mercredi 22 juin 2016

La vie s'empare.

On vient tous au monde sans rien demander,
On grandit pendant des années.
L'enfance nous comblera de souvenirs chaleureux,
Elle est parfois souffrance quand d'autres sont heureuse.
Vient l'adolescence, cette cruelle et ingrate saison de nos vies,
Elle enflamme nos sens et marque nos visages au regard furibond et joli.
L'adulte s'éveille lentement et nous rend aigri, pourtant pas encore vieilli,
nos tumultes font de nous de gens bien polis mais au dedans bien meurtri.
La vie  s'empare un jour des nos souvenirs pour les fondre dans le néant de la vieillesse,
Joli rempart avant de fuir contre la montre nous rappelant la fin qui acquiesce.
La mort, quelle connerie, la vie l'est d'autant plus qu'elle est encore plus cruelle,
Ce sort en furie nous lie tout autant durant nos années qu'on désirait si belle.

La vie , la mort ... Deux complices qui font de nous leurs esclaves et ce notre existence durant …

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