, le site Mediapart publiait un document présenté comme émanant des services libyens, affirmant que Kadhafi avait accepté de financer la campagne de Sarkozy à hauteur de 50 millions d’euros.

Sarkozy a crié au faux.

Des expertises ont suivi.

Résultat : le document présentait « les caractéristiques d’un écrit officiel », mais aucune preuve du versement des fonds n’a jamais été apportée.

 

« Ce n’était pas un faux, mais ce n’était pas non plus une preuve. »

Entre ces deux vérités, l’opinion se perd.

 

L’homme derrière le procès

 

Sarkozy reste une figure forte, charismatique, clivante sans doute, mais indéniablement capable.

Il affirme, avec ce ton qui n’appartient qu’à lui, qu’il n’avouera jamais ce dont il n’est pas coupable.

Amoureux des mots et des livres, il emporte avec lui deux volumes symboliques : une biographie de Jésus et Le Comte de Monte-Cristo – deux figures de condamnés injustement accusés, et qui finissent par revenir plus forts.

 

Dans une émission littéraire, il confiait son admiration pour Céline, et notamment pour Voyage au bout de la nuit, que je vous invite à lire ou relire.

Son ouvrage Promenades, que j’ai particulièrement apprécié, partage cette même passion pour la culture, librement, sans arrogance.

Orateur redoutable, esprit vif, il reste l’un des rares politiques français capables de captiver, de provoquer, d’émouvoir même.

 

Et maintenant ?

 

Un homme, fût-il ancien président, ne reste-t-il pas un justiciable comme un autre ?

Faute de preuve, devait-il être condamné ?

La justice, avec si peu d’éléments tangibles – un témoin contradictoire, un document contesté, aucun fonds retrouvé, n’aurait-elle pas dû prononcer un non-lieu ?

A-t-elle voulu aller trop loin pour préserver son image ?

Ou bien la presse, à force d’enquête, a-t-elle fini par influencer la balance ?

 

Et si, un jour, une autre vérité éclatait ?

 




©Vincent Vallée

https://vincentvallee.blogspot.com

lundi 20 octobre 2025

Aux portes d'embarquements de Vincent Vallée

 


AUX PORTES D’EMBARQUEMENT

 

Aux portes d’embarquement, on peut les observer : les futurs voyageurs, les touristes.

C’est intéressant de les éplucher du regard, de tenter de les comprendre.

 

Il y a là une dame seule, la quarantaine.

Elle semble pompeuse, vêtue de manière classique pourtant, un visage de maman au tempérament d’institutrice, peut-être l’est-elle...

 

Seule. Fuit-elle quelque chose ? Quelqu’un ?

Plus de 4000 km, c’est loin pour voyager seule...

 

Un peu plus loin, un couple âgé.

Le mari se fait conduire en chaise roulante par son épouse.

Elle semble encore en forme, mais un peu lasse, aucun regard pour son vieux compagnon.

 

Ils ont pourtant beaucoup cheminé ensemble, je crois.

Elle porte un lourd fardeau qu’est l’impotence de son double, mais elle est pourtant là, lasse, mais là.

 

Lui, il est éteint, garé au bout de la rangée de sièges d’attente pour l’embarquement.

Il est tourné vers des inconnus qui arrivent, le regard angoissé de trouver le bon vol, fatigué d’avoir couru pour rien, car ils sont en avance, beaucoup trop.

 

Comme lui.

Mais lui, il avait de bonnes raisons. Cependant, il passe désormais sa vie à attendre les autres, il aimerait arriver en retard mais à pied…

Il était inconcevable de laisser passer une seule minute à gagner pour ne pas stresser et fatiguer son épouse plus que de raison.

 

Mais il est là pour elle.

Lui, il s’en fiche, il est fatigué d’être fatigué.

Il est las aussi d’être devenu le fardeau de jadis sa bien-aimée, celle avec qui il a virevolté sur les pistes de danse, celle qu’il a enlacée, aimée tendrement, passionnément.

 

Aujourd’hui, il sent qu’elle le supporte, qu’elle fait avec, et ça le mine.

Son fardeau lui vole son sourire et son bonheur.

Mais il est là, pour elle, que pour elle.

 

Aussi, ce couple musulman.

Elle est voilée, croyante et fidèle à sa foi, jolie sous son foulard, avec son foulard.

Le regard craintif, les joues rondes, elle avance avec son compagnon.

Ils sont jeunes et semblent s’empresser, comme s’ils fuyaient.

 

Lui, il a le regard affable, gentil, attentionné.

Il lui tient la main d’une manière protectrice, c’est frappant.

Frappant d’amour partagé.

 

Ils ont la foi, c’est d’ailleurs le guide de leur vie.

Mais parfois, cela leur pèse : le regard des autres, surtout là, dans un aéroport.

 

Comme s’ils portaient tous une ceinture macabre autour de la taille, un projet fou et meurtrier dans la tête ou dans les pensées.

 

Ces préjugés les poussent à être eux-mêmes racistes ou tentent de les convertir à ce sentiment malsain.

Ils en savent quelque chose.

 

Alors, sous les regards inquiets ou accablants, ils cheminent en silence, amoureusement, pour eux aussi profiter de quelques jours loin de tout, et au soleil.

 

Car en guise de ceinture, le jeune homme subit les lumbagos à répétition à force de ramasser les déchets des autres pour son travail à la ville.

 

Tandis qu’elle, c’est son ventre qui est ceint d’une vie à venir.

Elle est au début d’une grossesse, leur avenir, le fruit de leur amour.

 

Méritent-ils tous ces regards inquiets ?

Ils ne veulent pas le comprendre.

Ils avancent rapidement.

samedi 18 octobre 2025

Les lieux s'ensoleillent... Par Vincent Vallée

 



Il est des endroits où l’on n’aime guère se rendre,

De ces lieux pour « aller mieux », se soigner,

Et de se les imaginer tristes, moroses, déprimants.

Découvrir envers et contre tout que pourtant,

Ils s’éclairent par une magie inexpliquée,

S’ensoleillent à chaque venue, et le remarquer,

Se dire alors que malgré nous, malgré le sort,

Un rayon de soleil perce tous les murs 

Ceux des malheurs, ceux de l’obscur, ceux d’un hôpital.

Réfléchir au sens de cette coïncidence ?

Se dire qu’elle n’en est pas une, mais…

Se raisonner en laissant dehors la réflexion du romancier,

Oublier la raison qui donne mal à l’esprit,

Écouter son cœur et réaliser qu’il a raison,

Il a raison, le romancier…

La lumière s’invite pour nous éclairer sur les chemins de l’absurde.