mercredi 22 juin 2016

Ce que je ressens, Oh Dieu....



Prière.

   Écrire en prose ce que je ressens oh dieu, c'est le seul moyen que j'ai pour te dire combien je souffre de m'interdire de toi, de me faire souffrance, je m'interdis de te prier ou si bas, si bas... Je m'interdis de parler de toi parce que je crois, je pense, que je ne le peux pas, ne le peux plus, aurais-je tout perdu seigneur ?
   Je me réfère à ce qu'on m'a dit, je me freine et m'arrête devant des mains qui se lèvent devant moi mon dieu, parce qu'elles me disent que je ne peux aller plus loin pour t'approcher, ta croix est là, ton corps qui a souffert pour nous, et pour moi... Je ne peux m'en approcher parce que pour toutes ces mains qui se tendent, j'ai fauté, j'ai pêché... Seigneur cette femme dans ta parole était une pécheresse et elle a pleuré sur tes pieds, les a essuyés avec ses cheveux et tu l'aimais, elle était sous la croix et te pleurait aussi.
   Quel amour est un péché mon dieu ? Quelle peine n'a aucun prix à tes yeux ? Quelle souffrance ? Tu es le dieu de miséricorde celui qui aime sans conditions, sans barrières, tu es le dieu d'amour celui qui pardonne, comprend, tu es le dieu qui m'a sauvé, que j'ai accepté en prenant son nom. Parce que j'aime différemment serais-je donc condamné ? Parce que j'ai voulu être heureux, tu me renierais ? Pourtant moi je t'aime mon dieu car tu m'as toujours entendu, répondu, tu m'as tendu si souvent ta main si souvent porté. Vers toi, je crie la nuit et le jour seigneur entend mon cri et ma prière d'encre, car je ne peux vivre sans t'aimer, je ne peux avancer sans te savoir au-dessus de mon épaule.
   J'ai pleuré devant toi, j'ai hurle à toi, j'ai baissé la tête devant ton nom, j'ai joint les mains et t'ai imploré seul et avec les miens ; j'ai confessé ma foi, j'ai partagé de te connaître et de t'aimer. Seigneur, j'ai perdu tant de proches qui me manquent si fort, tu es mon seul véritable ami, tu es mon rocher, je ne peux m'accrocher qu'à toi. Ces chants me manquent, ces prières, ces communions, tu me manques mon dieu ! Laisse moi approcher de ta croix et au moins rester dessous juste à son pied, car là, je serais proche de toi ...  je ne peux croire que tu me condamnes que tu ne m'aimes plus ou que tu me rejettes.
   Quel père rejetterais son enfant quand bien même il aurait tué ? Quel père ne prend pas son fils dans les bras ? Quel père renie son fils ? Non, tu ne le fais pas, non tu n'es pas un dieu de crainte et de jugement non tu ne me détestes pas. Je n'ai que toi comme abri mon dieu. Je te chante et mon cœur te réclame, mes yeux te pleurent ... Un chant dit : tels que je suis sans rien à moi sinon ton sang versé pour moi ... Tel que je suis oui, je suis devant toi, ne me tendras-tu pas les bras ?
   Adonaï, c'est ton nom, Jéhovah je t'aime, car tu m'as aimé le premier, personne sur cette terre ne peut parler en ton nom et ensuite,bible en main assassiner des âmes pour se donner bonne conscience ! Tu es mon roi et je suis ton serviteur, c'est en toi que je me confie et c'est à toi que je veux tout remettre tout confier. Je suis ton enfant et je le sais parce que tu me l'as promis, ne me condamne pas d'aimer ...  ne me juge pas seigneur. Je suis sous ta main, pose là juste sur moi et bénis moi mon dieu, pose ta main ...  dis moi que je ne fais aucun mal en aimant autrement. Dis moi que je suis ton fils, dis moi que tu ne me renie pas, moi je ne te renie pas je suis pour toi ... Je suis à toi ....

1 commentaire:

  1. Une prière sincère...plus intense que les officielles dont personnes ne ressent plus le sens profond...

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