mercredi 22 juin 2016

Réflexion...

Je ne veux m'en empêcher, c'est comme une envie, une drogue. Mais si seulement j'avais su la consommer plus tôt. Si j'avais pu me shooter avec ma passion plus vite au lieu de me prendre la tête comme je l'ai fait... Sans raisons, sans me jeter l'opprobre.
Il aurait mieux valu qu'on me gifle et qu'on me fasse comprendre que mon avenir se construisait là pendant que je gémissais, reniflais, me plaignais. Je chialais pour tant et tellement de futilités.

Les lettres, les récits, la passion, et les mélodies qui les accompagnent. C'est mon lot, mais je ne sais qu'écrire entre deux heures où je cours, m'inquiète, me prends la tête m'énerve et m'encoure.

Le journalisme, la rédaction, rédiger putain! M'épancher par des mots, travailler mes textes comme on travaille la pierre brute avec faim, celle dont on sort une figure presque parfaite...

Et puis j'ai vaincu mes démons d'enfance. Vaincu mes faux tourments mais il était trop tard je devais me dépêcher, et pourtant j'ai perdu mon temps. Là je rédige dans tous les sens et je pleure sur mon avenir gâché, sur un avenir où j'aurais été épanoui, heureux, repu.



J'écris mon sentiment vaincu. J'accentue ma rage de vivre, mon envie et ma peine de rédiger avec peu de justesse faute d'étude. Faute de don de moi-même que j'ai livré au dédain et à l'angoisse puis à la crainte, la peur et les gémissements. Livré aux amours futiles et de loin, qui font des amants exsangues...


La passion trahie, l'amour faux et vils, la passion futile et inexplorée. Les tentations d'y aller et encore plus loin jusqu'au point de non-retour. Ce baiser diabolique échangé sur le bord d'un canapé, oh mon dieu quel pas de coté, quelle erreur et pourtant. C'est là que ma vie a commencé, là que j'ai enfin pu m'assumer rien que pour ça espèce de saleté de mort que tu es! Je suis obligé de te dire merci, mais tu es et tu seras toujours ma pire rencontre mon pire souvenir. Mon horreur de tant de matins, ma hantise de tellement de soirs. Je te hais jusqu'au plus profond de mes entrailles, je te vomis, mais merci...

Je n'en ai pas fini avec toi, autant l'amour que la haine t'ont été dédiés et je peux l'écrire, oui, je t'ai cru. Mais je te hais ! Et toi, oui lui je l'aime. On va dire, mais pourquoi ?
Parce qu'il est lui-même, il est lui avec ses défauts et qualités. Il m'aime comme je suis et ne me juge pas, il est fidèle à sa bonté sa gentillesse.

Y'en a qui savent, y en a qui ne comprennent pas, mais je m'en moque j'en ai rien a fiche de ces gens. Ils referont jamais ma vie, ils recoudront jamais mon avenir gâché. Alors qu'ils me jugent, me condamnent même j'en ai rien a fiche parce que cette fois je serais moi-même.

Il faut mentir et se cacher ? Surement oui, inventer répondre à côté de peur d'être découvert, mis à nu ? Et alors...
Je m'en moque, ma vie est au plus profond de mon être avec ceux que j'aime et non avec ceux que je côtoie. Je ne gâcherais plus rien. Je ferais en sorte de tout fignoler , et mes écrits et mes passions... Je serais moi, j'écrirais de moi et je rédigerais comme je pense et comme je ressens, tel que je vis. Si ça ne plaît pas, ne lisez rien, je vous choque, tournez les talons, ça t' ébahis... Tant pis, parce que je vis.
Et que vivent ma vie et mes envies.

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