mercredi 22 juin 2016

Mon Amie, mon âme

Mon Amie, mon âme

Mon Amie, revient à moi, mon monde est gris,
Je suis inconscient d'émoi, je sonde mon mépris
Pour pouvoir crier « je t'aime, je suis épris »,
Je suis prêt à renier ma haine, regarder l'azur, et d'autres nuits
L'éther est si beau la nuit avec ces étoiles qui filent comme moi.

J'enterre mon lot, sous ce voile qui se défile, mais pourquoi me laisses-tu là ?
Pourquoi t'enfuis-tu ? Pourquoi t'emplis-tu de haine ? Je suis empli de joie... Je hurle sur la plaine tel un loup à sa proie, rempli de toi vidé d'émoi, ô, reviens-moi,
Je pleure, mon corps se vide d'espoir, il s'emplit de mots qui fusent...

Je n'en peux plus, reviens-moi, elles transpercent de larmes confuses
Mon âme, mon esprit, ma tête et mon corps, ils saignent dans cet océan, ma muse
Cette lame, ces cris, mes torts, ô mon amour tant espéré, tu me refuses...
Mais tu ne pourras bientôt plus t'opposer, viens que je te blesse !

Je sais, c'est trop tôt et mon effroi désire tes caresses, mon dieu accorde-les moi !
Redonne-moi ce que tu m'as donné avant que je ne m'efface !
Où restons là où tu m'as abandonné, mais la suite, mieux vaut que tu ne la saches :
Tu en mourrais de dégoût, à voir sur mon dos, ces coups de cravache...
Tu m'as enlevé le goût, je ne me repose plus, aime-moi ou crève comme une lâche.

Je deviendrai une épave, un mort-vivant qui traînera ses lambeaux de chair
Dans cette enclave, où mes torts te crucifieront, tu m'es trop chère
Fais-moi un signe ou laisse-moi agoniser comme une bête malade...
Je ne peux te retenir, je suis trop indigne et mon cœur est affable.
Ce que je faisais jadis n'est plus : t'entretenir lors de nos balades.

Tends-moi la main où abandonne ta bête malade,
Je t'aime et te hais, je t'aime et te méprise
Mon cœur s'arrête, se saccade,
Je meurs, j'ai tout sauf la maîtrise.
Ronardeau, Esprimo
Duo d'écriture.

20 juillet 2007.

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