dimanche 22 novembre 2015

Le petit chose d'Alphonse Daudet.








Il m'est difficile d'écrire sur un tel classique, que je ne découvre qu'aujourd'hui. Comment exprimer quoi que ce soit de nouveau. N'a t-on pas déjà dit des milliers de fois que la vie du petit Chose était bien triste ? Son expérience au collège injuste ?

Pourtant je vais essayer d'en dire quelques mots (et puis sinon je n'aurais pas fait un article pour ne vous dire que ça.)

L'histoire nous plonge dans la vie de la famille Eyssette, qui habite une petite ville de province et se débouille tant bien que mal dans la vie ; le père, étant un riche industriel, arrive en effet à subvenir aux besoins de sa famille. Avec lui vivent son épouse, ses fils Daniel et Jacques, son troisième ne vivant plus à ses dépens, puisqu'il est rentré dans un ordre ecclésiastique.

Cependant, tout bascule le jour ou l'industrie paternelle fait faillite et que toute la petite famille est obligée de déménager à Lyon afin de pouvoir poursuivre son activité. Petit à petit, pour rembourser les dettes familiales, Daniel va être obligée d'entrer dans un collège en tant que surveillant d'études. Il sera dès lors surnommé "le petit chose", en raison de sa petite taille. Mais les dettes continuant à s'accumuler, la famille continuera à se disloquer, la mère étant obligée de retourner vivre chez son frère, le père poursuivant son voyage plus au nord et enfin le petit Jacques s'embarquant pour Paris.

Ce petit Jacques, si frêle durant son enfance et n'arrêtant jamais de pleurer, sera en fait celui qui s'en sortira le mieux dans la vie, venant sans cesse au secours de son frère Daniel et le sortant de toutes les galères dans lequel celui-ci s'est laissé embarquer, le prenant ainsi sous son aile et jouant pour lui le rôle d'une véritable mère.


Ce roman, écrit tantôt à la première, tantôt à la troisième personne du singulier, est extrêmement poignant et le lecteur se trouve complètement désappointé devant la dispersion de cette famille, jadis si unie, et devant la misère et les tragédies que les personnages doivent endurer. Oeuvre dure et drôle à la fois, cela ne l'empêche pas d'être très émouvante !

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